Tu ne perds rien pour attendre.
Edition Plon - 234 pages.
Présentation de l’éditeur :
Flic à Libreville, Jean-Marc a perdu sa mère et sa sœur dans un accident de la circulation alors qu’il avait douze ans. Le chauffard, fils d’un ministre, n’a jamais été poursuivi. Jean-Marc est entré dans la police à cause de ce drame. Pour se venger, se faire justice lui-même, condamner à sa manière ce meurtrier. Mais, fatigué des magouilles de ses collègues de la PJ et des crimes, viols et disparitions quotidiens, il a demandé à être muté à la Sûreté urbaine de Libreville. Un service pas plus reluisant, mais où il a le temps de préparer une vengeance qui le fait tenir au quotidien. Chaque soir, il s’arrête devant la villa du chauffard, en attendant le jour où il fondra sur lui comme un prédateur. Mais pour le moment, tel un Dexter à la mode gabonaise, il nettoie les rues de Libreville des voyous, violeurs, politiciens véreux et génocidaires rwandais qui y sont planqués…
Mon avis :
Libreville, Gabon. Jean-Marc Oussavou est policier parce que justice n’a pas été rendue quand il était adolescent, et il ne désespère pas de pouvoir faire rendre justice, d’une manière ou d’une autre, à d’autres personnes. Un soir, il fait une rencontre. C’est banal, une rencontre, c’est simple, une rencontre. Elle est charmante, elle s’appelle Svetlana, elle est maman d’un petit garçon, Louis. Tout irait bien, si ce n’est que Svetlana a été assassinée voici deux ans, et que Jean-Marc doit se rendre à l’évidence (même si je me rends bien compte en vous écrivant que cette évidence n’est pas facile à croire) : c’est un fantôme qui est monté dans sa voiture. Heureusement, Jean-Marc n’est pas aussi superstitieux qu’on pourrait le penser, et il n’est pas effrayé, non, pas trop, il se demande simplement pourquoi Svetlana l’a choisi, lui, pour lui faire justice.
Que dire ? Nous sommes dans une affaire louche : la jeune femme a été tuée alors qu’elle quittait son travail au casino, casino dont les propriétaires ne sont pas des hommes à la réputation irréprochable. Des témoins, des amis ? Pas vraiment. Enfin, si, mais c’est compliqué. Pourtant, Jean-Marc persiste et enquête.
« Votre affaire est bien une patate chaude », lui dit-on. Certes. Dans un pays où la police est largement corrompue, où les couples ne durent pas, où les mères célibataires sont nombreuses, où le travail est précaire, une enquête pour une affaire quasiment classée ne pèse pas lourd, et peut vous entraîner plus loin que Jean-Marc, aidé par Roger Massambat et soutenu par Marie, sa compagne, ne l’avait pensé.
Un polar vif, enlevé, aux dialogues percutants et au récit précis, bref, une lecture intéressante, hors des sentiers battus.
Edition Plon - 234 pages.
Présentation de l’éditeur :
Flic à Libreville, Jean-Marc a perdu sa mère et sa sœur dans un accident de la circulation alors qu’il avait douze ans. Le chauffard, fils d’un ministre, n’a jamais été poursuivi. Jean-Marc est entré dans la police à cause de ce drame. Pour se venger, se faire justice lui-même, condamner à sa manière ce meurtrier. Mais, fatigué des magouilles de ses collègues de la PJ et des crimes, viols et disparitions quotidiens, il a demandé à être muté à la Sûreté urbaine de Libreville. Un service pas plus reluisant, mais où il a le temps de préparer une vengeance qui le fait tenir au quotidien. Chaque soir, il s’arrête devant la villa du chauffard, en attendant le jour où il fondra sur lui comme un prédateur. Mais pour le moment, tel un Dexter à la mode gabonaise, il nettoie les rues de Libreville des voyous, violeurs, politiciens véreux et génocidaires rwandais qui y sont planqués…
Mon avis :
Libreville, Gabon. Jean-Marc Oussavou est policier parce que justice n’a pas été rendue quand il était adolescent, et il ne désespère pas de pouvoir faire rendre justice, d’une manière ou d’une autre, à d’autres personnes. Un soir, il fait une rencontre. C’est banal, une rencontre, c’est simple, une rencontre. Elle est charmante, elle s’appelle Svetlana, elle est maman d’un petit garçon, Louis. Tout irait bien, si ce n’est que Svetlana a été assassinée voici deux ans, et que Jean-Marc doit se rendre à l’évidence (même si je me rends bien compte en vous écrivant que cette évidence n’est pas facile à croire) : c’est un fantôme qui est monté dans sa voiture. Heureusement, Jean-Marc n’est pas aussi superstitieux qu’on pourrait le penser, et il n’est pas effrayé, non, pas trop, il se demande simplement pourquoi Svetlana l’a choisi, lui, pour lui faire justice.
Que dire ? Nous sommes dans une affaire louche : la jeune femme a été tuée alors qu’elle quittait son travail au casino, casino dont les propriétaires ne sont pas des hommes à la réputation irréprochable. Des témoins, des amis ? Pas vraiment. Enfin, si, mais c’est compliqué. Pourtant, Jean-Marc persiste et enquête.
« Votre affaire est bien une patate chaude », lui dit-on. Certes. Dans un pays où la police est largement corrompue, où les couples ne durent pas, où les mères célibataires sont nombreuses, où le travail est précaire, une enquête pour une affaire quasiment classée ne pèse pas lourd, et peut vous entraîner plus loin que Jean-Marc, aidé par Roger Massambat et soutenu par Marie, sa compagne, ne l’avait pensé.
Un polar vif, enlevé, aux dialogues percutants et au récit précis, bref, une lecture intéressante, hors des sentiers battus.