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    PETROSKY, Stanislas

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    Message  Nina Jeu 25 Juil 2019 - 13:17

    PETROSKY, Stanislas Cover156

    Opération Requiem
    French Pulp Editions - 202 pages.

    Présentation de l'éditeur :

    Quand Requiem, le plus déjanté des curés, agent secret du Vatican, décide de prendre la défense des animaux, et qu'il se retrouve confronté aux Yakuzas, ça donne un polar sans temps port avec des répliques toujours aussi ciselées. Une fois de plus, Petrosky nous ouvre les yeux sur un problème de société avec humour.

    Mon avis :

    "Plutôt que la veuve et l'orphelin, on va sauver le bonobo et le céphalopode !"

    Je me suis déjà trouvé, au cours de ma vie, dans des situations bizarres telles que sur le pont d'un bateau de l'Armada pendant un orage, mais celle dans laquelle Requiem se trouve en tout début de ce roman, non, jamais ! J'admire le courage de ceux qui s'embarquent non pour le plaisir, faire du profit mais pour sauver des espèces en péril. Faut-il aimer la vie sous toutes ses formes pour en arriver là.

    La mission de Requiem dans ce tome est simple : protéger une jeune femme très investie dans la lutte pour la protection de la nature de ceux qui voudraient la réduire au silence. Le danger est bien réel : quand on paie pour tuer des animaux, on peut tuer aussi des humains pour tuer tranquillement. D'ailleurs, ceux qui organisent ou profitent de ce trafic se moquent bien de la dimension humaine, ce que l'auteur n'oublie pas, il ne jette pas la pierre aux petites mains qui se font un peu d'argent pour guider les touristes, parce qu'ils ne sont qu'un maillon faible, facilement sacrifiable de la chaîne, guère plus que des esclaves modernes qui tentent avant tout de survivre.

    Ah, les charmants organisateurs et leurs non moins charmants clients, eux pour qui il n'y a pas de petits profits : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se vend. Aussi Requiem et Cécile (oui, elle est d'une fidélité à toute épreuve à ses enquêtes) doivent véritablement faire attention à eux et à Elodie, leur jeune protégée. Alliée de choix depuis la France : Nadine (un prénom en forme d'hommage à Nadine Monfils ? Je l'espère bien !) l'inénarrable grand-mère d'Elodie. Elle dépote avec son franc-parler, son langage qui détonne avec son milieu, une aristocrate, une mère qui tranche avec le climat bien pensant actuel : "je t'ai demandé quoi de neuf, pas de me faire le bilan de compétence de mon abruti de fils, pour moi, ce n'est pas une découverte, mais un acquis ! ".

    Un livre engagé ? Oui, avec des titres de chapitre en forme de réquisitoire, pour toutes les espèces en train de disparaître. Bien sûr, l'humour est toujours présent, le rythme du récit enlevé, et j'ai eu beaucoup de mal à faire des pauses dans ma lecture. Les fans apprécieront, et j'espère que de nouveaux lecteurs seront conquis.
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    Message  Nina Ven 26 Juil 2019 - 0:27

    PETROSKY, Stanislas Cvt_re11

    Requiem pour un fou
    Edition French pulp - 202 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Pour commencer, prenez :
    -Un prêtre exorciste agent du Soda-litium Pianum, les services secrets du Vatican;
    -un curé qui a compris qu’il avait fait le voeu de célibat et non de chasteté;
    -un homme d’Eglise qui manie la langue d’Audiard avec amour;
    -un abbé qui vous confesse avec la délicatesse du marginal de Jacques Deray.
    Vous obtiendrez Requiem…

    Mon avis :

    Déjà, certains fuiront ce livre, parce que le héros est un prêtre exorciste hors-norme. Pourtant il applique à la lettre le commandement le plus important de la religion catholique : « Aimez-vous les uns les autres ». J’en conviens, il ne l’applique pas comme on s’attend à ce qu’un prêtre l’applique. Il ne faut pas avoir l’esprit étroit, et ce qui se passe entre adultes consentants, et bien, cela ne nous regarde absolument pas. J’en profite d’ailleurs pour ajouter (comme ça, c’est fait) que je suis profondément anti-cléricale pour des raisons qui ne regardent que moi : autant dire que quelqu’un qui sort de la norme ne pouvait que me plaire.

    N’oublions pas : d’autres fuiront parce qu’il est question de Johnny Halliday et de ses plus grandes chansons, de ses fans aussi – je parle des vrais fans, bien sûr. J’ai d’ailleurs trouvé le récit très respectueux envers ceux qui admiraient l’artiste. Aussi, ce cher Requiem est très vite persuadé qu’il est im-pos-si-ble qu’un fan ait pu commettre les meurtres : quand on aime quelqu’un, quand on veut lui rendre hommage, on ne salit pas sa mémoire en le couvrant de sang et d’opprobre. Nanmého !

    Au cours de cette quatrième enquête, Requiem, enquêteur et narrateur, multiplie les clins d’oeil envers ses lecteurs et surtout, ses lectrices. Et c’est le moment pour moi de caser le célébrissime : « cette enquête peut être lue indépendamment des autres », qui fait toujours plaisir et rassure le futur lectorat. Bon, je vais tout de même être claire, nette et précise, j’ai lu le tome 1, les tomes 2, 3 et 5 sont d’ors et déjà dans ma PAL. Je ne fais pas un régime « sans polar », mes journées de lectrice seraient tragiques.

    Hum ? L’enquête ? Mais bien sûr que Requiem enquête, que croyez-vous, qu’il se repose ? Notons en revanche que ses tympans sont parfois mis à rude épreuve, c’est ça, d’avoir des assistants « doués » pour le chant, maîtrisant par-fai-te-ment l’oeuvre du taulier. Il y a des boules Quiès qui se perdent.

    Ce qui ne se repose pas, en revanche, c’est sa capacité à s’indigner, et à aider les autres. Les victimes des meurtres sont tou(te)s des laissés-pour-compte de la société, des personnes qui ont dégringolé, ont raté un barreau dans l’échelle de la vie, puis un autre, encore un autre, jusqu’à se retrouver dans la rue. Il est des personnes courageuses, qui vont au-devant d’eux, les aident sincèrement, et il y en a d’autres qui s’en servent pour les enfoncer davantage. Oui, la vie n’est pas toujours belle.

    Et l’enquête ? Oui, je vous entends. Pour utiliser à nouveau une formule toute faite » ses racines sont à chercher dans le passé de l’enquêteur ». Enquêteur qui a très très envie d’en découdre avec le(s) coupable(s) et je le comprends.

    A la prochaine ! La prochaine enquête, entendons-nous, parce qu’un coupable ( ou des coupables, je laisse planer le doute) pareil(s), je n’ai pas envie d’en revoir.
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    Message  Pinky Dim 11 Aoû 2019 - 12:05

    merci Nina pour ces présentations enthousiastes
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    Message  Nina Dim 11 Aoû 2019 - 15:04

    Merci Pinky pour ta visite.
    Bientôt, chroniques des trois autres tomes.
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    Message  Nina Jeu 29 Aoû 2019 - 1:17

    PETROSKY, Stanislas 51-uwy10

    Je m'appelle Requiem et je t'e....
    Edition Lajouanie - 216 pages


    Présentation de l’éditeur :
    Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m’appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n’ai rien à voir avec eux, d’autant que j’ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d’abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu’ils dandinent du prose et qu’ils ont des yeux de biche. Chasser le diable et ses comparses n’est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas.


    Mon avis :
    Je fais souvent les choses dans le désordre, je chronique donc ce tome 1 (lu pourtant en premier) après le 4 et le 5. Ce que je ne regrette pas du tout, par contre, c’est la découverte de ce nouveau héros policier, pas du tout policé. Il faut dire (pour faire les choses dans l’ordre) qu’il est prêtre exorciste. Surtout, il interprète à sa manière l’une de ses obligations professionnelles : oui, il a fait voeu de célibat, et oui, il s’y tient. Par contre, pour la chasteté, il n’en est pas question : ses partenaires sont toutes adultes et consentantes. Aussi, quand une charmante jeune femme prénommée Marion (prénom que j’aime beaucoup) lui fait part d’une proposition professionnelle qu’elle a reçue via son site internet, son sang ne fait qu’un tour, et il a bien l’intention de l’aider. Précision n°1 : Marion travaille dans l’audiovisuel spécial adulte. Certains lecteurs auront déjà fui le livre depuis longtemps. Précision n°2 : il lui a été demandé par ce client de « performer » avec des enfants.  Et là, pour elle, c’est hors de question. Mais laisser faire, tout garder pour elle sachant qu’il y a des dingues dans la nature qui ne reculent pas devant l’idée de faire du mal à des enfants, là, c’est impossible pour elle. Impossible aussi pour Requiem. Il va donc se plonger corps et âme dans cette enquête. Oui, je sais, c’était facile, mais ce qu’il découvrira au cours de ses investigations a de quoi retourner, vraiment, de quoi laisser des traces durables, et comme l’indique la quatrième de couverture : Requiem ne pardonne pas. Ah, vous me direz que c’est son rôle de prêtre, pourtant ? Il a une dérogation.
    Dit ainsi, vous pourrez penser que c’est un livre violent et sinistre. Ce n’est pas que cela. C’est aussi un livre bourré d’humour, de jeux de mots, de scènes d’acrobatie en chambre, entre adultes consentants, sans jamais viré à la domination type « cinquante nuances » : Requiem n’a que faire des jeunes filles naïves et très courges (si tant est que des personnages aussi courges qu’Anna existe vraiment), il préfère nettement les jeunes femmes qui savent ce qu’elles veulent et ne veulent pas, ce qui est au moins aussi important. Alors, lui et Marion vont mener l’enquête, et Requiem se retrouve très vite face à ce que je qualifierai de « coup de théâtre » – parce qu’une péripétie sanglante, c’est vraiment trop gentillet eu égard à ce qui s’est passé, et nécessite l’intervention de la police (encore une fois, j’ai l’impression d’édulcorer, pour ne pas donner trop d’indices sur l’intrigue). Alors Requiem était déjà déterminé, là, c’est pire encore, il entreprend une métamorphose pour, oui, pour, vous l’avez sur le bout de la langue, infiltrer ceux qui ont eu l’idée de ce projet et sont prêts à tout pour le dissimuler, et le mener à bien. Cela tombe bien, parce que Requiem aussi a l’intention d’aller au bout des choses.
    Alors, comme pour les tomes suivants, et à venir, je ne peux que vous conseiller de rencontrer Esteban Lehydeux et de passer du temps en sa compagnie.
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    Message  Pinky Ven 30 Aoû 2019 - 9:50

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Ven 30 Aoû 2019 - 19:29

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Mar 3 Sep 2019 - 4:35

    PETROSKY, Stanislas 51ksns10


    Requiem, tome 2 : Dieu pardonne, lui pas.
    Edition Lajouanie - 202 pages.

    Présentation de l’éditeur :
    Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basée sur un fait réel : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux havrais.
    Mon avis :
    Je serai claire : j’aime beaucoup le titre, parce que je me verrai très bien dire cette phrase, en changeant simplement le pronom personnel. Maintenant que c’est dire, passons au roman proprement dit, qui se passe en Normandie (ma région, donc) au Havre, pour être plus précise, ville que j’ai visitée en juillet 2019 (j’adore être précise). Requiem découvre cette ville parce qu’il est passionné d’histoire, un certain Jules Durand, docker, est accusé de meurtre, comme un autre Jules Durand l’avait été en 1910. Le dénouement n’a pas été très heureux pour lui, et Requiem voudrait bien qu’il en soit autrement pour son homonyme contemporain.
    Oui, il enquête, mais en mode infiltré : il faut dire aussi qu’il a gardé le look qu’il avait à la fin du tome 1 et que Falvo, son correspondant préféré, est plutôt en train de s’arracher les cheveux dès qu’il s’agit d’Esteban Lehydeux, de ses notes de frais, ou de la création d’une couverture crédible. Là, il sera gâté, notre Requiem, surtout quand il verra dans quoi il a mis les pieds.
    Non, je ne parle pas du milieu des dockers, profession difficile et respectable. Je parle de tout autre chose, d’un mouvement visant à la suprématie d’une certaine catégorie de la population, et adorant les vieux souvenirs datant de la période sise entre 1939 et 1945 – à ne pas confondre avec la formule  » se souvenir pour que cela n’arrive plus jamais ». Oui, certains pages ne sont pas faciles à lire, et pour ceux qui se diraient que nous n’en sommes plus là, posons-nous la question : combien d’actes de violence dirigés contre des personnes hors-normes sont encore perpétrés en France ? Beaucoup trop est une réponse suffisante.
    Oui, l’enquête n’est pas drôle, les résultats non plus, mais le ton caractéristique de ce narrateur charismatique est toujours là, et heureusement pour nous, lecteurs et lectrices. Un narrateur (un auteur ?) qui dit ce qu’il a à dire, et tant pis si cela dérange certains.
    Requiem, un prêtre comme il devrait en exister (et tant pis pour son penchant pour les femmes, elles sont toutes majeures et consentantes).
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    Message  Nina Mar 3 Sep 2019 - 4:43

    PETROSKY, Stanislas 614gzb10

    Le diable s'habille en licorne
    Edition Lajouanie - 202 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Requiem, votre curé préféré est de retour à… Dunkerque et en plein carnaval ! Pour une séance d’exorcisme. Notre héros, hors norme, est, il faut l’avouer, un peu étonné par cette divine mission. Non pas qu’il ne croie pas au démon, c’est quand même un petit peu son boulot, mais il se méfie, c’est tout. Il faut dire que les festivités donnent lieu à de sacrées fiestas mais aussi à quelques curieux décès. Des lycéens meurent les uns après les autres après avoir ingurgité des bonbons aux saveurs bien peu catholiques. Requiem réussira-t-il à démanteler ce trafic de «Licorne» et à sauver le carnaval ?

    Mon avis :

    L’affaire qui avait mené Estéban Lehydeux au Havre n’en finit pas d’en finir, et elle a amené son ami Régis à Dunkerque, pour terminer de démanteler le réseau néo-nazi mis à jour dans notre belle Normandie. Et Requiem, me direz-vous ? Lui se trouve à Dunkerque pour mener à bien son travail, celui que l’on avait quasiment perdu de vue dans les deux premiers opus : pratiquer un exorcisme. Hélas, il arrive trop tard, la jeune fille est morte, suicidée.

    Seulement, Requiem connaît son métier. Que l’on y croit ou pas, là n’est pas la question, quand on lit un roman mettant en scène un prêtre exorciste, et bien, on croit en ce qu’il fait. Et Requiem conforte ce que je pensais déjà : dans la majorité des affaires qui requièrent sa profession, le démon est absent, l’homme est responsable de ce qui se passe. Mais qui aurait pu pousser une adolescente à se suicider dans ce qui a ressemblé à une crise de délire mystique ? Surtout, les morts succèdent aux morts, toutes plus sanglantes les unes que les autres, et cela commence à faire beaucoup pour le prestigieux établissement catholique dans lequel, bizarrement, tous étaient scolarisés. Requiem se retrouve alors à frayer, ou plutôt à rentrer dans le lard de quelques ecclésiastiques du cru, et il en est des gratinés, dont le directeur de ce prestigieux établissement qui, bizarrement, ne supporte pas, mais alors pas du tout la présence de Requiem dans ses murs. Il a déjà eu assez à faire avec un professeur excentrique, dissident, qui a curieusement disparu sans laisser la moindre explication – bien sûr, Requiem cherche tout de suite un lien possible entre cette disparition et l’affaire qu’il doit résoudre.

    Premier pas : la présence de drogue dans l’établissement, dont l’ingestion pourrait expliquer certains comportements dévastateurs. Second pas : Requiem devient professeur dans l’établissement, à la demande de l’évêque, un personnage charmant et excentrique. Il n’est pas aussi hors norme que Requiem, mais il est le seul ecclésiastique que j’ai trouvé attachant dans ce petit monde particulièrement étriqué. Je le dis, je le répète à chaque fois que j’écris une analyse d’un roman mettant en scène Estéban Lehydeux, certains croyants oublient le commandement le plus important : « aimez-vous les uns les autres ». Quand je vois le mal que certains catholiques extrémistes – extrêmement rigides – peuvent faire aux autres, je me dis qu’ils n’ont rien compris, ou qu’ils ne s’aiment pas beaucoup eux-mêmes.

    Heureusement, au milieu de cette enquête particulièrement glauque et sanglante, il reste l’humour de Requiem, et la présence de Cécile. Un peu de douceur dans un monde d’esprits étriqués.
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    Message  Pinky Mar 3 Sep 2019 - 11:39

    merci Nina pour ces présentations, on t'arrête plus beaux yeux
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    Message  Nina Mar 3 Sep 2019 - 12:31

    Merci Pinky !
    Pause à venir cependant, ou plutôt ralentissement, la rentrée est là, et les élèves sont "corsés" cette année.
    Nina
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    Message  Nina Ven 11 Oct 2019 - 14:41

    PETROSKY, Stanislas Cover166

    Un Havre de paix
    Edition French pulp - 180 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Quand l‘Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s’empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls. Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre… Qui a tué William Petit, comment, alors qu’il était seul dans sa cellule, et pourquoi ? Entre une affaire de corruption dans la prison et un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c’est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l’Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d’engrenage.

    Mon avis :


    Le Havre, sa plage, son port, ses musées, sa librairie … sa prison. Et l’embaumeur qui fait une belle bêtise. Non, ce n’est pas du tout ce que vous croyez : il part en week-end avec sa dulcinée. Alors si le lecteur avisé de romans policiers sait qu’un enquêteur ne doit jamais partir en vacances, il ignorait que même un sympathique week-end en amoureux à Honfleur (ville magnifique sise juste en face du Havre) peut se retrouver complètement dévasté parce que le devoir vous appelle.

    Un homme s’est suicidé en prison. C’est malheureusement atrocement banal. La différence est que cet homme était un policier infiltré, et qu’il n’avait aucune raison de ne pas mener à bien sa mission. Par conséquent, Luc Mandoline enquête. Discrètement ? Oui. Au début. Accompagné de son fidèle camarade légionnaire, Sullivan, l’indispensable soutien amical et logistique. Sauf que cette enquête semble déranger pas mal de personnes, et que les sus-dites personnes, parfaitement innocentes au demeurant, utiliseront des moyens pas vraiment discrets pour se débarrasser d’eux. Oui, carrément : il est des personnes qui n’y vont pas par le dos de la cuillère.Je vous rassurer : Mandoline et Sullivan n’ont pas vraiment l’intention de tendre la joue gauche après ce qui leur est arrivé.

    Après ce qui est arrivé à une jeune fille également. Si la police a fait appel à Mandoline, c’est aussi à cause de cet homme, qu’ils n’ont pas vraiment pu coincer, et dont ils sont pourtant certains qu’il a torturé et tué. Lui n’a pas envie de les pousser, les portes du pénitencier. Je n’ai pas de scrupules à convoquer Johnny ici, l’auteur le fait en titre de chapitre – et Johnny, dans son dernier album, chante la prison, de manière réaliste (4 m², à écouter).

    Parce que non, la prison, ce n’est pas un endroit idyllique, et j’espère que tout le monde en est bien conscient. C’est un lieu dont on ne ressort pas prêt à être réinséré, c’est un lieu où il est facile, très facile, trop facile, comme le montre l’intrigue, d’en ressortir pire encore que l’on n’y est rentré. Les trafiquants, les caïds peuvent s’épanouir et recruter partout – même dans le pire des environnements.

    Sombre, mon propos ? Mais ce livre est sombre, bien écrit, et sans espoir aucun, sauf peut-être celui de rendre la justice à ceux qui en ont besoin. Et je n’ai même pas l’impression de finir cet avis sur une note optimiste.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Sam 12 Oct 2019 - 12:20

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Sam 12 Oct 2019 - 16:59

    Merci Pinky pour ta visite.

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