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    PESSIN, Delphine

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    Message  Nina Mer 18 Mar 2020 - 17:09

    PESSIN, Delphine Cover198

    Deux fleurs en hiver
    édition Didier Jeunesse – 192 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    C’est l’histoire de deux « fleurs » :
    L’une, Capucine, a décidé d’effectuer son stage dans un Ehpad. Elle change de couleur de perruque en fonction de son humeur et au fil des découvertes du métier d’aide-soignante.
    Violette, quant à elle, est une nouvelle résidente, carrément amère de laisser derrière elle sa maison et son chat adoré pour finir sa vie dans ce « mouroir ».
    Chacune a une blessure, chacune a un secret. La rencontre entre ces deux fleurs abîmées par la vie pourrait bien bousculer leurs cœurs en hibernation…

    Mon avis :

    Livre tragiquement actuel – lu avant le confinement, et chroniqué pendant. Mais depuis combien de décennies ferme-t-on les yeux sur le mal-être des soignants, sur le manque cruel de moyens des hôpitaux, des EHPAD ?
    Il est des jeunes qui ont envie d’être au service des autres, comme Capucine. Ils sont plus nombreux qu’on ne le croit. Vouloir être utile aux autres n’est pas un défaut. Préférer s’occuper de personnes âgées plutôt que de jeunes enfants non plus. Ces personnes, que l’on oublie parfois soigneusement derrière murs et portails d’Ehpad ont eu une vie, le plus souvent très bien remplie, avant d’arriver dans cet endroit, avant d’être devenues dépendantes. Elles en ont des souvenirs, des regrêts, des choses à dire ou à partager. « Elles », c’est le pronom pour remplacer « personnes », mais c’est aussi le pronom qui montre que ce sont majoritairement des femmes qui se retrouvent en Ehpad.
    Le livre nous montre le meilleur du pire : l’obligation de faire vite, toujours plus vite, l’impossibilité d’échanger avec les personnes dont on doit prendre soin, les cadences infernales, l’épuisement, y compris pour les plus jeunes, le burn-out qui guette. Capucine, l’héroïne dont la voix alterne avec celle de Violette a encore l’espoir de faire changer les choses, elles ne se blinde pas, pas encore, et elle sera aux premières loges pour assister aux conséquences sur certaines soignantes – là aussi, les femmes sont le plus souvent en première ligne.
    J’ai dit « le meilleur du pire » parce que, dans cet ouvrage, le lien entre les personnes âgées et les jeunes générations n’est pas rompu. Les enfants, les petits-enfants viennent rendre visite à leurs parents, grands-parents, même si ceux-ci sont dépendants. Violette reçoit son fils, sa petite-fille, dont elle regrette un peu le choix de carrière : Violette est une institutrice à la retraite, sa petite-fille, avocate, n’exerce plus pour élever ses trois fils. Ce n’est pas ainsi que Violette, et peut-être même cette génération de femmes qui a fait mai 68 (ce qui, pour Violette, a totalement bouleversé sa vie) imaginait le devenir des femmes dans les années 2010 et plus.
    Et Crampon. Lui n’a pas un nom de fleurs. Ce chat a le nom qui correspond le mieux à son caractère, le fait de se « cramponner » aux autres, de souffrir, aussi, d’être séparé de sa maîtresse. Les animaux ne sont pas autorisés dans les Ehpad, et je trouve que, comme dans ce livre, cela peut être la source de bien des drames. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une voisine Geneviève, comme celle de Violette,ou d’avoir une stagiaire aussi motivée que Capucine, prête à retrouver le chat fugueur. Oui, avoir un animal dans un Ehpad, même si c’est un seul, un « animal mascotte » peut faire du bien. Qu’on se le dise !
    Un dernier message enfin, contenu dans ce livre. Il est bon d’accepter les autres, même s’ils sont différents. Il est bon de s’accepter, même si l’on se sent différent.
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    Message  Pinky Jeu 19 Mar 2020 - 12:15

    merci Nina pour cette présentation, si seulement cela pouvait faire expérience et amener un vrai changement....
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    Message  Nina Jeu 19 Mar 2020 - 19:27

    Merci Pinky pour ta visite.
    Malheureusement, je crains que non : il y a encore beaucoup trop d'inconscience, de non-respect des règles voire des "après tout, ils/elles sont payé(e)s pour ça".
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    Message  Nina Sam 12 Juin 2021 - 1:22

    PESSIN, Delphine Cover270

    Extra
    Edition Didier Jeunesse - 128 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Élias a été désigné pour héberger un correspondant étranger pendant une semaine… sans se douter qu’il ne vient ni d’Allemagne ni d’Angleterre. Aytac vit sur Alter, une planète bien différente de la Terre ! L’extraterrestre a la peau bleue, il porte des cravates tous les jours et ne mange rien de ce que l’on peut trouver dans les assiettes de la cantine. Même si, au début, Élias est un peu inquiet, il est aussi impatient et curieux de faire sa connaissance. Mais comment les autres élèves vont-ils accueillir ce drôle de correspondant venu d’ailleurs

    Mon avis :

    L’école, c’est bien. Si, si, je vous assure. Elias en est modérément convaincu. La preuve ? Disons qu’il écoute très distraitement ce que dit son professeur. C’est ainsi qu’il se retrouve volontaire pour héberger un correspondant étranger. C’est une expérience enrichissante. Il en se doute pas à quel point : son correspondant vient en effet d’Alter, une autre planète.

    Point positif : les parents d’Elias sont très ouverts d’esprit. S’ils ne manifestent pas une joie extrême à l’annonce, ils se démèneront pour que ce correspondant extra-ordinaire se sente le mieux possible en leur compagnie. Ils seront aux petits soins pour Aytac, le charmant, bien élevé et cultivé correspondant de leur fils. Point négatif : tout le monde n’a pas la même largeur d’esprit et il est des adolescents mesquins, tout comme des adultes prompts à croire, parce qu’ils sont remplis de préjugés. Le pire n’est pas ce que l’altérien fait, c’est que l’on croit qu’il est capable de faire.

    Extra est une belle histoire sur l’amitié et sur la différence, sur notre capacité aussi à nous remettre en question et à ne pas tout prendre pour argent content. Pensée émue aussi pour la pollution qui envahit notre terre : nous ne trouverons sans doute pas des extraterrestres amis fans d’emballages plastiques !
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    Message  Pinky Sam 12 Juin 2021 - 10:25

    merci Nina pour cette présentation, je n'ai pas eu la chance d'avoir un ou une correspondant(e) d'une autre planète lorsque j'étais plus jeune, je signe tout de suite aujourd'hui si c'est possible clin d\'oeil
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    Message  Nina Mer 13 Oct 2021 - 17:05

    Merci Pinky !
    Je n'ai pas eu cette chance non plus.
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    Message  Nina Mer 13 Oct 2021 - 17:06

    PESSIN, Delphine Cover290

    Mon cheval de bataille
    édition Didier jeunesse - 224 pages

    Présentation de l’éditeur :

    C’est un grand jour pour Arthur. Il assiste à un spectacle de voltige équestre, sa passion ! À sa grande surprise, l’un des chevaux sort du rang pour le saluer affectueusement. Ce qu’il ignore c’est que ce cheval est spécial et sait détecter les personnes malades. Quelques jours plus tard, tout bascule : Arthur fait un malaise… Dans l’épreuve qui l’attend, le garçon pourra compter sur sa grande sœur. Pour mieux livrer bataille, elle a même quelques idées un peu folles… Un roman qui chamboule le cœur, nous fait pleurer et sourire tout à la fois !

    Mon avis :

    C’est un très beau roman. Cela devrait suffire de le dire ainsi. Ce livre m’a tellement plu que je n’ai pas envie de le décortiquer, d’expliquer pourquoi, en suivant le style, la construction de l’intrigue, la répartition des points de vue, il est un très bon roman. Cela devrait suffire de dire qu’il m’a totalement emporté dans son univers, qu’il m’a profondément ému, bien que je sache que certains parents détourneront leurs enfants de la lecture de ce livre. Pourquoi ? Il parle d’un sujet dont on parle peu, comme si ne pas en parler suffisait à conjurer le sort : le cancer chez l’enfant.

    La famille d’Arthur est une famille ordinaire, ses parents travaillent beaucoup, ils sont passionnés par leurs métiers respectifs, mais ils s’entendent bien, s’occupent de leurs deux enfants, et trouvent enfin le temps de se rendre à un spectacle équestre pour passer enfin un moment en famille, faire plaisir à Arthur, passionné d’équitation, et tant pis si Viviane la grande soeur râle, tant pis si la sortie compromet sa vie sociale de lycéenne. Là, l’incroyable se produit : Zahir, un des chevaux, s’approche d’Arthur. Zahir n’est pas un cheval ordinaire, il sait détecter les personnes malades. Impensable, voilà la réaction du père. Seulement, quand Arthur est conduit à l’hôpital quelques jours plus tard, il demande à ce que les examens soient approfondis tout de suite, et le verdict tombe : cancer.

    Le récit suit au plus près la réalité du traitement, sans pathos, sans faire croire non plus que tout est rose, court, facile, comme on peut le voir dans certaines séries télévisées. Oui, le traitement rend malade, oui, c’est éprouvant pour la famille, et c’est dans ces moments-là que la solidité d’un couple est mise à l’épreuve. Il est facile d’écrire « répartition des tâches, arrêt du travail pour être près de l’enfant malade ». Il est nettement plus difficile de combattre au jour le jour, de faire face à toutes les épreuves du quotidien. Il est difficile de mener, à côté, une vie que l’on nous pousse à avoir la plus normale possible. J’ai apprécié que Viviane tente des blagues foireuses, pleines d’humour noir face à son frère – parce que cela permet de voir quel est réellement l’état d’esprit d’Arthur. J’ai aimé aussi que le médecin, les infirmiers, prennent le partie de dire la vérité au patient, à ses proches, même si la vérité n’est pas facile à entendre. J’ai toujours eu l’impression que la perte du combat contre la maladie commence au moment où quelqu’un dit : « non, ne lui disons pas, cela ne sert à rien. » Tout peut être dit, même la pire nouvelle comme celle qu’apprend Arthur au cours du récit. Le tout est de prendre le temps et la peine de le faire.

    Il faut être fou, comme beaucoup d’autres disait Molière, dans le malade imaginaire. Viviane osera tenter des choses complètement folles pour aider son frère à sortir du désespoir. J’ai beaucoup aimé ce personnage, parce qu’elle est celle que tous ou presque oublie, celle avec laquelle certains ne savent plus comment se comporter, celle aussi qui voit ces amis qui « oublient » de prendre des nouvelles. Celle qui est prête à se battre aussi – parce que le combat contre le cancer est un combat qui ne se gagne pas seul, un combat de longue haleine dans lequel tout compte, même les soutiens les plus inattendus.

    Mon cheval de bataille est un très beau roman, signé Delphine Pessin, une autrice que j’apprécie décidément énormément.
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    Message  Pinky Jeu 14 Oct 2021 - 9:05

    merci Nina pour cette belle présentation
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    Message  Nina Ven 15 Oct 2021 - 2:21

    Merci Pinky !
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    Message  Nina Mar 14 Juin 2022 - 23:39

    PESSIN, Delphine 41x2q210

    Moi, Chocolat, petite chienne au grand coeur
    édition Didier Jeunesse – 160 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Chocolat, une toute jeune chienne labrador, vient d’être adoptée par Gaby et son papa. Elle est aux anges ! Entre elle et le garçon de 8 ans, c’est le coup de foudre… l’inverse, ça ne se passe pas bien avec la belle-mère de Gaby, une mégère maniaque du ménage. Dès le premier jour, elle lui interdit d’entrer dans la maison. Il lui faut se débarrasser de ce maudit chiot qui lui pourrit la vie. Abandonné dans un bois très loin de la maison, Chocolat n’a plus qu’un seul objectif, retrouver son petit maître, et que justice soit rendue !

    Mon avis :

    Et si l’on commençait ce roman par la fin ? Non, pas en lisant le dénouement, mais en lisant ce qu’écrit Delphine Pessin dans la postface : elle rappelle le nombre d’animaux (toujours croissants) abandonnés en France tous les ans. Elle rappelle aussi que les animaux sont toujours considérés en France comme des objets et qu’il est ainsi facile de les offrir comme cadeau à Noël, et de les abandonner quand ils sont jugés encombrants.

    Etre offerte comme cadeau de Noël, c’est ce qui est arrivé à Chocolat, petite chienne labrador, qui a eu la malchance de ne pas avoir la bonne couleur, celle qui est à la mode. Oui, il existe des modes en matière de chiens, il suffit de se rendre dans un refuge pour s’en rendre compte. Elle est donc soldée, comme une robe ou une console de jeux à la limite de l’obsolescence. C’est ainsi que le père Noël, alias le père de Gaby, l’offre à son fils.

    Seulement, rien n’est réellement près pour s’occuper d’un chien dans cette famille, et personne ne semble savoir que laisser un chiot seul toute la journée peut être synonyme de grosses catastrophes, ou de petites catastrophes selon le point de vue adopté. Chocolat ne fait pas exception. Il ne suffit pas d’avoir un jardin pour avoir un chiot, et il est des chiens qui vivent très bien en appartement, à condition de ne pas être trop grand, et de sortir régulièrement (vous vous doutez bien que là aussi, j’ai un exemple en tête, un exemple si âgé qu’elle se promène aujourd’hui dans une poussette adapté, la marche, à presque 18 ans, quand on est un chien, c’est compliqué).

    Une première solution est donc trouvée : la niche. Chocolat se retrouve donc… dehors, et c’est là qu’elle fait la connaissance de Saussette (qui a un léger défaut de prononciation) alias le chat du voisin. Je recommence depuis le début : le roman nous est raconté du point de vue de Chocolat, qui découvre e même temps que ses maîtres ce que c’est d’avoir des maîtres, ce que c’est d’être un chien dont tout le monde n’a pas voulu. Oui, la belle-mère de Gaby ne voulait pas d’un chien, elle ne voulait pas vivre dans une maison avec jardin, elle préférait la ville, et les sorties. Et ne pas avoir à prendre soin d’un enfant ? Peut-être aussi. C’est elle, en tout cas, qui abandonnera Chocolat – elle seule. J’ai pourtant envie de dire que ses raisons ne m’intéressent pas tant que cela, parce que nous sommes ici dans un roman, et que, mine de rien, Chocolat aura de la chance. Le taux de survie d’un animal domestique dans la nature est extrêmement faible, il est bon de le rappeler aussi. La petite chienne fera des rencontres qui lui permettront de survivre, alors que d’autres rencontres auraient pu s’avérer fatales. Je ne vous dirai pas non plus si elle retrouvera un maître, ou si elle retrouvera son maître. Le récit montre néanmoins que tous les humains ne choisissent pas nécessairement la solution de facilité, qu’ils sont capables d’attention et de générosité, et ceci n’a rien à voir avec les moyens financiers, la générosité, c’est consacrer du temps à l’autre, prendre soin de l’autre.
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    Message  Pinky Mer 15 Juin 2022 - 10:07

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mer 15 Juin 2022 - 16:59

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Mar 18 Avr 2023 - 19:10

    PESSIN, Delphine Cover359

    Le journal d'Héloïse
    édition Didier Jeunesse - 160 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Le monde d’Héloïse vole en éclats quand ses parents décident de faire une pause. Résultat : obligée de partager sa chambre avec son frère chez leur grand-mère ! Quel enfer… Mais ce n’est pas tout. Au collège, Héloïse est tiraillée entre deux amitiés. Et ce stupide journal intime offert par sa mère pour qu’elle puisse se confier… Finalement, ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée ?

    Mon avis :

    C’est un roman de Delphine Pessin. Lisez-le. Il est formidable, comme tous les romans de Delphine Pessin que j’ai lus. Lisez-le, c’est un roman de Delphine Pessin. Vous ne serez pas déçus.
    Je peux tenir longtemps ainsi, en répétant ad libitam ces phrases. Cela ne suffirait pas, et c’est dommage, pour un avis que j’écris sans avoir fait de brouillon auparavant, avec Lucianna sur les genoux, Fidélio à mes côtés, et Placebo (celui de Without you, i’m nothing) dans les oreilles.
    Heloïse est une jeune fille ordinaire, et cela fait du bien aussi de se pencher sur le sort de ses jeunes filles comme il y en a tant. Elle a deux parents, un grand frère qui est casse-pied, un peu. Pourquoi ? Parce que depuis que sa mère a décidé de faire une pause, ils vivent chez leur grand-mère, et les deux adolescents sont obligés de partager une chambre. Ce n’est déjà pas facile quand on l’a fait toute son enfance, cela l’est encore moins quand on n’en a pas l’habitude. Et vous l’aurez compris, cette « pause » débouche sur une séparation, et ce n’est pas facile à vivre.
    La grande force de ce journal d’Héloïse est la capacité d’aborder des thèmes nombreux, variés, sans grossir le trait, sans être inutilement démonstrative. Il est question des bouleversements dus à la séparation des parents, aux clichés que certains peuvent véhiculer à ce sujet : ce n’est pas parce que cela semble courant, voire entrés dans les mœurs qu’il ne faut pas penser à l’impact que cela a sur les enfants et sur leur vie quotidienne. Voir, notamment, tous les tracas qui sont liés à la garde alternée, même quand elle se passe bien, comme c’est le cas dans ce livre.
    S’il est question d’amour, il est aussi question d’amitié, et l’adolescence est une période où certains affirment leur singularité, alors que d’autres n’osent pas encore, de crainte d’être ostracisés. Il ne s’agit pas tant de faire des choix, que de se demander ce qui est vraiment juste, et suivre l’évolution d’Héloïse à ce sujet est particulièrement intéressant. Elle ne se départira jamais de la pointe d’humour qui ne la quitte pas, notamment quand elle cite son horoscope quotidien, un fait qui m’avait surprise au début, avant de me séduire.
    Alors, êtes-vous tentés de découvrir ce livre ?
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    Message  Pinky Mer 19 Avr 2023 - 9:02

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Jeu 20 Avr 2023 - 1:28

    Merci Pinky !

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