CUISINE TARTARE ET DESCENDANCE
Roman édité chez Babel en avril 2019
329 pages
Résumé
Lorsque sa fille Sulfia tombe enceinte mais ignore de qui, Rosalinda remue ciel et terre pour empêcher l'arrivée d'une nouvelle bouche à nourrir. En vain. Une petite fille est née. Contre toute attente, Rosalinda se transforme en grand-mère fervente et donne aussitôt à la petite le nom de son aïeule tatare, Aminat. N'en déplaise à Sulfia ! De toute façon, rien ni personne ne résiste à la jeune grand-mère désireuse d'améliorer le sort des siens : de ruse en subterfuge, elle fait subir d'insolites épreuves à sa petite famille. Qu'à cela ne tienne, elle ne leur veut que du bien...S'appuyant avec malice sur une narratrice non fiable, une femme forte à travers les yeux de laquelle le lecteur découvre la misère matérielle et spirituelle de l'URSS des années 1980, Alina Bronsky livre avec Cuisine tatare et descendance une saga familiale déjantée et extrêmement originale.
Mon ressenti
Voici des portraits de femmes qui rendent hommage à la combativité de ces dernières dans les pires moments de l’existence afin que les siens s’en sortent. Trois générations de femmes mais c’est Rosalinda qui donne le tempo et l’air sur lequel, tout un chacun danse.
On pourrait croire que son autoritarisme n’a d’égal que sa mégalomanie et pourtant… Je dois le dire, j’ai eu envie bien souvent de lui dire stop ! laisses les vivre… mais en même temps, l’environnement dans lequel, elles vivent, explique à lui seul, bien des décisions où la survie est à ce prix. Alors, plutôt que d’opter pour le rejet, l’humour prend sa place petit à petit pour nous faire toucher du doigt, à nous les nantis du système capitaliste, que nous avons la chance de notre côté.
Un regard étonnant sur une époque, sur l’évolution d’une famille mais surtout comment les femmes se passent le témoin dans une même famille.
A découvrir
Roman édité chez Babel en avril 2019
329 pages
Résumé
Lorsque sa fille Sulfia tombe enceinte mais ignore de qui, Rosalinda remue ciel et terre pour empêcher l'arrivée d'une nouvelle bouche à nourrir. En vain. Une petite fille est née. Contre toute attente, Rosalinda se transforme en grand-mère fervente et donne aussitôt à la petite le nom de son aïeule tatare, Aminat. N'en déplaise à Sulfia ! De toute façon, rien ni personne ne résiste à la jeune grand-mère désireuse d'améliorer le sort des siens : de ruse en subterfuge, elle fait subir d'insolites épreuves à sa petite famille. Qu'à cela ne tienne, elle ne leur veut que du bien...S'appuyant avec malice sur une narratrice non fiable, une femme forte à travers les yeux de laquelle le lecteur découvre la misère matérielle et spirituelle de l'URSS des années 1980, Alina Bronsky livre avec Cuisine tatare et descendance une saga familiale déjantée et extrêmement originale.
Mon ressenti
Voici des portraits de femmes qui rendent hommage à la combativité de ces dernières dans les pires moments de l’existence afin que les siens s’en sortent. Trois générations de femmes mais c’est Rosalinda qui donne le tempo et l’air sur lequel, tout un chacun danse.
On pourrait croire que son autoritarisme n’a d’égal que sa mégalomanie et pourtant… Je dois le dire, j’ai eu envie bien souvent de lui dire stop ! laisses les vivre… mais en même temps, l’environnement dans lequel, elles vivent, explique à lui seul, bien des décisions où la survie est à ce prix. Alors, plutôt que d’opter pour le rejet, l’humour prend sa place petit à petit pour nous faire toucher du doigt, à nous les nantis du système capitaliste, que nous avons la chance de notre côté.
Un regard étonnant sur une époque, sur l’évolution d’une famille mais surtout comment les femmes se passent le témoin dans une même famille.
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