Mila, tome 1 : les vérités cachées
Edition Hachette - 443 pages
Présentation de l’éditeur :
Chez les Lim-Sherman, l’apparence est essentielle. On ne survit pas dans l’Upper East Side sans donner l’image d’une famille parfaite. Chacun se prête au jeu… Sauf Mila, 19 ans, qui hait les mondanités et n’hésite pas à enfreindre les règles. Finies les études dictées par la pression familiale, la voilà décidée à prendre son envol ! Mais quand elle recroise le regard de Travis, son premier coup de cœur, qui l’a laissée sans nouvelles pendant un an, Mila sent que ce nouveau départ sera plus difficile que prévu… D’autant plus que les paroles d’un inconnu, qui l’a abordée lors d’un gala, la hantent : « Faites attention à vous, ils sont à votre recherche. »
Qui sont-ils et que lui veulent-ils ? Est-elle en danger ?
Mila l’ignore encore, mais une chose est sûre : son monde de faux-semblants est sur le point de s’écrouler.
Mon avis :
Je ne pensais pas parvenir à lire aussi rapidement ce roman. En effet, même s’il est certaines petites choses avec lesquelles je n’ai pas accroché, j’ai vraiment trouvé le style agréable à lire, très construit, travaillé sans que cela ne soit trop ostentatoire. Bref, les pages se sont vraiment tournées toutes seules.
L’héroïne qui donne son nom au roman, c’est Mila – prénom qui n’était pas celui choisi par sa mère, prénom imposé par les grands-parents paternels, prénom au sens pas très positif en coréen, bref, prénom qu’elle n’aurait jamais dû porter. Mila aurait pu être une pauvre petite fille riche comme il en existe tant à New York, elle est surtout une jeune fille qui souffre de crises d’anxiété à répétition. Ses crises, bien qu’elle soit suivie par un psy, ont donné une autre orientation à sa vie. Surtout… elle entend ce que ses parents pensent d’elle, et elle a interrompu ses études, ne se sentant pas, plus à la hauteur. Et elle l’assume, cherchant et trouvant même un travail, totalement différent de ce que ses parents, ou pire, son milieu, pouvaient attendre d’elle :
» Puisque je suis une ratée, autant faire honneur à ce statut que peu de personnes ici peuvent se vanter d’avoir. »
Sa vie sort déjà assez du lot, si l’on ajoute à cela :
– une meilleure amie rencontrée dans des circonstances assez détonantes (j’ai eu du mal avec les retours en arrière) ;
– des menaces qu’elle oublie facilement, ou presque ;
– un amour de jeunesse à qui elle n’a pas osé se déclarer, et qui réapparait dans sa vie.
Travis. Un autre personnage intéressant, qui montre l’envers du métier de mannequin. Je ne parle pas seulement de la nécessité d’entretenir son apparence physique, mais aussi le fait d’être constamment vigilant – le harcèlement, les mains baladeuses, les prédateurs sexuels ne s’attaquent pas seulement aux femmes. Travis est un personnage qui se livre encore moins que Mila, parce que ce qu’il a vécu n’est tout simplement pas dicible. J’ai préféré les chapitres (les plus nombreux) dans lesquels Mila est la narratrice, même si ceux narrés par Travis nous montrent Mila sous un éclairage différent, et donnent envie de dire à Travis à quel point il se trompe sur elle.
Il est bien des mystères dans le récit, le fait, par exemple, que Mila, pourtant attachée à ses origines coréennes, n’en sache finalement pas tant que cela sur ses origines – de manière volontaire, semble-t-il, de la part de sa mère. Celle-ci est une artiste, dont l’oeuvre ne convint pas vraiment sa fille. Beaucoup de choses dans ce livre, beaucoup d’éléments, mais je regrette que ce qui nous était annoncé dans le quatrième de couverture, à savoir les avertissements reçus par Mila ne soient pas davantage au cœur de l’intrigue, au contraire de la relation Mila/Travis. On aura beau me dire qu’il ne faut pas lire les quatrièmes de couverture, ils sont tout de même là pour donner envie de lire un livre, et il n’y pas beaucoup d’autres moyens pour s’informer sur le contenu d’un récit.
Edition Hachette - 443 pages
Présentation de l’éditeur :
Chez les Lim-Sherman, l’apparence est essentielle. On ne survit pas dans l’Upper East Side sans donner l’image d’une famille parfaite. Chacun se prête au jeu… Sauf Mila, 19 ans, qui hait les mondanités et n’hésite pas à enfreindre les règles. Finies les études dictées par la pression familiale, la voilà décidée à prendre son envol ! Mais quand elle recroise le regard de Travis, son premier coup de cœur, qui l’a laissée sans nouvelles pendant un an, Mila sent que ce nouveau départ sera plus difficile que prévu… D’autant plus que les paroles d’un inconnu, qui l’a abordée lors d’un gala, la hantent : « Faites attention à vous, ils sont à votre recherche. »
Qui sont-ils et que lui veulent-ils ? Est-elle en danger ?
Mila l’ignore encore, mais une chose est sûre : son monde de faux-semblants est sur le point de s’écrouler.
Mon avis :
Je ne pensais pas parvenir à lire aussi rapidement ce roman. En effet, même s’il est certaines petites choses avec lesquelles je n’ai pas accroché, j’ai vraiment trouvé le style agréable à lire, très construit, travaillé sans que cela ne soit trop ostentatoire. Bref, les pages se sont vraiment tournées toutes seules.
L’héroïne qui donne son nom au roman, c’est Mila – prénom qui n’était pas celui choisi par sa mère, prénom imposé par les grands-parents paternels, prénom au sens pas très positif en coréen, bref, prénom qu’elle n’aurait jamais dû porter. Mila aurait pu être une pauvre petite fille riche comme il en existe tant à New York, elle est surtout une jeune fille qui souffre de crises d’anxiété à répétition. Ses crises, bien qu’elle soit suivie par un psy, ont donné une autre orientation à sa vie. Surtout… elle entend ce que ses parents pensent d’elle, et elle a interrompu ses études, ne se sentant pas, plus à la hauteur. Et elle l’assume, cherchant et trouvant même un travail, totalement différent de ce que ses parents, ou pire, son milieu, pouvaient attendre d’elle :
» Puisque je suis une ratée, autant faire honneur à ce statut que peu de personnes ici peuvent se vanter d’avoir. »
Sa vie sort déjà assez du lot, si l’on ajoute à cela :
– une meilleure amie rencontrée dans des circonstances assez détonantes (j’ai eu du mal avec les retours en arrière) ;
– des menaces qu’elle oublie facilement, ou presque ;
– un amour de jeunesse à qui elle n’a pas osé se déclarer, et qui réapparait dans sa vie.
Travis. Un autre personnage intéressant, qui montre l’envers du métier de mannequin. Je ne parle pas seulement de la nécessité d’entretenir son apparence physique, mais aussi le fait d’être constamment vigilant – le harcèlement, les mains baladeuses, les prédateurs sexuels ne s’attaquent pas seulement aux femmes. Travis est un personnage qui se livre encore moins que Mila, parce que ce qu’il a vécu n’est tout simplement pas dicible. J’ai préféré les chapitres (les plus nombreux) dans lesquels Mila est la narratrice, même si ceux narrés par Travis nous montrent Mila sous un éclairage différent, et donnent envie de dire à Travis à quel point il se trompe sur elle.
Il est bien des mystères dans le récit, le fait, par exemple, que Mila, pourtant attachée à ses origines coréennes, n’en sache finalement pas tant que cela sur ses origines – de manière volontaire, semble-t-il, de la part de sa mère. Celle-ci est une artiste, dont l’oeuvre ne convint pas vraiment sa fille. Beaucoup de choses dans ce livre, beaucoup d’éléments, mais je regrette que ce qui nous était annoncé dans le quatrième de couverture, à savoir les avertissements reçus par Mila ne soient pas davantage au cœur de l’intrigue, au contraire de la relation Mila/Travis. On aura beau me dire qu’il ne faut pas lire les quatrièmes de couverture, ils sont tout de même là pour donner envie de lire un livre, et il n’y pas beaucoup d’autres moyens pour s’informer sur le contenu d’un récit.