Silver Batal et le dragon d'eau.
édition Lumen - 470 pages
Présentation de l'éditeur :
Silver Batal habite une ville fascinante au milieu du désert : perchés à flanc de falaise, des dizaines d'ateliers accueillent les artisans les plus divers – potiers et joailliers, ébénistes et souffleurs de verre. À treize ans, elle est censée travailler dur pour succéder à son père, l'un des bijoutiers les plus renommés de la région. Seul problème ? Son cœur n'appartient pas au désert, mais aux flots de l'océan : elle rêve de participer aux courses de dragons d'eau qui, chaque année, font vibrer le pays tout entier.
Mon avis :
Ce livre est venu enrichir ma PAL pendant le confinement. Je dis bien "enrichir" parce que l'éditeur l'a proposé gratuitement - un beau geste.
La couverture est très belle - oui, je fais partie de celles et ceux qui aiment les belles couvertures - montrant Silver Batal et son dragon. Silver a en effet un rêve : faire comme son idole, Sagittaria Prodigo, à qui elle écrit régulièrement sans susciter la moindre réaction. La jeune fille a une passion pour les courses de dragon, et rêve de devenir dresseuse à son tour. Il faut dire que sa voie est loin d'être toute tracée - pour effectuer ce métier. Sa famille a un passé compliqué et son père a relevé le niveau de son atelier de joaillerie. Il s'attend donc à ce que sa fille reprenne sa succession, comme tous les enfants de Jaspaton avant elle. Oui, tous semblent avoir un destin tout tracé, et ce n'est pas Brajon, son cousin, qui dira le contraire : lui est descendu docilement à la mine quand l'âge est venu de le faire, comme son père avant lui. Costaud, gardant difficilement un secret, il est cependant tout dévoué à sa cousine préférée, c'est à dire Silver.
Deux faits viennent bouleverser l'existence de Silver - ou comment perdre ses illusions sur une personne que l'on admirait, et découvrir que si sa seule amie, Nebekker, ne l'a pas aidée, c'est qu'elle avait effectivement d'autres personnes qui avaient bien plus besoin d'elles que Silver. Quelles personnes ? Deux dragons d'eau, une race "interdite", dont les spécimens sont tous éradiqués - croit-on. Silver est tout de suite ravie :
- Un autre Aquinder, s'émerveilla Silver. Un petit !
Nebekker, elle, n'avait pas l'air particulièrement ravi.
- Oui, si ta définition de "petit" est "à peu près grand comme mon salon"...soupira-t-elle, les mains sur les hanches.
Bien sûr, si l'intrigue s'arrêtait ici, ce serait presque reposant, sauf qu'un accident survient, et que Silver part, avec son cousin Brajon, pour un voyage initiatique qui l'amène à quitter son désert pour la cité royale. Avant d'y parvenir, elle subira plusieurs périls, et pourra compter sur des adjuvants inattendus, prouvant qu'avoir aidé quelqu'un est toujours utile, quoi qu'en pensent certains. Si la jeune fille n'est pas à l'aise dans la cité, elle découvre le milieu des courses, celui où toutes les tricheries ou presque, tous les coups bas sont possibles. Elle fera de belles rencontres, et affrontera de nombreuses péripéties : tous les dangers sont possibles, pour les dragons, mais aussi pour leurs dresseurs. Silver n'est d'ailleurs pas sans s'interroger sur le sort qui est réservé aux dragons, et qui n'est pas toujours des plus appréciables.
Ce premier tome nous permet non seulement de découvrir les protagonistes de l'action, il nous plonge aussi au coeur de l'intrigue.
J'ai enchaîné avec le tome 2.
édition Lumen - 470 pages
Présentation de l'éditeur :
Silver Batal habite une ville fascinante au milieu du désert : perchés à flanc de falaise, des dizaines d'ateliers accueillent les artisans les plus divers – potiers et joailliers, ébénistes et souffleurs de verre. À treize ans, elle est censée travailler dur pour succéder à son père, l'un des bijoutiers les plus renommés de la région. Seul problème ? Son cœur n'appartient pas au désert, mais aux flots de l'océan : elle rêve de participer aux courses de dragons d'eau qui, chaque année, font vibrer le pays tout entier.
Mon avis :
Ce livre est venu enrichir ma PAL pendant le confinement. Je dis bien "enrichir" parce que l'éditeur l'a proposé gratuitement - un beau geste.
La couverture est très belle - oui, je fais partie de celles et ceux qui aiment les belles couvertures - montrant Silver Batal et son dragon. Silver a en effet un rêve : faire comme son idole, Sagittaria Prodigo, à qui elle écrit régulièrement sans susciter la moindre réaction. La jeune fille a une passion pour les courses de dragon, et rêve de devenir dresseuse à son tour. Il faut dire que sa voie est loin d'être toute tracée - pour effectuer ce métier. Sa famille a un passé compliqué et son père a relevé le niveau de son atelier de joaillerie. Il s'attend donc à ce que sa fille reprenne sa succession, comme tous les enfants de Jaspaton avant elle. Oui, tous semblent avoir un destin tout tracé, et ce n'est pas Brajon, son cousin, qui dira le contraire : lui est descendu docilement à la mine quand l'âge est venu de le faire, comme son père avant lui. Costaud, gardant difficilement un secret, il est cependant tout dévoué à sa cousine préférée, c'est à dire Silver.
Deux faits viennent bouleverser l'existence de Silver - ou comment perdre ses illusions sur une personne que l'on admirait, et découvrir que si sa seule amie, Nebekker, ne l'a pas aidée, c'est qu'elle avait effectivement d'autres personnes qui avaient bien plus besoin d'elles que Silver. Quelles personnes ? Deux dragons d'eau, une race "interdite", dont les spécimens sont tous éradiqués - croit-on. Silver est tout de suite ravie :
- Un autre Aquinder, s'émerveilla Silver. Un petit !
Nebekker, elle, n'avait pas l'air particulièrement ravi.
- Oui, si ta définition de "petit" est "à peu près grand comme mon salon"...soupira-t-elle, les mains sur les hanches.
Bien sûr, si l'intrigue s'arrêtait ici, ce serait presque reposant, sauf qu'un accident survient, et que Silver part, avec son cousin Brajon, pour un voyage initiatique qui l'amène à quitter son désert pour la cité royale. Avant d'y parvenir, elle subira plusieurs périls, et pourra compter sur des adjuvants inattendus, prouvant qu'avoir aidé quelqu'un est toujours utile, quoi qu'en pensent certains. Si la jeune fille n'est pas à l'aise dans la cité, elle découvre le milieu des courses, celui où toutes les tricheries ou presque, tous les coups bas sont possibles. Elle fera de belles rencontres, et affrontera de nombreuses péripéties : tous les dangers sont possibles, pour les dragons, mais aussi pour leurs dresseurs. Silver n'est d'ailleurs pas sans s'interroger sur le sort qui est réservé aux dragons, et qui n'est pas toujours des plus appréciables.
Ce premier tome nous permet non seulement de découvrir les protagonistes de l'action, il nous plonge aussi au coeur de l'intrigue.
J'ai enchaîné avec le tome 2.