L'affaire des fées de Cottingley
édition Rageot – 192 pages
Présentation de l’éditeur :
Le roman, inspiré de faits réels, se déroule durant l’été 1917 en Angleterre, à Cottingley. Elsie, 16 ans, s’occupe de sa cousine Frances, 9 ans, venue vivre chez elle avec sa mère, le temps que la guerre se termine. Un jour, réprimandées après une promenade, les cousines inventent une excuse : elles ont vu des fées près du ruisseau ! Pour le prouver, Elsie, passionnée de photographie, prend en photo Frances posant devant des fées en carton. Le truquage est si réussi que leurs mères, émerveillées, les croient. Elles décident de prendre une autre photo…
Mon avis :
Le roman est court, et pourtant, comme j’ai eu du mal à le terminer ! Mon souci a été que, dès le début, le lecteur sait que le roman est inspiré de faits réels : le dénouement était donc, pour moi qui connaissais l’histoire, déjà un peu connu. Je me demandais simplement comment l’histoire serait racontée, et je dois dire que j’ai été un peu déçue. Elsie, 16 ans, a dû arrêter l’école, elle doit aussi arrêter le petit travail qu’elle effectuait : sa tante et sa cousine Frances arrivent d’Afrique du Sud, l’oncle d’Elsie, militaire de carrière, combat en France et sa femme, sa fille ont besoin de réconfort. J’aurai aimé que cet aspect soit davantage développé. Oui, les deux cousines parlent de la guerre, oui, Frances souffre de l’absence de son père, craint de ne jamais le revoir, et oui, le dossier à la fin du livre nous en dit un peu plus sur la participation de l’Angleterre à la Première Guerre Mondiale – mais j’aurai aimé que cela soit intégré à l’intrigue, non que cela soit relayé à la fin de l’ouvrage.
Certes, le sujet principal n’est pas là, le sujet principal est les fées, et la supercherie montée par les deux cousines. Cependant, j’ai trouvé que les caractères des deux cousines n’étaient pas assez approfondis, que les personnages secondaires restaient, hélas, bien trop secondaires. Je n’ai pas ressenti grand chose, pas même le soulagement à l’armistice – qui marque le début de la supercherie à plus grande échelle, ou comment la vie reprend ses droits.
Bref, je crois que je préfère les romans aux récits romancés.