Histoires comme ça
Le livre de poche jeunesse - 212 pages
Quatrième de couverture :
Comment le chameau acquit sa bosse; le léopard ses tâches et le rhinocéros sa peau... Comment le chien devint domestiqué tandis que le chat refusa la soumission...
Des bords de l'Amazone jusqu'aux rives du grand fleuve Limpopo, le bon papa Kipling raconte, raconte encore...
Mon avis :
Pour commencer, je dirai que ce recueil est destiné à la « mieux-aimée », et la « mieux-aimée », qui apparaît dans chaque conte, est Joséphine, la fille de Rudyard Kipling, morte d’une pleurésie en 1899. Le recueil, composé de douze contes, paraîtra en 1902. Oui, commencer ainsi un avis n’est pas forcément des plus réjouissants, c’est pourtant un fait dont je ne veux pas faire l’impasse. Kipling a écrit pour la jeunesse, il a écrit pour ses enfants, il a écrit en mémoire de son fils, mort pendant la première guerre mondiale. Kipling, ce n’est pas que le livre de la jungle.
Douze contes, donc. Douze contes « explicatifs », comme le disent les cours de français, douze contes « étiologiques », comme on le dit plus savamment. Dès le titre, nous saurons quel est le contenu de ce conte. Il ne reste plus qu’à suivre la narration pas à pas, pour savoir comment la transformation s’est opéré. Des animaux, oui, mais des hommes aussi, telle la petite famille vue dans La Première lettre ou Comment s’est fait l’alphabet, famille qui a bien du mal à communiquer avec le malheureux étranger qui passait par là, sans crier gare, et n’avait pas vraiment anticiper tout ce qui allait lui arriver.
L’un de mes préférés reste celui consacré au chat, qui saura à la fois négocier un certain confort et sa liberté – le chat, meilleur ami des femmes et des enfants, mais pas celui des chiens et des hommes. L’humour n’est pas absent non plus de ces douze contes, comme lors de cette dispute conjugale entre un papillon et son épouse dans Le Papillon qui tapait du pied.
Un recueil à découvrir.
Le livre de poche jeunesse - 212 pages
Quatrième de couverture :
Comment le chameau acquit sa bosse; le léopard ses tâches et le rhinocéros sa peau... Comment le chien devint domestiqué tandis que le chat refusa la soumission...
Des bords de l'Amazone jusqu'aux rives du grand fleuve Limpopo, le bon papa Kipling raconte, raconte encore...
Mon avis :
Pour commencer, je dirai que ce recueil est destiné à la « mieux-aimée », et la « mieux-aimée », qui apparaît dans chaque conte, est Joséphine, la fille de Rudyard Kipling, morte d’une pleurésie en 1899. Le recueil, composé de douze contes, paraîtra en 1902. Oui, commencer ainsi un avis n’est pas forcément des plus réjouissants, c’est pourtant un fait dont je ne veux pas faire l’impasse. Kipling a écrit pour la jeunesse, il a écrit pour ses enfants, il a écrit en mémoire de son fils, mort pendant la première guerre mondiale. Kipling, ce n’est pas que le livre de la jungle.
Douze contes, donc. Douze contes « explicatifs », comme le disent les cours de français, douze contes « étiologiques », comme on le dit plus savamment. Dès le titre, nous saurons quel est le contenu de ce conte. Il ne reste plus qu’à suivre la narration pas à pas, pour savoir comment la transformation s’est opéré. Des animaux, oui, mais des hommes aussi, telle la petite famille vue dans La Première lettre ou Comment s’est fait l’alphabet, famille qui a bien du mal à communiquer avec le malheureux étranger qui passait par là, sans crier gare, et n’avait pas vraiment anticiper tout ce qui allait lui arriver.
L’un de mes préférés reste celui consacré au chat, qui saura à la fois négocier un certain confort et sa liberté – le chat, meilleur ami des femmes et des enfants, mais pas celui des chiens et des hommes. L’humour n’est pas absent non plus de ces douze contes, comme lors de cette dispute conjugale entre un papillon et son épouse dans Le Papillon qui tapait du pied.
Un recueil à découvrir.