Noir
éditions Fleuve noir - 320 pages
Présentation de l’éditeur :
Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte. Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l’urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré. Une course contre la montre s’engage alors pour Kezer, d’autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu’il aime…
Mon avis :
J’aime commencer, parfois, par des versions courtes : j’ai aimé lire ce livre, j’ai apprécié le temps de lecture passé en sa compagnie, et je n’ai pas compté combien de temps j’avais mis à le lire, ce qui est important à remarquer. J’ai eu la chance d’enchainer avec le second tome, Rouge, dont je vous parlerai prochainement.
Noir, c’est d’abord l’histoire d’un black-out, d’une nuit où rien, absolument rien ne se passe comme prévu, où rien de ce qui se passe n’était prévisible. Puis, en écrivant ceci, je me dis que je fais fausse route, et qu’au contraire, ce qui nous est raconté est prévisible, pour ne pas dire quasiment possible.
Quand l’histoire a-t-elle commencé ? Pas ce soir-là, non, elle a commencé bien plus tôt, elle a commencé cinq ans plus tôt pour Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle. Elle a commencé aussi bien plus tôt pour ceux qui ont crée ce chaos qui mettront à mal … Non, pas l’économie française, même si c’est elle que les politiciens veulent à tout prix préserver. Elle met à mal la société français, parce qu’il est des personnes qui ne mesurent pas la portée de leurs actes, parce qu’ils en est d’autres qui les mesurent très bien, et parce qu’il en est d’autres qui se moquent éperdument des conséquences de ce qu’ils auront provoqué.
Hugo et ses hommes vont donc tenter de résoudre ce chaos – et quand on sait à quel point l’on peut être habitué à tout résoudre grâce à tous les appareils électriques qui sont à notre disposition, on se dit que, isolé, chacun de leur côté, réussir à communiquer pleinement entre eux sera déjà compliqué. Oui, l’on ne pense pas à prévoir des « solutions de secours » – parce que l’on croit que tout ira toujours très bien.
Certaines scènes sont particulièrement émouvantes, à la limite presque du pathos. Il suffirait de presque rien pour que la frontière soit franchie. Pas de point de vue omniscient dans ce récit, mais une juxtaposition de point de vue interne, qui nous font connaitre le ressenti de certains d’entre eux, qui me font dire aussi que certains feraient mieux de se taire plutôt que de porter des jugements hâtifs.
Tout est bien qui finit bien ? Non, pas vraiment. Ce roman nous rappelle à quel point tout est loin d’être parfait, d’être aussi parfait que certains le pensent dans notre belle société civilisée.
éditions Fleuve noir - 320 pages
Présentation de l’éditeur :
Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte. Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l’urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré. Une course contre la montre s’engage alors pour Kezer, d’autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu’il aime…
Mon avis :
J’aime commencer, parfois, par des versions courtes : j’ai aimé lire ce livre, j’ai apprécié le temps de lecture passé en sa compagnie, et je n’ai pas compté combien de temps j’avais mis à le lire, ce qui est important à remarquer. J’ai eu la chance d’enchainer avec le second tome, Rouge, dont je vous parlerai prochainement.
Noir, c’est d’abord l’histoire d’un black-out, d’une nuit où rien, absolument rien ne se passe comme prévu, où rien de ce qui se passe n’était prévisible. Puis, en écrivant ceci, je me dis que je fais fausse route, et qu’au contraire, ce qui nous est raconté est prévisible, pour ne pas dire quasiment possible.
Quand l’histoire a-t-elle commencé ? Pas ce soir-là, non, elle a commencé bien plus tôt, elle a commencé cinq ans plus tôt pour Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle. Elle a commencé aussi bien plus tôt pour ceux qui ont crée ce chaos qui mettront à mal … Non, pas l’économie française, même si c’est elle que les politiciens veulent à tout prix préserver. Elle met à mal la société français, parce qu’il est des personnes qui ne mesurent pas la portée de leurs actes, parce qu’ils en est d’autres qui les mesurent très bien, et parce qu’il en est d’autres qui se moquent éperdument des conséquences de ce qu’ils auront provoqué.
Hugo et ses hommes vont donc tenter de résoudre ce chaos – et quand on sait à quel point l’on peut être habitué à tout résoudre grâce à tous les appareils électriques qui sont à notre disposition, on se dit que, isolé, chacun de leur côté, réussir à communiquer pleinement entre eux sera déjà compliqué. Oui, l’on ne pense pas à prévoir des « solutions de secours » – parce que l’on croit que tout ira toujours très bien.
Certaines scènes sont particulièrement émouvantes, à la limite presque du pathos. Il suffirait de presque rien pour que la frontière soit franchie. Pas de point de vue omniscient dans ce récit, mais une juxtaposition de point de vue interne, qui nous font connaitre le ressenti de certains d’entre eux, qui me font dire aussi que certains feraient mieux de se taire plutôt que de porter des jugements hâtifs.
Tout est bien qui finit bien ? Non, pas vraiment. Ce roman nous rappelle à quel point tout est loin d’être parfait, d’être aussi parfait que certains le pensent dans notre belle société civilisée.