Marie Laurencin, la féerie
Isaure de Saint Pierre
Aux éditions Albin Michel, 256 pages
Autoportrait au chapeau pointu (détail) 1924
Ce roman est une biographie romancée de cette peintre qui étonne. Cette féerie, c’est près d’un demi-siècle de la vie de bohème et du tout Paris.
Marie Laurencin rayonne dans cet univers très masculin. À tout juste vingt ans, elle s’inscrit à l’ Académie Humbert, un atelier gratuit pour les femmes. Son trait est de plus en plus sûr, ses courbes féminines et maîtrisées. Ses portraits commencent par séduire Georges Braque qui lui dérobe une esquisse rose, noire et blanche. Ses couleurs détonnent dans ce début du fauvisme qui lui vaut le surnom de la Fauvette. « Sa palette se fait plus claire, avec ses blancs très purs qui rehaussent les chairs de ses filles serpentines. » Georges Braque la prend son son aile et la présente à Guillaume Apollinaire. Une passion dévorante et tulmutueuse entre le poète et Marie va nourrir leurs arts. Dans leur cercle d’amis on retrouve Max Jacob, Le Douanier Rousseau, Duchamp, Léger et tant d’autres. En 1913, à New-York, lors du premier salon d’ art moderne, elle expose sept toiles. Elle est aussi au Salon des Indépendants où elle expose une toile intitulée « Bal élégant ». Le succès est au rendez-vous. À partir de 1928 elle publie des articles et des poèmes. Elle est définitivement une artiste accomplie. Cependant côté cœur, ses choix ne sont pas toujours judicieux…
Le Bal Élégant
Portrait de Guillaume Apollinaire
Portrait de Mademoiselle Chanel
Portrait de Madame Paul Guillaume
Présentation éditeur
Elle fut l’amie de Picasso, Braque, Léger, du Douanier Rousseau et de tant d’autres. Elle fut surtout l’amante passionnée de Guillaume Apollinaire et d’Henri-Pierre Roché, qui s’inspirera d’elle pour son roman Jules et Jim. Elle aima des femmes, dont la styliste Nicole Groult, au risque de faire scandale. Elle participa au tourbillon du fameux Bateau Lavoir de la Butte Montmartre, « laboratoire central de la peinture » selon Max Jacob et creuset de l’art moderne au début du XXe siècle.
Fantasque, tumultueuse, éprise de beauté et de créativité, Marie Laurencin, fille d’une brodeuse du Cotentin et d’un père bourgeois qui ne la reconnut pas mais dont elle reçut une bonne éducation, dut braver le destin pour devenir peintre. Admise dans le milieu si masculin de l’art, elle reçut dans son atelier bien des personnalités de son époque – dont Coco Chanel, Duras ou Yourcenar – et fit de sa peinture, toute de couleurs tendres et d’harmonie, une féerie.
A travers sa vie et ses amours se dessine la révolution de l’Art, de la littérature et du théâtre du siècle dernier. C’est à cette personnalité multiple qu’Isaure de Saint Pierre consacre ce roman qui nous plonge dans l’intimité d’une femme libre.
Isaure de Saint Pierre
Aux éditions Albin Michel, 256 pages
Autoportrait au chapeau pointu (détail) 1924
Ce roman est une biographie romancée de cette peintre qui étonne. Cette féerie, c’est près d’un demi-siècle de la vie de bohème et du tout Paris.
Marie Laurencin rayonne dans cet univers très masculin. À tout juste vingt ans, elle s’inscrit à l’ Académie Humbert, un atelier gratuit pour les femmes. Son trait est de plus en plus sûr, ses courbes féminines et maîtrisées. Ses portraits commencent par séduire Georges Braque qui lui dérobe une esquisse rose, noire et blanche. Ses couleurs détonnent dans ce début du fauvisme qui lui vaut le surnom de la Fauvette. « Sa palette se fait plus claire, avec ses blancs très purs qui rehaussent les chairs de ses filles serpentines. » Georges Braque la prend son son aile et la présente à Guillaume Apollinaire. Une passion dévorante et tulmutueuse entre le poète et Marie va nourrir leurs arts. Dans leur cercle d’amis on retrouve Max Jacob, Le Douanier Rousseau, Duchamp, Léger et tant d’autres. En 1913, à New-York, lors du premier salon d’ art moderne, elle expose sept toiles. Elle est aussi au Salon des Indépendants où elle expose une toile intitulée « Bal élégant ». Le succès est au rendez-vous. À partir de 1928 elle publie des articles et des poèmes. Elle est définitivement une artiste accomplie. Cependant côté cœur, ses choix ne sont pas toujours judicieux…
Le Bal Élégant
Portrait de Guillaume Apollinaire
Portrait de Mademoiselle Chanel
Portrait de Madame Paul Guillaume
Présentation éditeur
Elle fut l’amie de Picasso, Braque, Léger, du Douanier Rousseau et de tant d’autres. Elle fut surtout l’amante passionnée de Guillaume Apollinaire et d’Henri-Pierre Roché, qui s’inspirera d’elle pour son roman Jules et Jim. Elle aima des femmes, dont la styliste Nicole Groult, au risque de faire scandale. Elle participa au tourbillon du fameux Bateau Lavoir de la Butte Montmartre, « laboratoire central de la peinture » selon Max Jacob et creuset de l’art moderne au début du XXe siècle.
Fantasque, tumultueuse, éprise de beauté et de créativité, Marie Laurencin, fille d’une brodeuse du Cotentin et d’un père bourgeois qui ne la reconnut pas mais dont elle reçut une bonne éducation, dut braver le destin pour devenir peintre. Admise dans le milieu si masculin de l’art, elle reçut dans son atelier bien des personnalités de son époque – dont Coco Chanel, Duras ou Yourcenar – et fit de sa peinture, toute de couleurs tendres et d’harmonie, une féerie.
A travers sa vie et ses amours se dessine la révolution de l’Art, de la littérature et du théâtre du siècle dernier. C’est à cette personnalité multiple qu’Isaure de Saint Pierre consacre ce roman qui nous plonge dans l’intimité d’une femme libre.