Les enquêtes de Lady Hardcastle : Petits meurtres en campagne
édirion : City éditions - 336 pages
Présentation de l’éditeur :
Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.
Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curieuse de nature, n’y croit pas et elle décide de prendre les choses en main. D’autant que les policiers locaux n’ont pas l’air très futés.
Lady Hardcastle et Florence plongent dans les nombreuses rivalités et les intrigues de leur village d’adoption. Et tout se complique lorsqu’un autre meurtre est commis… Pour les deux détectives amateurs, le tea time attendra, car une chose est certaine : la vie à la campagne n’a rien d’un long fleuve tranquille
Mon avis :
J’ai découvert cet auteur par hasard, dans le nouveau rayon « cosy mystery » de ma librairie – oui, les cosy mystery sont devenus si nombreux, tellement à la mode, comme les polars nordiques en leur temps, qu’un panneau entier, ou une table, leur est consacré.
Lady Hardcastle, après une existence des plus mouvementée, dont une partie fut vécue en Asie, s’installe dans un petit village anglais, calme et tranquille. Pour peu de temps. A peine est-elle installée, à peine effectue-t-elle une promenade dans les bois avec Florence, sa femme de chambre/gouvernante/dame de compagnie/assistante/meilleure amie qu’elles découvrent un cadavre, un jeune homme qui s’est pendu dans les bois. Oui, l’événement est tragique, d’autant plus que, très vite, il apparaît que le jeune homme a été assassiné, son « suicide » n’est qu’une mise en scène destinée à cacher la véritable cause de la mort. Lady Hardcastle, qui a de sérieux doutes sur la police locale, enquête donc, avec l’aide de Florence.
Il faut dire que les deux femmes ont de quoi largement s’ennuyer. Les hoberaux locaux sont… ennuyeux. Les industriels locaux sont…. ennuyeux. Justement, la fille de l’un est fiancée au fils de l’autre, chaque famille apportant à l’autre ce qu’elle ne possède pas – l’argent, un titre de noblesse.
Dans cette lecture, très facile je dois le dire (je l’ai lu en trois heures), ce n’est pas tant l’enquête qui est intéressante que la galerie de personnages et le style. L’humour caustique est omniprésent – c’est Florence la narratrice, et elle n’épargne personne, pas même lady Hardcastle, qui le prend plutôt bien – et nous découvrons tout un monde fort intéressant. Le lecteur passe plus de temps avec les domestiques, qui sont sans pitié pour les petites manies de leurs maîtres, qu’avec ceux-ci, qui cachent mal leur snobisme sous le vernis des bonnes manières mondaines. Mention spéciale pour l’inénarrable et ennuyeux militaire, tout droit venu des Indes, qui ne comprend pas qu’une femme comme lady Hardcastle ait pu vivre seule aux Indes après son veuvage. Oui, elle a pu, elle a même réussi à survivre à l’assassinat de son mari, c’est dire.
Enquêter dans la campagne anglaise n’est pas sans danger, comme le rappelle le policier chargé de l’enquête, et de beaucoup d’autres enquêtes nettement moins bucoliques. Sauver les apparences, c’est une chose, gratter pour voir ce qui se passe et découvrir la vérité, s’en est une autre, pas forcément drôle et reposante.
Je sais d’ors et déjà que je lirai les deux tomes suivants (le tome 3 doit paraître en septembre).
édirion : City éditions - 336 pages
Présentation de l’éditeur :
Veuve excentrique au passé secret, Lady Hardcastle quitte Londres pour s’installer à la campagne. Accompagnée de Florence, sa femme de chambre qui pratique avec assiduité les arts martiaux, elle compte y trouver le repos, loin de la vie trépidante menée dans les colonies de l’empire britannique.
Mais la campagne peut vite se révéler pleine de surprises, notamment lorsque les deux compères découvrent un cadavre pendu à un arbre. Suicide ? Lady Hardcastle, curieuse de nature, n’y croit pas et elle décide de prendre les choses en main. D’autant que les policiers locaux n’ont pas l’air très futés.
Lady Hardcastle et Florence plongent dans les nombreuses rivalités et les intrigues de leur village d’adoption. Et tout se complique lorsqu’un autre meurtre est commis… Pour les deux détectives amateurs, le tea time attendra, car une chose est certaine : la vie à la campagne n’a rien d’un long fleuve tranquille
Mon avis :
J’ai découvert cet auteur par hasard, dans le nouveau rayon « cosy mystery » de ma librairie – oui, les cosy mystery sont devenus si nombreux, tellement à la mode, comme les polars nordiques en leur temps, qu’un panneau entier, ou une table, leur est consacré.
Lady Hardcastle, après une existence des plus mouvementée, dont une partie fut vécue en Asie, s’installe dans un petit village anglais, calme et tranquille. Pour peu de temps. A peine est-elle installée, à peine effectue-t-elle une promenade dans les bois avec Florence, sa femme de chambre/gouvernante/dame de compagnie/assistante/meilleure amie qu’elles découvrent un cadavre, un jeune homme qui s’est pendu dans les bois. Oui, l’événement est tragique, d’autant plus que, très vite, il apparaît que le jeune homme a été assassiné, son « suicide » n’est qu’une mise en scène destinée à cacher la véritable cause de la mort. Lady Hardcastle, qui a de sérieux doutes sur la police locale, enquête donc, avec l’aide de Florence.
Il faut dire que les deux femmes ont de quoi largement s’ennuyer. Les hoberaux locaux sont… ennuyeux. Les industriels locaux sont…. ennuyeux. Justement, la fille de l’un est fiancée au fils de l’autre, chaque famille apportant à l’autre ce qu’elle ne possède pas – l’argent, un titre de noblesse.
Dans cette lecture, très facile je dois le dire (je l’ai lu en trois heures), ce n’est pas tant l’enquête qui est intéressante que la galerie de personnages et le style. L’humour caustique est omniprésent – c’est Florence la narratrice, et elle n’épargne personne, pas même lady Hardcastle, qui le prend plutôt bien – et nous découvrons tout un monde fort intéressant. Le lecteur passe plus de temps avec les domestiques, qui sont sans pitié pour les petites manies de leurs maîtres, qu’avec ceux-ci, qui cachent mal leur snobisme sous le vernis des bonnes manières mondaines. Mention spéciale pour l’inénarrable et ennuyeux militaire, tout droit venu des Indes, qui ne comprend pas qu’une femme comme lady Hardcastle ait pu vivre seule aux Indes après son veuvage. Oui, elle a pu, elle a même réussi à survivre à l’assassinat de son mari, c’est dire.
Enquêter dans la campagne anglaise n’est pas sans danger, comme le rappelle le policier chargé de l’enquête, et de beaucoup d’autres enquêtes nettement moins bucoliques. Sauver les apparences, c’est une chose, gratter pour voir ce qui se passe et découvrir la vérité, s’en est une autre, pas forcément drôle et reposante.
Je sais d’ors et déjà que je lirai les deux tomes suivants (le tome 3 doit paraître en septembre).