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2 participants

    BRINGER, Rodolphe

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    Message  Nina Lun 9 Aoû 2021 - 13:00

    BRINGER, Rodolphe 51a64o10

    Mon crime
    Oxymoron édition – 84 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Je suis un assassin ! J’ai tué un homme ! Nul n’en a jamais rien su ! Personne ne le saura jamais ! Il y a bien longtemps de cela… Je n’ai aucun remords de mon crime ! Seulement une sorte d’angoisse quand je pense à toutes les émotions par lesquelles j’ai passé !… Et c’est pour cela que je veux écrire cette effroyable histoire afin de m’en décharger sur le papier. Il me semble que lorsque je l’aurai ainsi contée, mon esprit en sera débarrassé et que je n’y penserai plus !… Car c’est comme une hantise qui trop souvent m’accable…

    Mon avis :

    Depuis décembre 2020, j’aime à me plonger dans la littérature fasciculaire, ces romans populaires qui ont précédé la création du livre de poche. Rodolphe Bringer (1871-1943) était journaliste, il travailla notamment pour l’Humanité et pour le Canard Enchaîné.

    Mon crime est pour moi un véritable exercice de style réussi. Dès le début, nous savons que nous lisons la confession d’un meurtrier. Pourtant, de nombreuses questions sont en suspens : qui a-t-il tué ? Pourquoi ? Comment a-t-il réussi à échapper à la justice ? Toutes ses questions auront une réponse, en dépit du format court adopté.

    J’ai aimé le style enlevé de ce récit. J’ai aimé aussi l’aspect un peu amoral du récit. C’est une chose d’échapper à la justice, et même de mener une vie ordinaire après avoir commis un crime. Cela en aurait été un autre de laisser payer un innocent à sa place.

    Je ne dis pas que la police en prend un peu pour son grade dans ce récit. Je dis simplement que le brillant inspecteur Cardon – son devenir nous renseigne sur la réussite de sa carrière – enquête uniquement à charge, sans trop chercher si quelqu’un d’autres aurait pu commettre le crime. Heureusement qu’un vaillant journaliste était là pour le remettre sur le chemin de la vérité !

    Récit court, je me répète, et pourtant, il nous parlera de la guerre, qui a changé bien des choses. Il nous parlera aussi de ceux qui tentent de sortir de la pauvreté, et peinent à y parvenir. Même le narrateur fut, autrefois, obligé de mettre des objets en gage pour voir venir. Alors que dire de ceux qui compte avant tout sur le hasard (les courses de chevaux) pour s’enrichir ? Leur situation n’est pas près de s’améliorer.

    Mon crime – un récit policier agréable à lire.
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 10 Aoû 2021 - 9:01

    merci Nina pour cette présentation, c'est toujours intéressant de redécouvrir certains livres qui ont fait les bases du genre et de constater le contexte, l'évolution
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    Message  Nina Mar 10 Aoû 2021 - 10:21

    Merci Pinky pour ta visite.
    Oui ! De plus, c'était une littérature très contraignante, les auteurs se devaient de faire tenir leurs intrigues en un nombre maximum de signes. Certains, comme Rodolphe Bringer ou René Byzance y parviennent très bien. Pour d'autres, c'est plus compliqué.
    Nina
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    Message  Nina Dim 12 Déc 2021 - 1:09

    BRINGER, Rodolphe 51dcz210

    Un homme volatilisé
    Oxymoron édition - 92 pages

    Présentation de l’éditeur :

    En fin d’après-midi, Gaston Boudouran, un riche négociant en bois, disparaît, à vélo, sur la route qui mène de Pierrelatte à Saint-Andéol. Le mystère s’épaissit quand la bicyclette de l’homme volatilisé est retrouvée près du cadavre d’une femme inconnue. Le Commissaire ROSIC, chargé de l’enquête, penche très rapidement pour un rapt crapuleux, notamment, après avoir appris que Boudouran venait de retirer cent mille francs au guichet de sa banque et que ce dernier n’a pas été aperçu par le cantonnier travaillant toute la journée sur la fameuse route.

    Mon avis :

    Tout va bien, Rosic est là, Rosic qui « avait débrouillé des énigmes autrement inextricable que la volatilisation de M. Boudouran ».

    Mais revenons au commencement de cette énigme.

    Gaston Boudouran est un homme jeune, qui a été très éprouvé par la guerre – comme beaucoup d’hommes de sa génération. Son entreprise est prospère. Il est marié, à une jeune orpheline. Ce mariage a été « arrangé », c’est à dire qu’il a demandé à un proche de lui présenter une jeune fille qui pourrait devenir sa femme, qui accepterait de vivre dans une maison assez isolée, auprès d’un négociant en bois tout aussi solitaire. Ma foi, ce mariage semble sans nuage. Puis, un jour, Gaston Boudouran disparaît, comme cela, sur la route qui le ramenait chez lui. Comme est-ce possible, à une heure où les champs alentours étaient remplis d’ouvriers agricoles en plein travail – sans oublier le cantonnier qui jure ne pas l’avoir vu. Certes, il avait sur lui une belle somme d’argent, mais personne ne pouvait être au courant – belle somme qui était loin d’être la totalité de sa fortune. Le mystère s’épaissit encore plus quand sa bicyclette est retrouvé près du corps d’une femme assassinée. Celle-ci, arrivée depuis peu dans la région, séjournait à l’hôtel et n’a pas laissé derrière elle des indices permettant de l’identifier. Que faisait-elle là ? Pourquoi la tuer ? Rosic n’est pas au bout de ses surprises.

    C’est la première fois que je rencontre cet enquêteur, et je dois dire qu’il est vraiment original. D’abord, il a une très bonne réputation – comme beaucoup d’enquêteurs de la littérature populaire. Mais, surtout, il reçoit un coup de pouce, pour ne pas dire un énorme coup de main, de son ennemi juré, Vix. Non, Vix n’est pas un « méchant », il vit de ses rentes, et il n’aime rien tant que donner un coup de main à ses amis. Par exemple, dans cette enquête, il séjourne chez un ami dont il n’a rien moins que sauver la tête, lors d’une précédente enquête. Ici, eh bien, il résout tout simplement le triple mystère (oui, une seconde disparition a lieu) et, grand seigneur, laisse Rosic faire ce qu’il veut avec ses conclusions. A-t-il raison ? Oui. Comme souvent (oui, j’en dévoile tout de même un peu) la solution est à chercher dans le passé des victimes, passé fort tourmenté et tumultueux. J’ai aimé me retrouver plonger dans une époque que je n’ai certes pas connu, mais dont j’ai beaucoup entendu parler par ma grand-mère.

    Note : déjà, à cette époque, l’on se plaignait du changement d’heures, et l’on n’était pas décidé à suivre !
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 14 Déc 2021 - 9:35

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mar 14 Déc 2021 - 13:11

    Merci Pinky pour ta visite.

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