L'éveil des sorcières, tome 1 : l'Apprentissage de Nora
édition Scrinéo - 256 pages
Présentation de l’éditeur :
Vous ne devinerez jamais ce qui m’est arrivé ! Après avoir causé un tremblement de terre à l’école, j’ai découvert que j’étais une sorcière ! Moi, Nora ! J’ai donc commencé mon apprentissage avec deux autres élèves, Maelys et Rajan, et Mme Wàn, ma prof de musique. Et oui, elle aussi c’est une sorcière, je ne m’en serais jamais doutée ! Et puis, on a aussi découvert qu’un groupe de garçons de notre collège avaient mis en place un jeu hyper sexiste. Alors, on a décidé de se servir de nos pouvoirs pour leur donner une bonne leçon… Suis les premiers pas de Nora en sorcellerie, aux côtés de Maelys et Rajan, dans une histoire bourrée de tendresse, de solidarité et d’humour !
Mon avis :
Parfois, quand je commence à rédiger un avis, je me demande si les auteurs, les autrices dont j’ai lu les livres ont de l’humour. J’espère que c’est le cas !
Je conseillerai de lire ce livre parallèlement à Les tribulations d’Esther Parmentier, sorcière stagiaire tome 2 de Maëlle Desard. Autant l’un peut faire dire qu’être sorcière n’est pas de tout repos, autant le second peut faire dire… eh bien que ce n’est pas de tout repos non plus ! Mais la vie d’une fille est-elle de tout repos ? Vous avez deux heures, je ramasse les copies juste après !
Je ne vous cache pas que la lecture de ce livre a réveillé en moi de mauvais souvenirs, et que certains passages furent difficiles à lire. Ceux qui parlent du harcèlement. Le poids porte toujours, en 2021, sur les filles. Pour ceux qui vivraient au pays des Bisounours (beau pays, je rêve d’y vivre, mais je ne serai pas moi) et diraient : « non, ce n’est pas vrai » ou « non, le harcèlement n’existe pas/plus », je leur dirai non qu’ils ont de la chance de vivre ainsi, mais qu’ils ne sont pas assez attentifs à ce qui les entoure. Bien sûr, la solution miracle sera répétée : en parler aux adultes. Oui, l’héroïne en parlera mais ils minimisent ce qui s’est passé, rejettent la faute sur la victime (un classique) ou ne prévoient rien. Après tout, ce que l’on ne voit pas n’existe pas. Attention ! Parler, c’est très bien, si l’on parle à quelqu’un qui peut trouver des solutions. Et Nora en trouvera, secondée par Maelys et Rajan.
Vous l’aurez compris, ce livre sur la sorcellerie ne parle pas que de sorcellerie. Il n’affirme pas non plus que la sorcellerie résout tous les problèmes. Le fait de découvrir, d’apprivoiser et d’utiliser ses pouvoirs est un des éléments du livre, et si le lecteur découvre des points importants sur Nora et les autres sorcier.es, il reste heureusement une part de mystère – de quoi faire travailler l’imaginaire des lecteurs, jeunes ou moins jeunes.
J’allais presque oublier : l’héroïne est née dans une famille homoparentale. C’est un fait, ce n’est pas le coeur de l’intrigue, elle n’a pas besoin de le réexpliquer à chaque fois qu’elle croise un nouveau personnage. Ces familles existent depuis très longtemps dans la vie, elles sont plus rares dans les romans, encore plus dans les romans de littérature jeunesse.
J’allais presque oublier (bis) : la couverture bleue est très jolie. Deux autres tomes sont déjà prévus, il est évident que je les lirai avec plaisir.
édition Scrinéo - 256 pages
Présentation de l’éditeur :
Vous ne devinerez jamais ce qui m’est arrivé ! Après avoir causé un tremblement de terre à l’école, j’ai découvert que j’étais une sorcière ! Moi, Nora ! J’ai donc commencé mon apprentissage avec deux autres élèves, Maelys et Rajan, et Mme Wàn, ma prof de musique. Et oui, elle aussi c’est une sorcière, je ne m’en serais jamais doutée ! Et puis, on a aussi découvert qu’un groupe de garçons de notre collège avaient mis en place un jeu hyper sexiste. Alors, on a décidé de se servir de nos pouvoirs pour leur donner une bonne leçon… Suis les premiers pas de Nora en sorcellerie, aux côtés de Maelys et Rajan, dans une histoire bourrée de tendresse, de solidarité et d’humour !
Mon avis :
Parfois, quand je commence à rédiger un avis, je me demande si les auteurs, les autrices dont j’ai lu les livres ont de l’humour. J’espère que c’est le cas !
Je conseillerai de lire ce livre parallèlement à Les tribulations d’Esther Parmentier, sorcière stagiaire tome 2 de Maëlle Desard. Autant l’un peut faire dire qu’être sorcière n’est pas de tout repos, autant le second peut faire dire… eh bien que ce n’est pas de tout repos non plus ! Mais la vie d’une fille est-elle de tout repos ? Vous avez deux heures, je ramasse les copies juste après !
Je ne vous cache pas que la lecture de ce livre a réveillé en moi de mauvais souvenirs, et que certains passages furent difficiles à lire. Ceux qui parlent du harcèlement. Le poids porte toujours, en 2021, sur les filles. Pour ceux qui vivraient au pays des Bisounours (beau pays, je rêve d’y vivre, mais je ne serai pas moi) et diraient : « non, ce n’est pas vrai » ou « non, le harcèlement n’existe pas/plus », je leur dirai non qu’ils ont de la chance de vivre ainsi, mais qu’ils ne sont pas assez attentifs à ce qui les entoure. Bien sûr, la solution miracle sera répétée : en parler aux adultes. Oui, l’héroïne en parlera mais ils minimisent ce qui s’est passé, rejettent la faute sur la victime (un classique) ou ne prévoient rien. Après tout, ce que l’on ne voit pas n’existe pas. Attention ! Parler, c’est très bien, si l’on parle à quelqu’un qui peut trouver des solutions. Et Nora en trouvera, secondée par Maelys et Rajan.
Vous l’aurez compris, ce livre sur la sorcellerie ne parle pas que de sorcellerie. Il n’affirme pas non plus que la sorcellerie résout tous les problèmes. Le fait de découvrir, d’apprivoiser et d’utiliser ses pouvoirs est un des éléments du livre, et si le lecteur découvre des points importants sur Nora et les autres sorcier.es, il reste heureusement une part de mystère – de quoi faire travailler l’imaginaire des lecteurs, jeunes ou moins jeunes.
J’allais presque oublier : l’héroïne est née dans une famille homoparentale. C’est un fait, ce n’est pas le coeur de l’intrigue, elle n’a pas besoin de le réexpliquer à chaque fois qu’elle croise un nouveau personnage. Ces familles existent depuis très longtemps dans la vie, elles sont plus rares dans les romans, encore plus dans les romans de littérature jeunesse.
J’allais presque oublier (bis) : la couverture bleue est très jolie. Deux autres tomes sont déjà prévus, il est évident que je les lirai avec plaisir.