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DEGHELT Frédérique
armorick- ML
- Message n°26
Re: DEGHELT Frédérique
Je suis en train de le lire, et arrivée à la moitié, maintenant je me demande si je dois aller lire la fin .....avant de continuer
Pinky- M
- Message n°27
Re: DEGHELT Frédérique
que néni, tu dois continuer sans lire la fin avant... c'est nouveau ça !
armorick- ML
- Message n°28
Re: DEGHELT Frédérique
Tu as raison d'autant que la fin est triste, alors je continue
Keana- ML
- Message n°30
Re: DEGHELT Frédérique
Merci Ahotep pour cet avis qui donne envie de lire ce livre.
Pinky- M
- Message n°31
Re: DEGHELT Frédérique
LA NONNE ET LE BRIGAND
Roman, édité chez Acte Sud en février 2013
352 pages
Résumé
Est-ce par défi, par goût du risque, ou pour mettre à distance une passion envahissante que Lysange accepte l'étrange invitation de Tomas ? En posant ses valises face à la mer, dans la maison du vieil homme, elle ne se doute pas que son voyage ne fait que commencer. Dans la bibliothèque, elle découvre le journal intime de soeur Madeleine, une très jeune religieuse envoyée en mission au Brésil dans les années 1950, et dont la vocation s'est trouvée perturbée par le séduisant Angel.
Confrontée à l'absence de son amant, aux secrets de Tomas et à la lecture des notes pudiques de Madeleine, Lysange voit ses certitudes ébranlées et sa vision de l'amour transformée.
La force de La Nonne et le Brigand est insufflée par le murmure brûlant du désir qui porte deux audacieuses à la frontière d'elles-mêmes, dans un roman sensuel et tourmenté.
Après avoir été journaliste et réalisatrice de télévision, Frédérique Deghelt consacre désormais son temps à l'écriture. Elle est notamment l'auteur chez Actes Sud de La Vie d'une autre (2007 ; porté à l'écran en 2012 par Sylvie Testud, avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz) et de La Grand-Mère de Jade (2009).
Mon ressenti
C’est l’histoire de deux voix, deux cœurs de femmes que j’ai suivi avec bonheur dans leur compréhension de leur rencontre avec un homme qui changera à jamais leur destiné. C’est avec brio que Frédérique construit son livre autour de deux histoires d’amour qui se répondent en résonance. Ces deux femmes vont petit à petit faire une autre rencontre, la leur et faire une découverte merveilleuse : leur lien qui les unit depuis si longtemps.
Bien sûr, les histoires d’amour finissent toujours de façon attendues mais la force du livre c’est d’être tout autant surpris par ce qui se passe dans ce dénouement inattendu. Bien sûr, le bouillonnement intérieur, la passion qui déchire avec ravissement ou peur que ses femmes ressentent, viennent faire écho à nos histoires passionnelles. Cela vient nous confronter nous aussi autour de notre propre positionnement ou questionnement.
Ces histoires d’amour ne seraient rien sans ces hommes qui vibrent tout autant dans ce livre et nous livrent à leur manière une belle partition.
Petit bémol parfois à mon sens, quelques longueurs par ci par là, pour le reste les émotions parlent d’elles-mêmes, soyez à l’écoute de vous-même.
Roman, édité chez Acte Sud en février 2013
352 pages
Résumé
Est-ce par défi, par goût du risque, ou pour mettre à distance une passion envahissante que Lysange accepte l'étrange invitation de Tomas ? En posant ses valises face à la mer, dans la maison du vieil homme, elle ne se doute pas que son voyage ne fait que commencer. Dans la bibliothèque, elle découvre le journal intime de soeur Madeleine, une très jeune religieuse envoyée en mission au Brésil dans les années 1950, et dont la vocation s'est trouvée perturbée par le séduisant Angel.
Confrontée à l'absence de son amant, aux secrets de Tomas et à la lecture des notes pudiques de Madeleine, Lysange voit ses certitudes ébranlées et sa vision de l'amour transformée.
La force de La Nonne et le Brigand est insufflée par le murmure brûlant du désir qui porte deux audacieuses à la frontière d'elles-mêmes, dans un roman sensuel et tourmenté.
Après avoir été journaliste et réalisatrice de télévision, Frédérique Deghelt consacre désormais son temps à l'écriture. Elle est notamment l'auteur chez Actes Sud de La Vie d'une autre (2007 ; porté à l'écran en 2012 par Sylvie Testud, avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz) et de La Grand-Mère de Jade (2009).
Mon ressenti
C’est l’histoire de deux voix, deux cœurs de femmes que j’ai suivi avec bonheur dans leur compréhension de leur rencontre avec un homme qui changera à jamais leur destiné. C’est avec brio que Frédérique construit son livre autour de deux histoires d’amour qui se répondent en résonance. Ces deux femmes vont petit à petit faire une autre rencontre, la leur et faire une découverte merveilleuse : leur lien qui les unit depuis si longtemps.
Bien sûr, les histoires d’amour finissent toujours de façon attendues mais la force du livre c’est d’être tout autant surpris par ce qui se passe dans ce dénouement inattendu. Bien sûr, le bouillonnement intérieur, la passion qui déchire avec ravissement ou peur que ses femmes ressentent, viennent faire écho à nos histoires passionnelles. Cela vient nous confronter nous aussi autour de notre propre positionnement ou questionnement.
Ces histoires d’amour ne seraient rien sans ces hommes qui vibrent tout autant dans ce livre et nous livrent à leur manière une belle partition.
Petit bémol parfois à mon sens, quelques longueurs par ci par là, pour le reste les émotions parlent d’elles-mêmes, soyez à l’écoute de vous-même.
Jo19lyne- ML
- Message n°34
Re: DEGHELT Frédérique
La grand-mère de Jade
Tout a déjà été dit dans les commentaires précédents...
Merveilleuses histoires que celles vécues par cette grand-mère Mamoune et sa petite fille Jade.Il y a l'amour filiale, l'amour de la littérature et les rencontres amoureuses pour une écriture simple et authentique.
Mamoune: "Je suis entrée dans les livres par effraction, sans l'instruction qui donne le goût et l'aptitude à la lecture. En ouvrant des livres, j'ai choisi la pire chose qu'une femme de mon milieu puisse faire. J'ai contemplé le monde qui m'était interdit..."
Tirée du livre, citation d'Alberto Manguel: "Je suis convaincu que nous continuerons à lire aussi longtemps que nous persisterons à nommer le monde qui nous entoure."
Jade: "attends Mamoune, juste le temps d'activer le silence et je goûte à tes brioches... Depuis que j'ai trente ans, je pense que j'ai peut-être franchi la moitié de mon existence... Si la deuxième partie se met à courir aussi vite que la première, j'en aurai vite terminé avec
ma vie... C'est, je crois, dans ces pensées que se trouve mon envie d'écrire. Quelque chose se dit dans l'ombre et m'oblige à déverser sur des pages des images, des émotions, des questions dont personne ne veut entendre parler mais que les gens lisent dans les vies de personnages fictifs..."
Magnifique roman, deux vies de femmes qui sont réunies, le passé et le présent.
Tout a déjà été dit dans les commentaires précédents...
Merveilleuses histoires que celles vécues par cette grand-mère Mamoune et sa petite fille Jade.Il y a l'amour filiale, l'amour de la littérature et les rencontres amoureuses pour une écriture simple et authentique.
Mamoune: "Je suis entrée dans les livres par effraction, sans l'instruction qui donne le goût et l'aptitude à la lecture. En ouvrant des livres, j'ai choisi la pire chose qu'une femme de mon milieu puisse faire. J'ai contemplé le monde qui m'était interdit..."
Tirée du livre, citation d'Alberto Manguel: "Je suis convaincu que nous continuerons à lire aussi longtemps que nous persisterons à nommer le monde qui nous entoure."
Jade: "attends Mamoune, juste le temps d'activer le silence et je goûte à tes brioches... Depuis que j'ai trente ans, je pense que j'ai peut-être franchi la moitié de mon existence... Si la deuxième partie se met à courir aussi vite que la première, j'en aurai vite terminé avec
ma vie... C'est, je crois, dans ces pensées que se trouve mon envie d'écrire. Quelque chose se dit dans l'ombre et m'oblige à déverser sur des pages des images, des émotions, des questions dont personne ne veut entendre parler mais que les gens lisent dans les vies de personnages fictifs..."
Magnifique roman, deux vies de femmes qui sont réunies, le passé et le présent.
Pinky- M
- Message n°35
Re: DEGHELT Frédérique
contente que tu ais apprécié Jo19lyne. Comment as-tu vécu la fin ?
Jo19lyne- ML
- Message n°36
Re: DEGHELT Frédérique
La fin, surprenante... Je me suis demandée si je n'avais pas zappée un petit moment...
Pinky- M
- Message n°37
Re: DEGHELT Frédérique
même réaction pour moi, j'ai relu donc les derniers chapitres
Jo19lyne- ML
- Message n°38
Re: DEGHELT Frédérique
En début de roman, aucun élément ne permet d'envisager ce style de construction. C'est une écriture particulière, et je me demande si le travail de l'écrivain est bien terminé. Pour moi, ma lecture a un goût d'inachevé.
Pinky- M
- Message n°39
Re: DEGHELT Frédérique
pas pour moi, la boucle est bouclée... Elle a réussi, Jade explique simplement le lent processus par lequel elle est passée pour devenir écrivain. C'est une belle façon de rendre hommage à quelqu'un et de le remercier pour le bout de chemin fait ensemble
Pinky- M
- Message n°40
Re: DEGHELT Frédérique
LES BRUMES DE L'APPARENCE
Roman, édité chez Acte Sud en mars 2014
372 pages
Résumé
Quand un notaire de province lui annonce qu’elle hérite d’une masure au milieu de nulle part dans l’isolement d’une forêt, décidée dans l’instant à s’en débarrasser, Gabrielle (parisienne, quarante ans) s’élance sur les routes de France pour rejoindre l’inattendu lieu-dit, signer sans état d’âme actes de propriété et autres mandats de mise en vente, agir avec rigueur et efficacité.
Un paysage, un enchevêtrement d’arbres et de ronces à l’abandon, où se trouve blottie depuis des décennies une maison dont une seule pièce demeure à l’abri du ciel, dix hectares alentour, traversés par le bruissement d’une rivière et d’une nature dévorante. Tel est le territoire que découvre Gabrielle, insensible à la beauté étrange, voire menaçante, des lieux, après des heures de route.
Contrainte de passer la nuit sur place, isolée, sans réseau téléphonique, Gabrielle s’endort sans avoir peur. Mais son sommeil est peuplé de rêves, d’odeurs de fleurs blanches et de présences.
Dans les jours qui suivent, toutes sortes de circonstances vont l’obliger à admettre ce qu’elle refuse de croire : certains lieux, certaines personnes peuvent entretenir avec l’au-delà une relation particulière. Gabrielle en fait désormais partie : elle se découvre médium.
De livre en livre, Frédérique Deghelt interroge notre désir d’une autre vie, explore les énigmes de notre perception, dévoile ce qui en nous soudain libère le passage entre la rationalité et l’autre rive.
Un roman jubilatoire, profond et inquiétant.
Mon ressenti
L’héritage est toujours un moment clé dans la vie de chacun : pas dans le sens financier mais dans la remise en perspective des places des uns et des autres membres d’une même famille. C’est souvent à ce moment que des conflits éclatent, que des secrets se lèvent… Si la famille est importante dans ces moments, il y a un chemin que l’on fait seul(e), celui de ce que nous sommes.
Gabrielle est une femme bien installée comme on dit, elle a tout pour être heureuse et c’est d’une main de maitre qu’elle compte régler et se débarrasser au plus vite de cette maison qu’elle hérite.
Pourtant les circonstances font faire qu’elle devra rester plus longtemps et l’on ne vend pas aussi facilement que cela une maison qui semble-t-il est maléfique. Pendant ce temps, elle va découvrir ce domaine et la magie de celui-ci. AU fur et à mesure, qu’elle découvre, elle s’ouvre à d’autres perceptions d’elle-même et découvre la branche de sa famille maternelle. Elle se découvre. Parallèlement à cela, l’auteur mêle habilement l’ésotérisme et culture ancestrale et moderne, entre croyances et malédictions, entre malaise et remise en cause.
Si Gabrielle fait ce voyage intérieur, le lecteur l’accompagne pleinement. Celle que je suis est tombée amoureuse de cette petite rivière qui serpente entre les arbres et qui se dévoile uniquement pour les initiés ou les appelés.
J’ai un peu moins accrochée au déroulé de la fin du livre non pas parce que ce n’est pas bien écrit mais mon esprit cartésien et scientifique adhère moins. Je me suis sentie plus sceptique cependant sans rejeter le propos. J’ai déjà pu constater dans les maisons « abandonnées » dans lesquelles je me ballade parfois, que les ambiances ou les atmosphères ne sont pas les mêmes. JE ne parle pas du tout de malédiction ou de manifestations en tout genre … mais d’ambiance. Pour le reste, chacun fera sa propre analyse en fonction de ses croyances ou de ses ressentis.
Livre très agréable à découvrir
Roman, édité chez Acte Sud en mars 2014
372 pages
Résumé
Quand un notaire de province lui annonce qu’elle hérite d’une masure au milieu de nulle part dans l’isolement d’une forêt, décidée dans l’instant à s’en débarrasser, Gabrielle (parisienne, quarante ans) s’élance sur les routes de France pour rejoindre l’inattendu lieu-dit, signer sans état d’âme actes de propriété et autres mandats de mise en vente, agir avec rigueur et efficacité.
Un paysage, un enchevêtrement d’arbres et de ronces à l’abandon, où se trouve blottie depuis des décennies une maison dont une seule pièce demeure à l’abri du ciel, dix hectares alentour, traversés par le bruissement d’une rivière et d’une nature dévorante. Tel est le territoire que découvre Gabrielle, insensible à la beauté étrange, voire menaçante, des lieux, après des heures de route.
Contrainte de passer la nuit sur place, isolée, sans réseau téléphonique, Gabrielle s’endort sans avoir peur. Mais son sommeil est peuplé de rêves, d’odeurs de fleurs blanches et de présences.
Dans les jours qui suivent, toutes sortes de circonstances vont l’obliger à admettre ce qu’elle refuse de croire : certains lieux, certaines personnes peuvent entretenir avec l’au-delà une relation particulière. Gabrielle en fait désormais partie : elle se découvre médium.
De livre en livre, Frédérique Deghelt interroge notre désir d’une autre vie, explore les énigmes de notre perception, dévoile ce qui en nous soudain libère le passage entre la rationalité et l’autre rive.
Un roman jubilatoire, profond et inquiétant.
Mon ressenti
L’héritage est toujours un moment clé dans la vie de chacun : pas dans le sens financier mais dans la remise en perspective des places des uns et des autres membres d’une même famille. C’est souvent à ce moment que des conflits éclatent, que des secrets se lèvent… Si la famille est importante dans ces moments, il y a un chemin que l’on fait seul(e), celui de ce que nous sommes.
Gabrielle est une femme bien installée comme on dit, elle a tout pour être heureuse et c’est d’une main de maitre qu’elle compte régler et se débarrasser au plus vite de cette maison qu’elle hérite.
Pourtant les circonstances font faire qu’elle devra rester plus longtemps et l’on ne vend pas aussi facilement que cela une maison qui semble-t-il est maléfique. Pendant ce temps, elle va découvrir ce domaine et la magie de celui-ci. AU fur et à mesure, qu’elle découvre, elle s’ouvre à d’autres perceptions d’elle-même et découvre la branche de sa famille maternelle. Elle se découvre. Parallèlement à cela, l’auteur mêle habilement l’ésotérisme et culture ancestrale et moderne, entre croyances et malédictions, entre malaise et remise en cause.
Si Gabrielle fait ce voyage intérieur, le lecteur l’accompagne pleinement. Celle que je suis est tombée amoureuse de cette petite rivière qui serpente entre les arbres et qui se dévoile uniquement pour les initiés ou les appelés.
J’ai un peu moins accrochée au déroulé de la fin du livre non pas parce que ce n’est pas bien écrit mais mon esprit cartésien et scientifique adhère moins. Je me suis sentie plus sceptique cependant sans rejeter le propos. J’ai déjà pu constater dans les maisons « abandonnées » dans lesquelles je me ballade parfois, que les ambiances ou les atmosphères ne sont pas les mêmes. JE ne parle pas du tout de malédiction ou de manifestations en tout genre … mais d’ambiance. Pour le reste, chacun fera sa propre analyse en fonction de ses croyances ou de ses ressentis.
Livre très agréable à découvrir
Pinky- M
- Message n°41
Re: DEGHELT Frédérique
LIBERTANGO
Roman édité chez Acte Sud en mai 2016
316 pages
Résumé
Luis est né en 1935. D'origine espagnole, il vit à Paris avec ses parents et ses soeurs. Luis est handicapé, son côté gauche fonctionne mal, sa démarche est hésitante, sa diction souvent difficile. Dans cette famille ulcérée par la présence d'un enfant abîmé, Luis n'est porté par aucune confiance tutélaire. L'oreille collée au transistor, il s'échappe, grandit en écoutant, en découvrant l'enlacement des arpèges, la beauté des concertos, cantates et symphonies, et chaque partition lui devient peu à peu territoire de savoir. A vingt et un ans, seul sur les bords de Seine, Luis est soudain bouleversé par le son d'un bandonéon. Sa vie s'ouvre à l'avenir. "Je suis né à la plus pure proposition de l'univers, dira-t-il plus tard : celle de l'amour de la musique." Libertango est le roman le plus envoûtant de Frédérique Deghelt. Un livre d'allégresse qui génère et convoque l'émotion du beau, cette émotion que la musique retrouve en chacun de nous, même au pire de la guerre. Une émotion qui porte Luis et le sauve.
Mon ressenti
Que nous soyons amateurs de musique ou pas, que nous soyons musicien ou profane, l’histoire de Luis est universelle et nous touche forcément. Il est question de différence, d’être à part d’un groupe et d’être accrocher à un rêve.
Luis est handicapé, il a grandi dans une famille qui n’accepte pas ce fils qui n’en est pas un, à leurs yeux, c’est un poids. Il a grandi en s’accrochant à un rêve. J’aime beaucoup l’idée de ce qualificatif d’enfant abimé qui vient sonner et nous rappeler plusieurs niveaux d’interprétations possible.
Le livre est une très belle partition sur l’espoir, la volonté que nous portons tous en nous. Rien n’est impossible, peut-être, il suffit d’avoir de la ténacité, de croire en soi et de faire des rencontres qui peuvent modifier notre rapport au monde ou nous insuffler à nouveau la volonté d’avancer sur ce que nous avons choisi.
Au fil des pages, Luis nous livre son histoire, ses avancés, ses doutes, ses blessures et sa formidable envie de vivre pour partager avec nous et nous redonner à tous, des morceaux de musique. Il nous raconte et nous fait découvrir les auteurs des œuvres qu’il choisit. Ces œuvres interprétées viennent nous transpercer au travers de nos émotions. Luis y laisse sa patte. La musique nous accompagne, nous berce, nous enivre, nous fait chanter ou danser, nous rend heureux ou triste… Un art, un langage universel et communicatif, chacun d’entre nous y trouve son compte.
Frédérique a su encore une fois faire de ce livre une magistrale interprétation d’un univers particulier avec un personnage émouvant pour faire vibrer nos émotions. Un challenge réussi.
A découvrir
Roman édité chez Acte Sud en mai 2016
316 pages
Résumé
Luis est né en 1935. D'origine espagnole, il vit à Paris avec ses parents et ses soeurs. Luis est handicapé, son côté gauche fonctionne mal, sa démarche est hésitante, sa diction souvent difficile. Dans cette famille ulcérée par la présence d'un enfant abîmé, Luis n'est porté par aucune confiance tutélaire. L'oreille collée au transistor, il s'échappe, grandit en écoutant, en découvrant l'enlacement des arpèges, la beauté des concertos, cantates et symphonies, et chaque partition lui devient peu à peu territoire de savoir. A vingt et un ans, seul sur les bords de Seine, Luis est soudain bouleversé par le son d'un bandonéon. Sa vie s'ouvre à l'avenir. "Je suis né à la plus pure proposition de l'univers, dira-t-il plus tard : celle de l'amour de la musique." Libertango est le roman le plus envoûtant de Frédérique Deghelt. Un livre d'allégresse qui génère et convoque l'émotion du beau, cette émotion que la musique retrouve en chacun de nous, même au pire de la guerre. Une émotion qui porte Luis et le sauve.
Mon ressenti
Que nous soyons amateurs de musique ou pas, que nous soyons musicien ou profane, l’histoire de Luis est universelle et nous touche forcément. Il est question de différence, d’être à part d’un groupe et d’être accrocher à un rêve.
Luis est handicapé, il a grandi dans une famille qui n’accepte pas ce fils qui n’en est pas un, à leurs yeux, c’est un poids. Il a grandi en s’accrochant à un rêve. J’aime beaucoup l’idée de ce qualificatif d’enfant abimé qui vient sonner et nous rappeler plusieurs niveaux d’interprétations possible.
Le livre est une très belle partition sur l’espoir, la volonté que nous portons tous en nous. Rien n’est impossible, peut-être, il suffit d’avoir de la ténacité, de croire en soi et de faire des rencontres qui peuvent modifier notre rapport au monde ou nous insuffler à nouveau la volonté d’avancer sur ce que nous avons choisi.
Au fil des pages, Luis nous livre son histoire, ses avancés, ses doutes, ses blessures et sa formidable envie de vivre pour partager avec nous et nous redonner à tous, des morceaux de musique. Il nous raconte et nous fait découvrir les auteurs des œuvres qu’il choisit. Ces œuvres interprétées viennent nous transpercer au travers de nos émotions. Luis y laisse sa patte. La musique nous accompagne, nous berce, nous enivre, nous fait chanter ou danser, nous rend heureux ou triste… Un art, un langage universel et communicatif, chacun d’entre nous y trouve son compte.
Frédérique a su encore une fois faire de ce livre une magistrale interprétation d’un univers particulier avec un personnage émouvant pour faire vibrer nos émotions. Un challenge réussi.
A découvrir
Keana- ML
- Message n°42
Re: DEGHELT Frédérique
Une très belle leçon de vie que nous donne l'auteur par le biais de son personnage, j'aime beaucoup cette idée, que même si on est différents on peut vivre ses rêves, qu'on peut vivre comme tout le monde.
Merci Pinky ! Tu me donnes envie de le lire.
Merci Pinky ! Tu me donnes envie de le lire.
Pinky- M
- Message n°43
Re: DEGHELT Frédérique
merci Keana pour ta visite, si tu as l'occasion de le lire, c'est en effet une belle leçon de vie
peyrelong- ML
- Message n°44
DEGHELT Frédérique
La grand-mère de Jade
Frédérique Deghelt
Voici plusieurs semaines que j'ai lu ce magnifique roman. J'avais attendu pour poster mon ressenti afin de voir ce qu'il m'en reste une fois passée la palette d'émotions suscitée par la lecture.
Pour moi c'est un formidable roman d'amour : amour entre une grand-mère et sa petite-fille, amour de la vie, amour entre une femme et un homme quel que soit leur âge. Narration lumineuse faite avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Très belles pages sur la lecture et la création littéraire.
Quant à la fin, si elle peut paraître surprenant dans ce roman optimiste, elle est logique pour ce qui concerne la vraie vie
Frédérique Deghelt
Voici plusieurs semaines que j'ai lu ce magnifique roman. J'avais attendu pour poster mon ressenti afin de voir ce qu'il m'en reste une fois passée la palette d'émotions suscitée par la lecture.
Pour moi c'est un formidable roman d'amour : amour entre une grand-mère et sa petite-fille, amour de la vie, amour entre une femme et un homme quel que soit leur âge. Narration lumineuse faite avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Très belles pages sur la lecture et la création littéraire.
Quant à la fin, si elle peut paraître surprenant dans ce roman optimiste, elle est logique pour ce qui concerne la vraie vie
Pinky- M
- Message n°45
Re: DEGHELT Frédérique
merci Peyrelong pour cette présentation, je suis entièrement d'accord avec ton ressenti, un magnifique roman fêtant la vie et l'optimisme