Titre : Les indiens.
Auteur : Franck Prévost.
Illustrateur : Régis Lejonc.
Editeur : éditions l'Edune.
Nombre de pages : 58.
Quatrième de couverture :
Le ciel n'est pas souvent bleu dans la cité et il n'y a guère que Hakim pour chanter à tue-tête que son papa il est beau, que son papa c'est le soleil.
Hakim a trente-huit ans, il est un peu l'idiot du village.il est surtout l'Apache le plus drôle que les enfants connaissent ! Chaque jour, il vient jouer aux indiens avec ses camarades de CM2 jusqu'à cette terrible nuit.
Mon avis :
Ce livre fait partie de la sélection des dévoreurs de livres niveau 5e. Comme je n'ai pas eu l'occasion de le lire pendant les vacances, je l'ai découvert récemment. J'ai été averti que la narration était assez particulière, je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque.
Le récit mélange texte et image, sauf que, contrairement à un roman de littérature jeunesse ordinaire, les images n'illustrent pas le récit, elles prennent le relais et montrent ce qui ne pouvaient pas être dit.
Un exemple, le plus frappant : le narrateur rentre chez lui avec son père quand des coups de feu éclatent. Le père se jette alors sur lui pour le protéger. La scène, qui n'aura duré que dix minutes, s'étend sur quatre pages, soit quatre planches de dessin. La perception du temps est dilatée par la peur, le froid, l'attente, les sensations se font plus aiguës.
Ce n'est qu'au matin qu'il apprendra la tragique réalité : Hakim a été tué, lors d'un règlement de compte qui ne le concernait pas, qui ne concernait d'ailleurs qu'une poignée d'individus de la cité. La vie, ordinaire, que Franck Prévost avait si bien su rendre, et Régis Lejonc illustrer, est bouleversée par la douleur et la colère des enfants. Certes, les enfants pourront parler de ce qu'ils ont vécu, de ce qu'ils ont ressenti et la parole s'avère libératrice. Jusqu'à quel point ? Jusqu'à quand ? Ce sont ces deux questions que posent le dénouement.
Auteur : Franck Prévost.
Illustrateur : Régis Lejonc.
Editeur : éditions l'Edune.
Nombre de pages : 58.
Quatrième de couverture :
Le ciel n'est pas souvent bleu dans la cité et il n'y a guère que Hakim pour chanter à tue-tête que son papa il est beau, que son papa c'est le soleil.
Hakim a trente-huit ans, il est un peu l'idiot du village.il est surtout l'Apache le plus drôle que les enfants connaissent ! Chaque jour, il vient jouer aux indiens avec ses camarades de CM2 jusqu'à cette terrible nuit.
Mon avis :
Ce livre fait partie de la sélection des dévoreurs de livres niveau 5e. Comme je n'ai pas eu l'occasion de le lire pendant les vacances, je l'ai découvert récemment. J'ai été averti que la narration était assez particulière, je ne m'attendais pas à me prendre une telle claque.
Le récit mélange texte et image, sauf que, contrairement à un roman de littérature jeunesse ordinaire, les images n'illustrent pas le récit, elles prennent le relais et montrent ce qui ne pouvaient pas être dit.
Un exemple, le plus frappant : le narrateur rentre chez lui avec son père quand des coups de feu éclatent. Le père se jette alors sur lui pour le protéger. La scène, qui n'aura duré que dix minutes, s'étend sur quatre pages, soit quatre planches de dessin. La perception du temps est dilatée par la peur, le froid, l'attente, les sensations se font plus aiguës.
Ce n'est qu'au matin qu'il apprendra la tragique réalité : Hakim a été tué, lors d'un règlement de compte qui ne le concernait pas, qui ne concernait d'ailleurs qu'une poignée d'individus de la cité. La vie, ordinaire, que Franck Prévost avait si bien su rendre, et Régis Lejonc illustrer, est bouleversée par la douleur et la colère des enfants. Certes, les enfants pourront parler de ce qu'ils ont vécu, de ce qu'ils ont ressenti et la parole s'avère libératrice. Jusqu'à quel point ? Jusqu'à quand ? Ce sont ces deux questions que posent le dénouement.