Titre : Le plus vieux de la classe.
Auteur : Irène Cohen-Janca.
Editeur : Dacodac le Rouergue.
Nombre de pages : 68.
Quatrième de couverture :
"Rien ne s'est passé comme je le rêvais à cette rentrée des classes. Quand je suis arrivé, tous les regards étaient tournés ailleurs.Vers un drôle de spectacle : un vieux très très grand était planté au milieu de la cour.Il ressemblait à un bananier à l'écorce misérable, parce que ses habits étaient tout rapiécés.
A l'école de Tsévo, il arrive que des bêtes sauvages perturbent la classe et que les héros ne sachent pas lire.
Mon avis :
Ce roman a beau être bref (et je me plains souvent de la brièveté des oeuvres de littérature jeunesse), il est pourtant très complet, et devrait plaire aux enfants dès l'âge de neuf ans.
D'abord, il a le mérite de leur faire découvrir la vie, au Kenya, sa beauté (l'énumération des plantes, des animaux) mais aussi ses dangers, qui ne peuvent pas être imaginés par nos petits écoliers (ou alors, c'est qu'ils ont une imagination débordante). Ensuite, il leur est facile de s'identifier au narrateur. Même si John est kényan, ses désirs (plaire à la plus belle fille de l'école) et ses problèmes (une petite soeur casse-pied) sont ceux d'un enfant de leur âge qui voit sa rentrée des classes idéale bouleversée par la présence d'un nouvel élève très particulier.
Zéfania est adulte, pourtant il ne sait ni lire ni écrire. Quand les élèves énumèrent les métiers qu'ils voudraient faire quand ils seront grands, et qui sont parfois très fantaisistes, lui sait pourquoi il est retourné sur les bancs de l'école : devenir policier, et ainsi faire (mieux) vivre sa famille. Grâce à lui, les élèves vont découvrir ce qui se cache derrière la beauté de la faune et de la flore. Ils vont découvrir aussi que ce qu'ils tenaient pour acquis ou évident (aller à l'école, se soigner) ne l'est pas pour tous. John va mûrir aussi, car si lui a la chance d'étudier, ce n'est pas le cas de tous ses camarades. Comment vont réagir mes élèves en découvrant le sort de Sembéké ou de Margareth ?
A lire si vous voulez découvrir le Kenya avec des yeux d'enfants.
Auteur : Irène Cohen-Janca.
Editeur : Dacodac le Rouergue.
Nombre de pages : 68.
Quatrième de couverture :
"Rien ne s'est passé comme je le rêvais à cette rentrée des classes. Quand je suis arrivé, tous les regards étaient tournés ailleurs.Vers un drôle de spectacle : un vieux très très grand était planté au milieu de la cour.Il ressemblait à un bananier à l'écorce misérable, parce que ses habits étaient tout rapiécés.
A l'école de Tsévo, il arrive que des bêtes sauvages perturbent la classe et que les héros ne sachent pas lire.
Mon avis :
Ce roman a beau être bref (et je me plains souvent de la brièveté des oeuvres de littérature jeunesse), il est pourtant très complet, et devrait plaire aux enfants dès l'âge de neuf ans.
D'abord, il a le mérite de leur faire découvrir la vie, au Kenya, sa beauté (l'énumération des plantes, des animaux) mais aussi ses dangers, qui ne peuvent pas être imaginés par nos petits écoliers (ou alors, c'est qu'ils ont une imagination débordante). Ensuite, il leur est facile de s'identifier au narrateur. Même si John est kényan, ses désirs (plaire à la plus belle fille de l'école) et ses problèmes (une petite soeur casse-pied) sont ceux d'un enfant de leur âge qui voit sa rentrée des classes idéale bouleversée par la présence d'un nouvel élève très particulier.
Zéfania est adulte, pourtant il ne sait ni lire ni écrire. Quand les élèves énumèrent les métiers qu'ils voudraient faire quand ils seront grands, et qui sont parfois très fantaisistes, lui sait pourquoi il est retourné sur les bancs de l'école : devenir policier, et ainsi faire (mieux) vivre sa famille. Grâce à lui, les élèves vont découvrir ce qui se cache derrière la beauté de la faune et de la flore. Ils vont découvrir aussi que ce qu'ils tenaient pour acquis ou évident (aller à l'école, se soigner) ne l'est pas pour tous. John va mûrir aussi, car si lui a la chance d'étudier, ce n'est pas le cas de tous ses camarades. Comment vont réagir mes élèves en découvrant le sort de Sembéké ou de Margareth ?
A lire si vous voulez découvrir le Kenya avec des yeux d'enfants.