Deloria la légende des Frahmabores
338 pages édité chez Mnémos en mars 2006
Science Fiction
Résumé
Cela
fait plusieurs siècles que les hommes sont installés sur Deloria.
Depuis leur arrivée, ils n’ont eu de cesse de tenter de percer ses
énigmes. Celle des Geyns, un peuple doté d’une spiritualité complexe qui
attribue aux mots un véritable pouvoir et considère la mort comme une
renaissance ; celle des Mornes, ces menhirs dressés sur tout le
continent qui possèdent une force d’attraction infinie à laquelle rien
ne peut résister. Mais Deloria ne livre pas facilement ses secrets.
Aymoric de Boismaison, l’ambassadeur terrien et sa femme Beryline, Gary
Ulmerson, un xénologue chargé d’étudier les Mornes et Unger Thorn, le
capitaine de garnison, devront traverser de nombreuses épreuves avant de
soulever un pan du mystère qui entoure la légende des Frahmabores.
Mon avis
Passé
les premières pages pour rentrer sur un monde inconnu, créé de toute
pièce par l’auteur, passé la difficulté de s’approprier de nouveaux
mots, j’ai pris place sur cette planète. De magnifiques paysages, des
horizons variés et vastes… certaines descriptions m’ont fait penser au
Sahara…
Le lecteur suit en parallèle trois histoires : celle de
l’ambassadeur, qui est chargé des relations entre les hommes et les
autochtones mais qui est rongé par un mal qui lui efface petit à petit
ses souvenirs ; celle de Gary le scientifique accompagné Unger le
capitaine, deux esprits sensés collaborés mais qui ont des visions bien
différentes de Déloria et de ses habitants ; celle de Lynk le Geyn parti
en quête de la porteuse du mot…
J’ai découvert Déloria qui prend
vie au fur et à mesure de la lecture et qui révèle petit à petit ses
secrets… En tout cas, Déloria ou pas, l’auteur pose le problème du
savoir, de sa passation, de son apprentissage, du pouvoir qu’amène le
savoir…
C’est aussi une histoire autour de l’incompréhension
entre les peuples : est-ce que c’est la culture qui forge l’être ou
est-ce l’être qui fait la culture ? comment acquérons- nous une culture ?
Est-il suffisant de vivre pendant un certain nombre d’année avec un
peuple pour dire que je connais ce peuple et que je suis comme eux ? Où
faut-il naître à tel endroit pour dire que j’appartiens à tel peuple ou
culture ? Est-ce pour cela, que l’auteur ne répond pas à toutes les
questions et qu’il y a parfois des zones d’ombres quand il parle de
Lynk… je ne sais pas, je n’ai pas tout capté…
J’ai fait des liens aussi avec une partie de l’Histoire avec les invasions, la colonisation ou la décolonisation…
Une bonne histoire à découvrir
338 pages édité chez Mnémos en mars 2006
Science Fiction
Résumé
Cela
fait plusieurs siècles que les hommes sont installés sur Deloria.
Depuis leur arrivée, ils n’ont eu de cesse de tenter de percer ses
énigmes. Celle des Geyns, un peuple doté d’une spiritualité complexe qui
attribue aux mots un véritable pouvoir et considère la mort comme une
renaissance ; celle des Mornes, ces menhirs dressés sur tout le
continent qui possèdent une force d’attraction infinie à laquelle rien
ne peut résister. Mais Deloria ne livre pas facilement ses secrets.
Aymoric de Boismaison, l’ambassadeur terrien et sa femme Beryline, Gary
Ulmerson, un xénologue chargé d’étudier les Mornes et Unger Thorn, le
capitaine de garnison, devront traverser de nombreuses épreuves avant de
soulever un pan du mystère qui entoure la légende des Frahmabores.
Mon avis
Passé
les premières pages pour rentrer sur un monde inconnu, créé de toute
pièce par l’auteur, passé la difficulté de s’approprier de nouveaux
mots, j’ai pris place sur cette planète. De magnifiques paysages, des
horizons variés et vastes… certaines descriptions m’ont fait penser au
Sahara…
Le lecteur suit en parallèle trois histoires : celle de
l’ambassadeur, qui est chargé des relations entre les hommes et les
autochtones mais qui est rongé par un mal qui lui efface petit à petit
ses souvenirs ; celle de Gary le scientifique accompagné Unger le
capitaine, deux esprits sensés collaborés mais qui ont des visions bien
différentes de Déloria et de ses habitants ; celle de Lynk le Geyn parti
en quête de la porteuse du mot…
J’ai découvert Déloria qui prend
vie au fur et à mesure de la lecture et qui révèle petit à petit ses
secrets… En tout cas, Déloria ou pas, l’auteur pose le problème du
savoir, de sa passation, de son apprentissage, du pouvoir qu’amène le
savoir…
C’est aussi une histoire autour de l’incompréhension
entre les peuples : est-ce que c’est la culture qui forge l’être ou
est-ce l’être qui fait la culture ? comment acquérons- nous une culture ?
Est-il suffisant de vivre pendant un certain nombre d’année avec un
peuple pour dire que je connais ce peuple et que je suis comme eux ? Où
faut-il naître à tel endroit pour dire que j’appartiens à tel peuple ou
culture ? Est-ce pour cela, que l’auteur ne répond pas à toutes les
questions et qu’il y a parfois des zones d’ombres quand il parle de
Lynk… je ne sais pas, je n’ai pas tout capté…
J’ai fait des liens aussi avec une partie de l’Histoire avec les invasions, la colonisation ou la décolonisation…
Une bonne histoire à découvrir