Merci Pinky pour ta visite.
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OATES Joyce Carol
Jo19lyne- ML
- Message n°27
Re: OATES Joyce Carol
Femme à la fenêtre
et autres histoires à suspense
Nouvelles
Joyce Carol Oates
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christine Auché
Aux éditions Philippe Rey
Des vies somme toute banales, des femmes et des hommes ordinaires.
Un petit rien, une toute petite pensée insignifiante suffira-t-elle à faire basculer la monotonie de l’existence ?
L’ effet yoyo de l’ ambivalence des sentiments, tirée vers le bas finit toujours par rebondir.
S’insinue alors le doute, la culpabilité pénétrant par capillarité, est-ce une simple impression, tangible ou réelle ?
Le capital émotion du lecteur est mis à contribution, pourtant tout paraissait si simple…
Femme à la fenêtre
Elle attend son amant entre désir et dégoût, allongée simplement vêtue de ses escarpins à talons hauts… C’est ainsi qu’il aime la retrouver, qu’il exige de la retrouver.
La fille aux longues jambes.
Un prof de théâtre, une épouse et la jeune étudiante. À l’heure du thé, l’ épouse reçoit la jeune étudiante pour partager une tisane, elle imagine un scénario machiavélique, une des deux tasses est empoisonnée. Qui va boire le breuvage…?
La marque de la bête
Un jeune garçon Howard, une tâche de naissance sur la joue et une catéchiste Mrs S_…, entre fascination et dégoût, quel est le lien ?
Le sujet experimental
Il faut trouver le bon sujet, entendez par là, la fille qui sera l’objet de cette folle expérience. L_ part à la chasse, repère la proie, l’ isole et la courtise…
Ceux qui avancent blessés
L_ est un quadragénaire affaibli par la maladie, son amie intime. Il revient dans la ville de son enfance, y trouvera-t-il un nouveau souffle, un nouvel élan ? Une femme aux longs cheveux argentés entre-aperçue sur la plage occupe toutes ses pensées jusqu’à l’obsession.
Les maigres bêtes de la nuit
Dans le hall du vieux manoir de Charity Street il avait entendu des voix… Horace Junior, un enfant chétif ne doit pas reculer devant son devoir d’assister aux funérailles du père. Les souvenirs de cette funeste journée vont le hanter et alimenter ses drôles d’histoires qu’il écrira plus tard.
et autres histoires à suspense
Nouvelles
Joyce Carol Oates
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christine Auché
Aux éditions Philippe Rey
Des vies somme toute banales, des femmes et des hommes ordinaires.
Un petit rien, une toute petite pensée insignifiante suffira-t-elle à faire basculer la monotonie de l’existence ?
L’ effet yoyo de l’ ambivalence des sentiments, tirée vers le bas finit toujours par rebondir.
S’insinue alors le doute, la culpabilité pénétrant par capillarité, est-ce une simple impression, tangible ou réelle ?
Le capital émotion du lecteur est mis à contribution, pourtant tout paraissait si simple…
Femme à la fenêtre
Elle attend son amant entre désir et dégoût, allongée simplement vêtue de ses escarpins à talons hauts… C’est ainsi qu’il aime la retrouver, qu’il exige de la retrouver.
La fille aux longues jambes.
Un prof de théâtre, une épouse et la jeune étudiante. À l’heure du thé, l’ épouse reçoit la jeune étudiante pour partager une tisane, elle imagine un scénario machiavélique, une des deux tasses est empoisonnée. Qui va boire le breuvage…?
La marque de la bête
Un jeune garçon Howard, une tâche de naissance sur la joue et une catéchiste Mrs S_…, entre fascination et dégoût, quel est le lien ?
Le sujet experimental
Il faut trouver le bon sujet, entendez par là, la fille qui sera l’objet de cette folle expérience. L_ part à la chasse, repère la proie, l’ isole et la courtise…
Ceux qui avancent blessés
L_ est un quadragénaire affaibli par la maladie, son amie intime. Il revient dans la ville de son enfance, y trouvera-t-il un nouveau souffle, un nouvel élan ? Une femme aux longs cheveux argentés entre-aperçue sur la plage occupe toutes ses pensées jusqu’à l’obsession.
Les maigres bêtes de la nuit
Dans le hall du vieux manoir de Charity Street il avait entendu des voix… Horace Junior, un enfant chétif ne doit pas reculer devant son devoir d’assister aux funérailles du père. Les souvenirs de cette funeste journée vont le hanter et alimenter ses drôles d’histoires qu’il écrira plus tard.
Nina- ML
- Message n°29
Re: OATES Joyce Carol
Poursuite
édition Philippe Rey - 220 pages
Présentation de l’éditeur :
De son enfance, Abby garde le souvenir de nuits tourmentées, habitées par un cauchemar récurrent : un champ peuplé d’ossements humains dans lequel elle erre à l’infini. Aujourd’hui Abby a vingt ans et, tandis qu’elle pensait avoir vaincu ses démons, son mariage imminent ravive l’affreux cauchemar. Moins de vingt-quatre heures après la cérémonie, Abby s’engage sur la chaussée et se fait renverser par un bus.
Accident ou résultat d’un geste prémédité ? C’est ce qu’essaie de déterminer son mari, Willem, alors qu’un troublant faisceau d’indices se présente à lui : quelle est donc cette marque rouge autour du poignet droit d’Abby ? Pourquoi se réveille-t-elle en hurlant chaque nuit ?
Mon avis :
Glauque.
C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour qualifier ce livre.
Je l’ai emprunté à la bibliothèque (je l’avais réservé), je l’ai lu très vite, revenue chez moi j’avais déjà parcouru la moitié de l’ouvrage, et je vais le rendre très rapidement aussi.
Certes, le résumé donne une idée du roman.
Ce qui me fait le qualifier de glauque, et non de gore, est qu’il s’agit à la fois d’un roman psychologique et d’un roman social, non d’un thriller cherchant à tout prix l’escalade sanglante, sans s’intéresser aux personnages et à ce qui a conduit à voir une jeune femme d’une vingtaine d’années faire des cauchemars récurrents.
Abby a pourtant tout pour être heureuse. Elle vient de se marier avec Willem, qui l’a imposé à sa famille en dépit de leurs préventions. Une jeune fille dont on ne sait rien ! Une jeune fille dont la famille ne vient même pas au mariage ! La famille de Willem appartient à une branche très stricte de la religion catholique, ajoutant interdit sur interdit. Pas de rapports sexuels avant le mariage (classique), pas de tabac, d’alcool ou de soda (cela l’est moins), pas de vernis à ongle fantaisie pour les femmes… Willem a beau être croyant, il se questionnera sur le fait que cela puisse réellement importer à Dieu que l’on boive des sodas ou que les femmes se mettent du vernis. Le lendemain du mariage, Abby est renversée par un bus et Willem, qui s’est marié pour le meilleur et pour le pire, ne quittera pas le chevet de sa femme, se moquant royalement de son apparence physique (la coupe de cheveux, la barbe ? On oublie) et de ce que sa famille peut penser.
Si nous suivons le retour à la vie d’Abby, prénom qu’elle s’est choisi, prénom dont le but est de tirer un trait sur le passé, nous suivons l’enfance de Myriam Frances, cette petite fille dont les parents l’ont « abandonné » quand elle avait cinq ans. Plutôt, nous suivons les délires du cerveau malade de son père. Critique de l’armée américaine ?. Elle est en tout cas incapable de prévoir les dérives, les dérapages de ses soldats qui reviennent au pays, incapable aussi de voir les problèmes qu’ils avaient déjà avant de s’engager. Critique de la misogynie ordinaire, de l’incapacité à protéger les femmes victimes de violence avant qu’il ne soit trop tard. Dans la manière de se comporter d’Abby au début du livre, j’ai revu la manière dont, trop souvent, les femmes doivent se comporter face aux hommes insistants, ses hommes qui peuvent très vite se mettre en colère si une femme ne répond pas correctement à leurs paroles.
Poursuite est un livre court mais il faut vraiment être bien accroché pour le lire.
Pinky- M
- Message n°30
Re: OATES Joyce Carol
merci Nina pour cette présentation très explicite, je le note néanmoins sans savoir si j'arriverai à le lire
Nina- ML
- Message n°31
Re: OATES Joyce Carol
Merci Pinky pour ta visite.
Je pense qu'il est nécessaire d'être vraiment bien avertie avant de lire ce livre. Pas tant l'accident d'Abby (même si la description de son corps souffrant est très réaliste) que tout ce qui se passe après la page 100.
Je pense qu'il est nécessaire d'être vraiment bien avertie avant de lire ce livre. Pas tant l'accident d'Abby (même si la description de son corps souffrant est très réaliste) que tout ce qui se passe après la page 100.
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