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    VITTACHI, Nury

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    Message  Nina Ven 19 Juil 2019 - 0:03

    VITTACHI, Nury 61znz810

    Le maître du Feng-Shui perd le nord
    édition Philippe Picquier – 349 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Mourir est très mauvais pour le fengshui.
    C’est pourquoi C.F. Wong, digne maître de fengshui exerçant à Singapour, se trouve amené à résoudre quelques énigmes criminelles-comme l’apparition intempestive d’un fantôme dans un cabinet dentaire, ou la disparition d’une jeune Chinoise promise à une mort inévitable et prochaine. Ici, il est confronté à une histoire très compliquée, qu’il va s’efforcer de dénouer avec l’aide de sa pétillante stagiaire, Joyce McQuinnie, une Anglo-Australienne plus préoccupée par ses soirées en boîte de nuit que par les enseignements de la géomancie traditionnelle chinoise.

    Mon avis :

    C.F. Wong est un maître du Feng Shui, et j’ai presque failli me convertir à cette philosophie de vie. Enfin, pendant cinq minutes, entendons-nous, puis je suis retournée à mon bordel organisé, c’est tellement mieux ainsi – pour moi.
    D’ailleurs, ce pro du rangement et de l’organisation ne parvient pas vraiment à mettre de l’ordre dans sa propre vie. Il faut dire que ce roman ne commençait pas très bien pour lui : en pleine consultation dans l’appartement d’une famille, il ne parvient pas à trouver ce qui ne va pas, ce qui explique ce malaise – et pourtant, il l’éprouve, légèrement, certes, mais il l’éprouve. Enfin, il trouve : quelqu’un a mis le feu à l’appartement et l’odeur de fumée est apparue. Heureusement, le maître de la sagesse orientale a gardé tout son calme, et il lui en fallait, parce que :
    – sa secrétaire est une calamité, ne fait absolument rien, sauf lui compliquer la vie ;
    – Joyce, sa stagiaire, se met souvent dans des états que la morale réprouve, tout en mettant beaucoup de coeur à l’ouvrage.
    De plus, il se retrouvera non seulement à fournir ses services de maître de feng shui, mais à résoudre une affaire d’enlèvement, de vengeance, mais aussi sauver, peut-être, une jeune femme d’une mort imminente. Cela fait beaucoup pour un seul homme, qui ne peut compter que sur sa stagiaire australienne, dont les coutumes l’étonnent, quand ils parviennent à se comprendre – à croire qu’ils ne parlent pas vraiment la même langue tous les deux (ou alors, les jeux de mots sont plus faciles à comprendre dans la langue originelle). Il faut dire aussi que la jeune femme déjeune de breuvages assez incompréhensible, comme des latte et autres caramel macchiatto.
    J’ai l’impression que lui-même ne sait pas vraiment comment il se fourre dans des situations encore plus invraisemblables que celles que j’ai nommée plus haut, et qui impliquent la triade (si, si), la police (c’est le minimum) et un hélicoptère (parfois) quand il n’est pas obligé de courir partout, avec Joyce sur les talons. Le pauvre a parfois à peine le temps de se consacrer à son métier, encore moins d’écrire. Les quelques pages qu’il parvient à écrire sont pourtant autant d’invitations à se poster, à réfléchir, à profiter de la vie, à se demander ce qu’est vraiment le bonheur.
    Il récuse aussi ceux qui croient tout savoir, ceux qui, en examinant les lignes de la main ou toute autres méthodes de divinations, pensent prédire l’heure de la mort – et ne pas tenter de l’empêcher, puisque tout est écrit. C.F. Wong rappelle, à juste titre, que l’on traverse tous des passes difficiles – à nous de les traverser le mieux possible, sans se laisser abattre, dans tous les sens du terme.
    Un livre et une enquête bordélique, mais sympathique.
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    Message  Pinky Ven 19 Juil 2019 - 10:00

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Ven 19 Juil 2019 - 10:33

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Ven 2 Aoû 2019 - 20:56

    VITTACHI, Nury Cvt_sh10

    S
    hanghai Feng shui
    édition Philippe Picquier – 438 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Pour le maître de fengshui et son assistante Joyce, Shanghai s’annonce pleine de promesses : nouveau bureau, nouvelles réjouissances culinaires, nouveaux amis… Mais une série d’événements imprévus va bouleverser cet alléchant programme : ils vont se retrouver au centre d’un complot visant à assassiner les présidents américain et chinois. Les voilà lancés dans une folle course poursuite. Les services secrets américains et la police chinoise à leurs trousses, ils doivent désamorcer une bombe au cœur de la ville. Seuls problèmes : 1) Shanghai est paralysée par un gigantesque embouteillage ; 2) la bombe est cachée dans un éléphant blanc.
    Mon avis :

    Cher maître du Feng-shui, je serai claire : sensibilité occidentale ou pas, et même s’il est bon de consommer de la nourriture « fraîche », il n’est pas nécessaire de faire preuve d’excès et de se gaver, trouvant des manières toujours plus douloureuses de cuisiner les bêtes, et se dédouaner en disant qu’elles ne souffrent pas, voire même que cela leur fait plaisir. Ben voyons. Bien sûr, ce sont des personnes riches, voire très riches qui agissent ainsi, parce qu’elles peuvent se le permettre. L’écologie, on s’en moque, les personnes qui n’ont pas de quoi manger, aussi. Oui, je sais qu’il est de bon ton de dire que personne ne meurt de faim de nos jours – en France. Et ailleurs ? Et si ce n’est pas le cas en France, c’est aussi grâce à des associations et à leurs bénévoles qui se dévouent. Voilà, c’est dit. Note : je ne suis pas végétarienne, mais j’essaie d’avoir une consommation raisonnable.

    Ceci dit et écrit, le végétarisme, le végétalisme et surtout le véganisme sont au coeur de l’intrigue, ainsi que leurs militants, qui, à part Joyce, paraissent tous hautement détestables. Ils sont montrés violents, colériques, comploteurs, intolérants, prétentieux. N’en jetez plus ! Bien sûr, ils ne se préoccupent pas du tout des humains, pas vraiment des animaux, bref, le portrait qui est dressé d’eux est entièrement négatif. Ai-je précisé qu’ils étaient aussi bêtes et manipulables pour la plupart ? Maintenant, c’est fait.

    Que les personnages soient caricaturaux est déjà fortement gênant, que l’intrigue parte dans toutes les directions ou presque l’est plus encore. Je ne vous parle même pas de vraisemblance, je ne sais absolument pas à quel moment elle est partie. Peut-être dès les premières pages, même si je veux bien croire les personnages quand ils affirment qu’avec la bureaucratie, c’est toujours ainsi. Cependant, voir l’immeuble dans lequel on emménage démoli le jour même, c’est tout de même assez rare. Je vous passe sous silence, ou presque, l’enlèvement de la fille d’une militante vegan proche de Joyce, la manière dont elle est sauvée, l’attentat fomenté contre Potus par les vegans (si, si) en plaçant une bombe dans un éléphant blanc, ce qui porte malheur nous dira Wong. Ah, vous ne savez pas qui est Potus ? Je vous aide : President Of The United States, en visite officiel. Ajoutons que les services secrets américains sont représentés par un chef hors pair, qui a soigneusement construit son personnage, que les services secrets chinois sont représentés par une femme charmante, la commissaire Zhang, qui a appris l’anglais, certes, mais pas ses subtilités parlées, et doute toujours du sens caché que peut contenir certaines paroles. Non, « l’éléphant contient une bombe » n’est pas une phrase contenant un sous-entendu sexuel ! Elle n’est pas la seule à avoir de léger soucis avec l’anglais, et C.F. Wong ne comprend pas pourquoi « Fech », que dit toujours sa collaboratrice, n’est pas dans les dictionnaires.

    Soyons clair : dans cette enquête abracadabrante, on voit peu le maître au travail, on ne voit quasiment jamais sa secrétaire, et Joyce est plus occupée, c’est tout à son honneur téméraire, à tenter de sauver Nelson, l’éléphant blanc, que de pratiquer le feng shui. De plus, autant le premier volet lu était drôle, autant ce n’est pas le cas de celui-ci. En lirai-je un troisième ? A voir !
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    Message  Pinky Dim 11 Aoû 2019 - 12:22

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 11 Aoû 2019 - 15:25

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Ven 1 Nov 2019 - 19:38

    VITTACHI, Nury Couv5910

    Le maître du Feng Shui
    Editions L'Écailler du Sud - 232 pages

    Présentation de l’éditeur :

    C.F. Wong est un maître du Feng Shui, mais pas seulement. Son art de l’agencement, de l’harmonie, sa maîtrise du yinet du yang en font également un admirable détective. Dans ces toutes premières aventures du « Maître de Feng Shui « , le quotidien plutôt tranquille de ce maître de la sagesse orientale se trouble irrémédiablement dans la résolution parfois épineuse, toujours cocasse, d’affaires plus mystérieuses les unes que les autres. Mais le plus grand mystère de tous réside dans les mœurs et le comportement de sa jeune stagiaire, Jo McQuinnie, punkette au grand cœur avec laquelle il forme un tandem aussi mal assorti que savoureux.

    Mon avis :

    Ceci est le premier livre dans lequel le maître du Feng Shui apparaît, et, ô surprise ! ce n’est pas un roman mais un recueil de nouvelles. C.F. Wong est pourtant un maître du Feng Shui renommé, il a une secrétaire totalement inefficace, et des contrats qu’il honore, tout en veillant à se faire rémunérer. Il accepte même de prendre un jeune stagiaire, Jo, qui lui a été chaudement recommandé par son père, un de ses clients. Seulement, le maître du Feng Shui ne maîtrise pas toutes les subtilités de l’anglais – il n’est pas le seul dans ces nouvelles – et pour lui, Jo ne pouvait être qu’un garçon, pas une fille ! Il se rend compte cependant très rapidement de l’intérêt de travailler avec elle. D’abord, elle n’est pas aussi empotée qu’il le croyait, elle perçoit très bien qu’il ne l’apprécie pas, et elle fait même merveille avec des clients que C.F. Wong avait du mal à apprivoiser – la sensibilité féminine, la jeunesse, il n’y a que cela de vrai !

    L’art du maître du Feng Shui, c’est aussi l’art d’anticiper. Si certains de ses clients sont réellement ce qu’ils paraissent être, et sont d’une grande honnêteté, d’autres pensent utiliser le maître à leur fin. Il ne s’agit pas de le manipuler, non, il s’agit de bien pire que cela – d’où la nécessité d’anticiper. Ses vieux complices apparaissent déjà dans ce premier tome, de même que sa propension à vouloir comprendre les expressions « jeunes » de sa stagiaire, afin d’étendre la palette de ses compétences – et à ne pas comprendre sa passion pour les boissons à base de lait et de café.

    Le maître du Feng Shui est un recueil drôle, mouvementé, sans illusion sur la nature humaine.
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    Message  Pinky Sam 2 Nov 2019 - 12:38

    merci Nina pour cette chronique
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    Message  Nina Sam 2 Nov 2019 - 13:00

    Merci beaucoup pour ta visite.
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    Message  Nina Lun 13 Avr 2020 - 13:59

    VITTACHI, Nury Couv2611

    Fatal fengshui
    Edition Philippe Picquier – 380 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Muni de sa boussole de maître de fengshui et de sa perspicace sagesse chinoise, C.F. Wong résout des énigmes criminelles aussi embrouillées qu’un bol de nouilles. Cette fois-ci, M. Pun, son principal employeur et mécène, a décidé d’offrir pour Noël une séance de fengshui gratuite aux membres de
    son conseil d’administration international. Wong se retrouve donc avec une série de missions à accomplir, à Singapour, en Inde, Thaïlande, aux Philippines, en Australie. Seule ombre au tableau : il va aussi devoir emmener avec lui son écervelée de jeune assistante, Joyce McQuinnie… Elle aura pourtant son rôle à jouer, qu’il s’agisse de
    retrouver des voitures de luxe qui se volatilisent, ou de démêler un attentat contre un informaticien de Hyderabad, revendiqué par plus de cent cinquante personnes…

    Mon avis :

    Misogyne, le maître du fengshui l’est complètement. C’est une composante assumée de sa personnalité, tellement assumée qu’il ne se questionne jamais sur ce sujet. Voici d’ailleurs ce qu’il pense des femmes et des adolescents en général, et de son assistante en particulier : Wong décida de laisser son assistante se débrouiller. Selon lui, les adolescents et les femmes étaient des créatures avec lesquelles les adultes masculins étaient dans l’impossibilité de dialoguer. D’ailleurs, son assistante, il ne l’a pas choisie, elle lui a été imposée par un gros, très gros client dont elle est la fille, et comble de catastrophe pour notre maître du feng shui, elle a décidé de rester, tant elle aime ce qu’elle fait ! Pauvre maître du fengshui ! Il a une assistante qui, il faut bien le dire, est plus douée que lui pour comprendre l’être humain, ses travers, peut-être parce qu’elle est plus proche du réel que lui, ne serait-ce que par les éléments du langage. Oui, la langue peut être une barrière, quand on ne possède pour se faire comprendre que d’un guide la conversation déjà périmée. Le point positif est que les contresens du maître Wong sont des sources irrésistibles de quiproquo, le plus souvent résolu par Joyce – et tant pis si C.F. Wong ne comprend pas l’expression « c’est du gâteau ».
    Au cours de ces neuf enquêtes, dont le fil conducteur est M. Pun, son principal employeur et mécène, Wong parcourra, avec Joyce, plusieurs pays d’Asie : l’Inde, la Thaïlande, les Philippines, et ne pourra que constater que la nature humaine est la même partout. Il devra aussi enquêter, sous peine de ne pas être payé – et même en enquêtant ou en trouvant le coupable, il ne sera pas vraiment sûr de recevoir ses honoraires. Un vrai scandale ! Il est vrai que faire arrêter son client n’est pas le meilleur moyen de rentrer dans ses frais. cependant, le maître trouve très souvent le moyen d’empocher quelques à côté – ce n’est pas de sa faute si certains veulent lui faire des cadeaux, ou lui permettent de rencontrer des personnes qui ont un besoin impérieux de faire analyser leur logement.
    Ses neuf enquêtes sont suivies par un épilogue en guise de point final, qui nous montre les suites et les perspectives de ses enquêtes. Pas de chance pour le maître du fengshui.
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 14 Avr 2020 - 10:59

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Mar 14 Avr 2020 - 15:27

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Mer 29 Avr 2020 - 19:05

    VITTACHI, Nury 51eb-k10

    Le maître de fengshui est à l’ouest
    édition Picquier -330 pages

    Présentation de l’éditeur :

    C F Wong, le maître de fengshui, déteste l’idée de se rendre en Occident. Cependant il est des offres qui ne se refusent pas, surtout quand elles sont aussi bien rémunérées. En effet, les Britanniques espèrent vendre le plus gros avion du monde aux Chinois et on a fait appel à lui pour s’assurer que le fengshui de l’appareil était bon. Bien mieux, la reine, lasse des infortunes que connaît la famille royale, s’inquiète du mauvais fengshui qui pourrait régner au palais de Buckingham. Evidemment, les choses ne se passent jamais comme prévu.

    Mon avis :

    Il a fallu que je lise ce roman en période de confinement pour découvrir les raisons de l’absence de papiers toilettes autre que ceux parfum brise marine dans les supermarchés. Tout est la faute du maître de fengshui ! Oui, tout : il est incapable d’obtenir le moindre travail de la part de sa secrétaire. En revanche, elle a acheté pas moins de cinq cents rouleaux de papier toilettes, cinq cents ! Du coup, le maître s’en sert pour s’asseoir dessus et méditer en douceur – et personne ne se dit que ces rouleaux pourraient manquer quelque part.

    Cependant, on lui propose un contrat en or presque massif, et le maître ne peut résister. Oui, l’argent passe toujours avant tout le reste, surtout qu’il a malencontreusement une grosse dette à rembourser, en lien avec des surligneurs défectueux et c’est avec joie qu’il signe ce contrat, qui va le mettre en relation avec ni plus ni moins que la famille royale. Sa première mission est simple : s’assurer que le plus gros avion au monde est bien feng shui. Las ! Un homme est assassiné dans l’avion lui-même. Pire : le coupable est un ami de Joyce, un homme qui ne ferait pas de mal à une mouche (mais à un éleveur maltraitant ses bêtes, oui). Joyce a donc quelques soucis. Surtout, elle veut vraiment prouver l’innocence de Paul, qui est aux yeux de tous le seul et unique coupable possible. Pourquoi chercher quand tout semble tellement évident ? Puis, nous sommes en Chine, et même si des intérêts européens sont en jeux, les autorités chinoises n’ont pas vraiment envie d’explorer la notion de présomption d’innocence.

    Joyce enquête donc – et Wong aussi, presque malgré lui, parce qu’il tient à son intérêt, parce que certains éléments ne sont pas feng shui du tout. La persévérance de Joyce est pour beaucoup dans la progression de l’enquête – cela, et le fait qu’elle soit considérée comme insignifiante par certaines personnes. Elle peut se comporter de manière très ordinaire, c’est évident, mais elle ne renonce pas, et garde ses convictions. Wong, lui, reste maître du feng shui, et s’il dit que cela ne va pas, c’est que cela ne va pas – la réalité dépassera toutes ses craintes.

    Le maître du feng shui est à l’ouest est un roman qui nous parle de pouvoir, entre des activistes qui font ce qu’ils peuvent pour alerter contre les dangers du consumérisme et des industriels qui peuvent dépenser des millions en campagne de publicité pour montrer à quel point consommer (et polluer) c’est bien. C’est aussi un livre rempli d’humour et d’absurdité, notamment avec le personnage de Wong, qui ne maîtrise pas totalement la langue anglaise, encore moins la hiérarchie aristocratique de la famille royale anglaise. pourquoi Lady Diana est présentée comme une roturière dans tout le roman alors que les origines aristocratiques de sa famille remonte au XVe siècle – Il y a d’ailleurs la volonté de prendre des distances avec la réalité, notamment en créant une soeur cadette, Marjorie, à la reine ou en présentant Lady Diana comme une roturière alors que les origines aristocratiques de sa famille remonte au XVe siècle – volonté de faire un peu plus rêver la midinette qu’est Joyce ?

    Avec ce livre, j’aurai lu l’intégralité des aventures du maître. Comme souvent, j’ai préféré les recueils avec des récits courts, qui se prêtent mieux à ses excentricités.
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    Message  Pinky Jeu 30 Avr 2020 - 17:55

    merci Nina pour cette présentation, j'aime bien l'idée du décalage
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    Message  Nina Sam 2 Mai 2020 - 11:33

    Merci Pinky pour ta visite.

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