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    SHAKESPEARE William

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    Message  Pinky Sam 26 Mar 2011 - 21:32

    ROMEO ET JULIETTE

    SHAKESPEARE  William 517jd510

    Pièce

    135 pages ré édité chez pocket en juin 2005

    Résumé

    Roméo et Juliette est l'oeuvre la plus célèbre d'un auteur à qui l'on doit les plus grands classiques de l'histoire dramatique. Autant dire qu'il s'agit là d'une pièce qui confine à l'universel, puisqu'elle constitue l'illustration la plus aboutie de l'innocence des sentiments amoureux. Amours de jeunesse, élans indifférents aux conventions ou à la bienséance : Roméo et Juliette se révèlent l'un à l'autre et par-là même découvrent chacun leur véritable nature. La force (et surtout l'immédiateté) du lien qui les unit symbolise une certaine forme d'idéal humain, généreux et affranchi de toute contingence. C'est précisément cette "arrogance" d'un sentiment qui se suffit à lui-même que le destin va poursuivre avec violence... Car la loi clanique refuse que l'on se place en marge des liens du sang, et ni Juliette ni Roméo ne peuvent oublier qu'ils appartiennent à des familles rivales. Victimes de la fatalité plus que de leurs dilemmes respectifs, les jeunes héros subissent la violence d'un monde qui s'acharne contre l'innocence et la pureté. On ne cesse de s'émerveiller devant la force tragique et le lyrisme spontané de cette œuvre fondatrice

    Mon ressenti

    Que dire de ce texte classique qui a défié le temps. Ecrit en 1595, il garde toute sa grandeur, sa fraîcheur. Oscillant entre dramaturgie et comédie, c’est l’histoire d’amour la plus mythique.

    J’ai découvert pour la première fois le texte originel de son auteur. Roméo et Juliette a fait fleurir de nombreuses autres œuvres dans de nombreux supports : livres, cinéma, théâtre, photos et même historique… dans des schémas proches mais sans jamais l’égaler.

    Histoire toujours d’actualité dans laquelle nous semblons toujours puiser des réponses : que sacrifie-t-on au nom de l’amour ? Qu’est –on prêt à défendre au nom de l’honneur, de la famille ? Une histoire de nom, de clan, d’appartenance… thèmes très forts aujourd’hui, est-ce que le sacrifice de soi au nom de quelque chose est une réponse à des repères qui semblent nous fuir ?….

    A découvrir


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    Message  Lau1307 Sam 26 Mar 2011 - 21:41

    Je n'ai encore jamais osé lire ce classique... Il faudrait bien, un de ces jours !
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    Message  askya Sam 26 Mar 2011 - 21:52

    j'avoue que je ne l'ai jamais lu mais pourquoi pas....
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    Message  Pinky Sam 26 Mar 2011 - 22:07

    c'est un grand classique par excellence, c'est une autre plume et une autre manière de manier la langue...
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    Message  caro Sam 26 Mar 2011 - 23:26

    J'ai beaucoup aimé, je m'attendais à une histoire d'amour torturé entre Roméo et Juliette mais en fait pour eux l'amour doit être partage et don envers l'autre, j'ai aimé cette vision de l'amour. Ce sont vraiment les autres qui les empêchent de s'aimer.
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    Message  Nina Mer 29 Fév 2012 - 22:03

    La Mégère apprivoisée
    Édition GF-Flammarion - p. 106-208.

    Mon résumé :

    Le seigneur Batista a deux filles. La cadette, Bianca, est douce comme une colombe. L'aînée, Catharina, tient plus du porc-épic. Pourtant, il lui faut marier l'aînée avant de songer à pourvoir la cadette. Qui serait assez fou pour épouser Cathau ? Peut-être Petrucchio.

    Mon avis :

    La mégère apprivoisée est une farce, proche des Joyeuses commères de Windsor bien que l'action se passe en Italie. Catharina se désole de ne pas être mariée, ou plutôt fulmine de voir sa soeur sur le point d'être mariée alors qu'elle, l'aînée, ne l'est pas encore. Pourtant, elle fait fuir les prétendants, et même toute personne qui l'approche, à une vitesse confondante, que ce soit un professeur de luth ou un domestique. Elle n'hésite pas à frapper, en coulisses ou sur scène, adoptant un comportement presque masculin (la mise en scène de la Comédie-Française l'habillait même en homme). Aurait-elle voulu être un garçon ? Sans doute pas : son discours final laisse à entendre qu'elle souhaitait être l'égal d'un homme sans en avoir les responsabilités, sans non plus avoir essayé. N'est pas Viola qui veut (un de mes personnages préférés) mais la jeune héroïne de La nuit des rois n'avait guère le choix.
    Connait-on vraiment cette pièce ? Je ne le pense pas. La mégère apprivoisée est avant tout une mise en abîme : un noble se joue de Sly, un mendiant, et lui fait croire que depuis quinze ans, il a perdu la raison et est en fait un aristocrate. Pour le divertire, une troupe joue cette pièce de théâtre, dans laquelle la mégère apprivoisée n'a pas une si grande place. En effet, l'intrigue entre Petrucchio et Catharina est relativement brève et simple. Le mariage est rapidement conclu (en deux actes) et le "dressage" de la belle est rapide - quelques scènes suffiront pour que son mari vienne à bout de la tigresse. Le sujet faisait beaucoup rire à l'époque, il ne m'a pas fait vraiment rire car la maltraitance de Catharina est bien réelle, et les techniques utilisées par son tortionnaire de mari n'ont guère évolué : privation de sommeil et de nourriture sont deux principes de torture inamovible. N'était ce fameux discours final, j'aimerai à croire que Catharina se soumet et n'en pense pas moins. Qui sait ?
    Bianca est souvent oubliée, pourtant c'est autour d'elle que tourne l'intrigue secondaire, de loin beaucoup plus compliquée. Bianca a trois prétendants, qu'elle accueille avec toute la soumission voulue. Pour la conquérir, ils ne vont pas hésiter à introduire un espion sur place (Batista ne cherche-t-il pas des professeurs pour instruire ses filles ?) voir même à se travestir en maître de musique pour approcher de plus prêt la belle. Entre péripéties et quiproquo, c'est Lucentio qui emporte la main de Bianca grâce à son ingéniosité et à son audace : il a réussi à évincer ses rivaux de belle manière. Cependant, le grand vainqueur est le tempétueux Pétrucchio : s'il a transformé Catharina, Lucentio découvre rapidement que la douce colombe est une mégère en puissance. Il ne faut pas se fier aux apparences.
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    Message  Pinky Jeu 1 Mar 2012 - 9:17

    merci Nina, je ne connais pas même si j'en ai entendu parlé, je n'ai pas eu l'occasion de le lire
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    Message  Nina Jeu 1 Mar 2012 - 10:32

    Merci Pinky pour ta visite.
    Cette comédie était dans ma PAL depuis quatre ans, il était temps qu'elle en sorte.
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    Message  caro Jeu 1 Mar 2012 - 20:28

    On en entend beaucoup parler mais effectivement sans connaître la vraie histoire ou alors elle est très centrée sur la soi-disant mégère. Par contre elle est très finaude cette Bianca !
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    Message  Nina Jeu 1 Mar 2012 - 21:18

    Merci Caro pour ta visite.
    Oui, elle est très finaude Bianca. Quant à Catharina, j'aurai aimé savoir ce qui a fait d'elle une femme au caractère aussi fort.
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    Message  caro Sam 3 Mar 2012 - 12:14

    Ca a l'air de quelqu'un qui crie pour rien mais qui manque en fait de caractère, et puis une mégère ce n'est pas un personnage sympathique mais je pensais quand même que c'était la façon qu'ils avaient à l'époque de cataloguer les femmes qui ont un peu de personnalité. Le personnage intéressant dans tout ça c'est Bianca je pense ?
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    Message  Nina Mar 6 Mar 2012 - 0:49

    Bianca est d'abord celle qui a subi sa soeur : elle ne pouvait pas songer à se marier tant que sa soeur n'était pas pourvu d'un mari. Ensuite, elle a su choisir entre ses prétendants le plus avantageux. Puis, elle a su dissimuler sa vraie nature jusqu'au repas de noces.
    J'ai vu une mise en scène qui transformait ce personnage et la présentait sous son vrai jour - voire même plus - très rapidement.
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    Message  caro Mar 6 Mar 2012 - 15:54

    Dommage qu'elle passe à la trappe dans les adaptations.
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    Message  caro Ven 20 Sep 2013 - 18:31

    SHAKESPEARE  William Le_son10

    « Le Songe d’une nuit d’été »

    Editeur : LgF - 1973
    Pages : environ 100 pages
    Genre : théâtre/classique

    Résumé quatrième de couverture :
    Roméo aimait Rosaline. Lysandre aimait Hermia et Démétrius Héléna. Tout à coup, comme en dansant, les hommes changent de cavalières. Juliette apparaît à Roméo et leurs lèvres se joignent au milieu du bal.
    Une nuit d'été, un lutin effleure les paupières d'un homme endormi, à son réveil il en aime une autre.
    Illumination pour Roméo et Juliette, illusion pour les amants du Songe, l'amour est fou. Shakespeare en chante la douce et terrible folie, l'enchantement quand il donne l'amour de la vie, le désespoir quand il l'anéantit et appelle la mort.
    Truculence et humour, fantaisie, charme et poésie, Shakespeare parle toutes les langues d'un monde universel. Roméo et Juliette sont le symbole de l'amour parfait et l'on voudrait que l'alouette n'ait jamais chanté après le rossignol.


    Avis :
    Je ne peux pas dire que j’ai été émerveillée par cette pièce de Shakespeare comme j’ai pu l’être par d’autres de ses oeuvres. Ca se lit bien mais presque comme une bluette. Ca prête peu à conséquence, c’est mignon et puis voilà semble dire l’auteur.
    J’ai peut-être loupé quelque chose, je ne sais pas trop, si quelqu’un l’a lu et y a trouvé autre chose qu’un simple divertissement j’aimerai en discuter.
    Ou alors Shakespeare a-t’il voulu dire que l’amour était volatile et changeant ? Qu’il pouvait aussi être léger et pas seulement tragique comme dans certaines de ses autres pièces ?
    Cette pièce m’a plu mais elle ne restera pas forcément marquée dans ma mémoire.

    3,5 etoile jaune
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    Message  peyrelong Ven 20 Sep 2013 - 19:40

    Je n'ai pas lu cette pièce, ni vu au théâtre
    Pinky
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    Message  Pinky Sam 21 Sep 2013 - 8:22

    ce n'est pas non plus mon texte préféré de cet auteur, le texte joue sur les oppositions entre le jour (la réalité) et la nuit (les rêves et les fantasmes), entre les individus et une société, entre parents et enfants, bref j'ai ressenti pour ma part beaucoup de confusion entre qui et qui, ce qui est du vrai et du faux...

    merci Caro pour cette présentation
    Ratdebibliotheque
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    Message  Ratdebibliotheque Sam 21 Sep 2013 - 14:43

    Je l'ai lu mais je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable, je me souviens avoir été déçue.
    Keana
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    Message  Keana Dim 22 Sep 2013 - 12:13

    Je ne l'ai pas lu, mais je compte le faire.
    Merci Caro pour cette présentation.
    caro
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    Message  caro Mar 24 Sep 2013 - 12:18

    Merci de votre passage Ratdebibliothèque et Keana Very Happy 
    Nina
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    Message  Nina Dim 1 Aoû 2021 - 11:29

    SHAKESPEARE  William 97820310

    Hamlet
    édition Larousse - 262 pages

    Quatrième de couverture :

    La nuit, sur un chemin de ronde, au château d'Elseneur, un spectre apparaît à des gardes terrifiés. Ainsi commence Hamlet, la pièce la plus célèbre de tout le théâtre mondial.
    Un prince mélancolique, fils du défunt roi de Danemark, y promet de tuer l'assassin de son père.
    Tragédie élisabéthaine de la vengeance, ce chef-d'oeuvre - dans lequel Shakespeare passe avec virtuosité du vers à la prose et de la noblesse de ton à la verve bouffonne - est aussi un drame métaphysique sur le sens de l'existence.

    Mon avis :

    Voici ma troisième lecture de l’oeuvre et un court avis, qui n’aura rien d’une analyse littéraire.

    Peu de personnages féminins, si ce n’est Gertrude, la reine mère d’Hamlet, et Ophélie. Pauvre Ophélie ! Son frère parti étudier, elle reste avec son père qui lui donne quelques conseils : repousser Hamlet, même si celui-ci se dit amoureux d’elle, parce que le prince du anemark ne pourra jamais l’épouser. Sauf que, quand Hamlet commence à simuler la folie, Polonius, père d’Ophélie, se transforme en maquereau (l’allusion dans les répliques d’Hamlet sont claires) et tente de jeter Ophélie dans les bras d’Hamlet, pour prouver que les causes de la folie du jeune homme sont le dépit amoureux. Ohélie ne trouvera que le mépris d’Hamlet, et n’entendra qu’un autre conseil : entrer au couvent. Après l’assassinat de son père par Hamlet (il ne pensait pas tuer Polonius, mais pensait que Claudius les espionnait, lui et sa mère. Eh bien non : laissons un courtisan faire le sale travail), Ophélie sombre dans la folie, la véritable folie, et meurt. Accident ? Suicide ? Peut-on véritablement se suicider quand on n’a plus sa raison ? Son frère Laërte n’aura pu la sauver, ni se sauver lui-même.
    Hamlet, l'oeuvre, c’est le triomphe de la mort. Seuls Horatio et Fortinbras survivront, c’est peu de personnages. La mort est là, dès les premières scènes, avec le fantôme d’Hamlet (le père) qui appelle son fils à la vengeance, vengeance qu’il ne pourra accomplir. C’est la scène première de l’acte V (mon sujet au bac de lettres en 1995, nouvelle épreuve spécialement créée pour les terminales L de l'époque) dans laquelle les fossoyeurs exhument les ossements de Yorick, le bouffon dont il ne reste rien, si ce n’est le souvenir qu’en a Hamlet.

    Hamlet, c’est aussi le théâtre dans le théâtre, avec cette troupe de comédien qui met en scène ce que le roi ne veut surtout pas voir, ne veut pas savoir. Certaines répliques seraient aussi des allusions aux conflits qui existaient entre différentes troupes de théâtre à l’époque de Shakespeare.

    Et Hamlet, le personnage ? Rien ne serait arrivé si le roi l’avait laissé retourner à ses études ! Pourquoi le garder près de lui ? Pour mieux le surveiller ? Pour être sûr que le plus proche du trône ne fomente pas une rébellion contre lui ? Peut-être. Hamlet et sa folie, c’est aussi son incapacité à se venger, sa capacité à trouver toujours des prétextes pour reculer sa vengeance, avant de la mettre en scène : je pense à nouveau à la pièce de théâtre mais surtout au dénouement lui-même.

    Ai-je aimé relire Hamlet ? Non, pas vraiment, pas cette oeuvre-ci en tout cas. Mon oeuvre préférée de Shakespeare reste La nuit des rois.

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