LE BRUIT ET LA FUREUR
Roman classique édité chez Folio en juillet 1972
384 pages
Résumé
"Oui je le hais je mourrais pour lui je suis déjà morte pour lui je meurs pour lui encore et encore chaque fois que cela se produit...
Pauvre Quentin !
Elle se renversa en arrière appuyée sur ses bras, les mains nouées autour des genoux, tu n'as jamais fait cela n'est-ce pas ?
Fait quoi ?
Ce que j'ai fait…
Si si bien des fois avec bien des femmes !
Puis je me suis mis à pleurer sa main me toucha de nouveau et je pleurais contre sa blouse humide elle était étendue sur le dos et par-delà ma tête elle regardait le ciel je pouvais voir un cercle blanc sous ses prunelles et j'ouvris mon couteau."
Mon ressenti
La lecture de cette histoire m’a percutée et mise mal à l’aise parfois, voire déstabilisée. L’auteur réussit son pari, la confusion est grande tant autour des personnages que chez le lecteur.
Deux familles sont sur le même domaine, ce sont les années 1900 dans le sud-américain. La famille Compson composée de Jason et Caroline (les parents), de Quentin, Caddy (l’unique fille), Jason, Maury (les enfants) et Quentin (fille de Caddy). La famille des domestiques : Roskus et Dilsey (les parents) Versh, Frony (fille), T.P. et Luster (les enfants). Tous les opposent : la couleur de peau, l’appartenance, le pouvoir.
Propriétaires terriens de père en fils, le domaine se meurt et la famille sombre petit à petit dans la misère… alors que du côté de l’autre famille, l’espoir fleurit, la réussite germe, la liberté apparait…
A tour de rôle, Maury, Jason, Quentin et Disley vont nous narrer et raconter une journée. Faulkner joue avec la confusion des sens, du temps, l’utilisation dans sa façon d’écrire de flash-backs, de digressions, d’errances, rendent difficile parfois la lecture. Tout se mélange, un peu à l’image de ce que ressent Maury.
Entre colère et cynisme, ressassement obsessionnel, la faute et le péché, le roman évoque en filigrane la transmission et l’expiation de l’histoire du sud.
A découvrir
Roman classique édité chez Folio en juillet 1972
384 pages
Résumé
"Oui je le hais je mourrais pour lui je suis déjà morte pour lui je meurs pour lui encore et encore chaque fois que cela se produit...
Pauvre Quentin !
Elle se renversa en arrière appuyée sur ses bras, les mains nouées autour des genoux, tu n'as jamais fait cela n'est-ce pas ?
Fait quoi ?
Ce que j'ai fait…
Si si bien des fois avec bien des femmes !
Puis je me suis mis à pleurer sa main me toucha de nouveau et je pleurais contre sa blouse humide elle était étendue sur le dos et par-delà ma tête elle regardait le ciel je pouvais voir un cercle blanc sous ses prunelles et j'ouvris mon couteau."
Mon ressenti
La lecture de cette histoire m’a percutée et mise mal à l’aise parfois, voire déstabilisée. L’auteur réussit son pari, la confusion est grande tant autour des personnages que chez le lecteur.
Deux familles sont sur le même domaine, ce sont les années 1900 dans le sud-américain. La famille Compson composée de Jason et Caroline (les parents), de Quentin, Caddy (l’unique fille), Jason, Maury (les enfants) et Quentin (fille de Caddy). La famille des domestiques : Roskus et Dilsey (les parents) Versh, Frony (fille), T.P. et Luster (les enfants). Tous les opposent : la couleur de peau, l’appartenance, le pouvoir.
Propriétaires terriens de père en fils, le domaine se meurt et la famille sombre petit à petit dans la misère… alors que du côté de l’autre famille, l’espoir fleurit, la réussite germe, la liberté apparait…
A tour de rôle, Maury, Jason, Quentin et Disley vont nous narrer et raconter une journée. Faulkner joue avec la confusion des sens, du temps, l’utilisation dans sa façon d’écrire de flash-backs, de digressions, d’errances, rendent difficile parfois la lecture. Tout se mélange, un peu à l’image de ce que ressent Maury.
Entre colère et cynisme, ressassement obsessionnel, la faute et le péché, le roman évoque en filigrane la transmission et l’expiation de l’histoire du sud.
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