Virginia
édition Folio
115 pages.
Quatrième de couverture :
Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise construite au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nourer entre les deux adolescents et un pilote britannique...
Mon avis :
Virginia est un récit simple et pudique. Court roman ? Longue nouvelle ? Une certitude : le texte se suffit parfaitement à lui-même. Le jeune homme, cinquante ans après les faits, nous conte cet été et ses premières émotions amoureuses pour la jeune femme qui était hébergée sous le même toit que lui. S'il nous confie ses tourments (difficile de ne pas trop en dévoiler), il lui faudra deux brèves rencontres, à des années de distance, avec la jeune femme, mariée, puis divorcée pour entendre sa version de cet été.
Jens Christian Grondhal raconte avec douceur et finesse des existences banales, presque inaccomplies en dépit de réussite visible. L'héroïne répand son parfum sur ses pages et pourtant elle échappe autant au narrateur qu'à son mari, qui l'a sincèrement aimée. Ses non-dits et ses ellipses ne nuisent en aucun cas à la poésie de ce texte, qui me donne sincèrement envie de découvrir plus avant l'oeuvre de cet auteur.
édition Folio
115 pages.
Quatrième de couverture :
Nous sommes en 1943, et les bruits de la guerre n'épargnent pas même cette grande demeure bourgeoise construite au bord de la mer du Nord. Ses propriétaires, un couple sans enfants, accueillent leur jeune neveu de quatorze ans, mais aussi la fille adolescente de la couturière de Madame, pour la mettre à l'abri des bombardements qui menacent Copenhague. Lorsqu'un avion s'écrase non loin de là dans les dunes, un drame silencieux va se nourer entre les deux adolescents et un pilote britannique...
Mon avis :
Virginia est un récit simple et pudique. Court roman ? Longue nouvelle ? Une certitude : le texte se suffit parfaitement à lui-même. Le jeune homme, cinquante ans après les faits, nous conte cet été et ses premières émotions amoureuses pour la jeune femme qui était hébergée sous le même toit que lui. S'il nous confie ses tourments (difficile de ne pas trop en dévoiler), il lui faudra deux brèves rencontres, à des années de distance, avec la jeune femme, mariée, puis divorcée pour entendre sa version de cet été.
Jens Christian Grondhal raconte avec douceur et finesse des existences banales, presque inaccomplies en dépit de réussite visible. L'héroïne répand son parfum sur ses pages et pourtant elle échappe autant au narrateur qu'à son mari, qui l'a sincèrement aimée. Ses non-dits et ses ellipses ne nuisent en aucun cas à la poésie de ce texte, qui me donne sincèrement envie de découvrir plus avant l'oeuvre de cet auteur.