L'Afrikaner de Gordon'Bay.
éditions Syros - 127 pages.
Quatrième de couverture :
La mère d'Alice est retenue en Afrique du Sud pour les fêtes de Noël... Son collègue océanographe vient d'être attaqué par un grand requin blanc, ce qui perturbe leur projet de créer un parc naturel voué à la protection de cette espèce. Alice et son père sautent dans le premier avion pour la rejoindre. impatiente de découvrir le pays, la jeune fille est bientôt interpellée par les agissements racistes du propriétaire de l'hôtel ultra-chic qui jouxte la bicoque de sa mère.
Mon avis :
Je connaissais Caryl Ferey comme auteur de romans policiers pour adulte (même si je n'ai encore lu aucune de ses oeuvres), je découvre Caryl Ferey auteur de littérature jeunesse, et la surprise est très agréable.
Le style tout d'abord, rempli d'allant et d'humour, sans négliger la gravité des thèmes abordés. Le racisme, l'existence des township et la précarité qui les accompagne, le trafic d'animaux, la drogue sont intégrés dans l'intrigue policière sans lourdeur et sans fausse naïveté.
Il faut dire qu'Alice est une héroïne particulièrement attachante. Elle a quinze ans, sa mère est éthologue, elle n'est pas souvent là, son père, très amoureux, est souvent dans les nuages, pourtant Alice est une adolescente aussi équilibrée que sa sensibilité le lui permet. Ses parents (sa mère surtout) lui ont transmis leur passion pour la protection de la nature, une capacité à s'ouvrir aux autres, et à être attentive à ce(ux) qui l'entoure(nt). Aussi, l'idée de passer ses vacances en Afrique du Sud, afin que sa mère découvre pourquoi les requins blancs attaquent a beau l'effrayer, elle se réjouit néanmoins d'être près des siens et de retrouver le continent où elle a passé son enfance.
Avec Alice, nous découvrons un pays, encore marqué par l'Apartheid, où le développement se fait certes, mais chacun de son côté, pour paraphraser la jeune fille. Pas de cours pompeux ou pontifiant sur l'histoire du pays : Caryl Ferey synthétise parfaitement ce qu'il faut savoir du pays, décrit en quelques phrases bien choisis la richesse et l'extrême pauvreté qui se juxtaposent et autorisent tous les excès.
L'intrigue est particulièrement alerte, les péripéties s'enchaînent de manière parfaitement logique, vers un dénouement certes attendu, mais pas décevant.
éditions Syros - 127 pages.
Quatrième de couverture :
La mère d'Alice est retenue en Afrique du Sud pour les fêtes de Noël... Son collègue océanographe vient d'être attaqué par un grand requin blanc, ce qui perturbe leur projet de créer un parc naturel voué à la protection de cette espèce. Alice et son père sautent dans le premier avion pour la rejoindre. impatiente de découvrir le pays, la jeune fille est bientôt interpellée par les agissements racistes du propriétaire de l'hôtel ultra-chic qui jouxte la bicoque de sa mère.
Mon avis :
Je connaissais Caryl Ferey comme auteur de romans policiers pour adulte (même si je n'ai encore lu aucune de ses oeuvres), je découvre Caryl Ferey auteur de littérature jeunesse, et la surprise est très agréable.
Le style tout d'abord, rempli d'allant et d'humour, sans négliger la gravité des thèmes abordés. Le racisme, l'existence des township et la précarité qui les accompagne, le trafic d'animaux, la drogue sont intégrés dans l'intrigue policière sans lourdeur et sans fausse naïveté.
Il faut dire qu'Alice est une héroïne particulièrement attachante. Elle a quinze ans, sa mère est éthologue, elle n'est pas souvent là, son père, très amoureux, est souvent dans les nuages, pourtant Alice est une adolescente aussi équilibrée que sa sensibilité le lui permet. Ses parents (sa mère surtout) lui ont transmis leur passion pour la protection de la nature, une capacité à s'ouvrir aux autres, et à être attentive à ce(ux) qui l'entoure(nt). Aussi, l'idée de passer ses vacances en Afrique du Sud, afin que sa mère découvre pourquoi les requins blancs attaquent a beau l'effrayer, elle se réjouit néanmoins d'être près des siens et de retrouver le continent où elle a passé son enfance.
Avec Alice, nous découvrons un pays, encore marqué par l'Apartheid, où le développement se fait certes, mais chacun de son côté, pour paraphraser la jeune fille. Pas de cours pompeux ou pontifiant sur l'histoire du pays : Caryl Ferey synthétise parfaitement ce qu'il faut savoir du pays, décrit en quelques phrases bien choisis la richesse et l'extrême pauvreté qui se juxtaposent et autorisent tous les excès.
L'intrigue est particulièrement alerte, les péripéties s'enchaînent de manière parfaitement logique, vers un dénouement certes attendu, mais pas décevant.