éditions Rageot - 274 pages.
Quatrième de couverture :
- Kaspar, je te confie Sakari, Sakari, je te confie Kaspar. Veillez l'un sur l'autre comme l'étoile polaire veille sur la banquise.
Mon avis :
Je n'ai pas aimé ce livre mais je pense qu'il peut plaire à des adolescents - encore que l'adolescente que j'ai été n'aurait pas aimé ce livre. L'histoire est très simple, au fond. Deux camps s'opposent, les méchants, dirigés par leur chef, borgne, entouré de guerriers, de mercenaires et de mages, souhaitent vaincre les gentils habitants du royaume de Thulé. Ils ne sont pas totalement gentils, ils ont rompu les liens avec la Nature (un soupçon d'écologie est dans l'air du temps) et se sont fermés aux autres peuples, ce qui explique sans doute qu'ils soient tous blonds aux yeux bleus.
Beaucoup de bataille, beaucoup de sang versé teintent ce roman - trop à mon goût. Je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage, si ce n'est aux Ursus et aux harfangs. Même la quepte de Sakari et de Kaspar, le duo de héros inversé (Sakari, la fille, est une guerrière, Kaspar, le garçon, héritier de l'empire, est contemplatif) ne m'a guère intéressée. Là aussi, j'ai préféré le jeune chaman qui les accompagne.
J'ai trouvé des points communs avec d'autres sagas, comme Le seigneur des anneaux (pour les batailles), A la croisée des mondes (pour les ours et e monde polaire), ou encore avec l'Autre et la Quête d'Ewillan (le guerrier solitaire, l'isolement d'un peuple), aux désavantages de la saga de Sakari, qui n'a ni leur souffle épique, ni leur originalité.
Deux autres tomes sont prévus, en octobre et au printemps 2012 : je ne les lirai pas.