LA COULEUR DES SENTIMENTS
Roman
525 pages, édité chez Jacqueline Chambon Editions en septembre 2010
Résumé
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Biographie de l'auteur : Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.
Mon ressenti
Une belle histoire et de beaux portraits de femmes qu’elles soient noires ou blanches, riches ou pauvres. J’ai été touchée par ces destins comme à chaque fois qu’il est question de soumissions, de mépris face à un être humain… autant le dire, je ne comprends toujours pas le mécanisme de ce sentiment. Comment puis-je considérer l’autre ainsi, cela dépasse mon entendement.
Au-delà de cela, le combat de ses femmes, l’apprêté de leur vie, tenir coûte que coûte, vivre et survivre en serrant les dents… oui, elles sont exemplaires et combien pathétiques leurs opposées avec leurs petits soucis domestiques ou leurs problèmes de fringues…
C’est une peinture d’une époque révolue mais qui persiste par bien des égards dans notre 21ème siècle. Si il n’y a plus de places attribuées, ou des espaces réservés, le racisme a encore de beaux jours parce que certains utilisent les peurs des uns pour les mettre sur le dos des autres, manipulation quand tu nous tiens… Elle aborde avec pudeur les rapports entre « patronne » et « employée », elles sont toutes les deux dans une culture qui leurs a inculquées leur place sans jamais devoir y déroger ; le poids de la tradition, des règles, du regard de l’autre sur soi. La différence (et ce qu’elle que soit la femme) c’est comment elle va considérer l’autre dans sa relation.
J’aime ce que l’auteur a fait de ces extrêmes, car au-delà de la couleur, des conditions, c’est la femme qui est mis en valeur et chacune peut s’y retrouver. Quand on y regarde bien aujourd’hui, le regard sur les femmes s’est-il modifié tant que cela, sans parler de la couleur ? Nous devons faire face à un travail, nous occuper d’une famille, de nos enfants, d’être une femme sexy, d’être toujours disponible pour l’autre, avoir le sourire, être une mère,… etc ! et alors, vous vous situez où dans ce combat, à quel niveau fixez-vous la barre de vos exigences ?
La condition des femmes a changé certes, et notre plus grand ennemi est nous-même. La belle leçon de ce livre, c’est que même dans l’adversité, il y a de l’espoir, il faut se battre et garder son optimisme, pour cela ne pas se mettre la pression, s’écouter un peu et avoir ou voir du monde.
J’ai beaucoup pensé à la couleur pourpre, livre et film que j’adore et l’un comme l’autre sont très puissants.
A découvrir
Roman
525 pages, édité chez Jacqueline Chambon Editions en septembre 2010
Résumé
Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.
Biographie de l'auteur : Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.
Mon ressenti
Une belle histoire et de beaux portraits de femmes qu’elles soient noires ou blanches, riches ou pauvres. J’ai été touchée par ces destins comme à chaque fois qu’il est question de soumissions, de mépris face à un être humain… autant le dire, je ne comprends toujours pas le mécanisme de ce sentiment. Comment puis-je considérer l’autre ainsi, cela dépasse mon entendement.
Au-delà de cela, le combat de ses femmes, l’apprêté de leur vie, tenir coûte que coûte, vivre et survivre en serrant les dents… oui, elles sont exemplaires et combien pathétiques leurs opposées avec leurs petits soucis domestiques ou leurs problèmes de fringues…
C’est une peinture d’une époque révolue mais qui persiste par bien des égards dans notre 21ème siècle. Si il n’y a plus de places attribuées, ou des espaces réservés, le racisme a encore de beaux jours parce que certains utilisent les peurs des uns pour les mettre sur le dos des autres, manipulation quand tu nous tiens… Elle aborde avec pudeur les rapports entre « patronne » et « employée », elles sont toutes les deux dans une culture qui leurs a inculquées leur place sans jamais devoir y déroger ; le poids de la tradition, des règles, du regard de l’autre sur soi. La différence (et ce qu’elle que soit la femme) c’est comment elle va considérer l’autre dans sa relation.
J’aime ce que l’auteur a fait de ces extrêmes, car au-delà de la couleur, des conditions, c’est la femme qui est mis en valeur et chacune peut s’y retrouver. Quand on y regarde bien aujourd’hui, le regard sur les femmes s’est-il modifié tant que cela, sans parler de la couleur ? Nous devons faire face à un travail, nous occuper d’une famille, de nos enfants, d’être une femme sexy, d’être toujours disponible pour l’autre, avoir le sourire, être une mère,… etc ! et alors, vous vous situez où dans ce combat, à quel niveau fixez-vous la barre de vos exigences ?
La condition des femmes a changé certes, et notre plus grand ennemi est nous-même. La belle leçon de ce livre, c’est que même dans l’adversité, il y a de l’espoir, il faut se battre et garder son optimisme, pour cela ne pas se mettre la pression, s’écouter un peu et avoir ou voir du monde.
J’ai beaucoup pensé à la couleur pourpre, livre et film que j’adore et l’un comme l’autre sont très puissants.
A découvrir