Au Fil des lignes

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Au Fil des lignes

Voici un endroit où partage, respect et convivialité sont les maîtres mots. Si vous aimez, lire rejoignez-nous !

-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

5 participants

    ATWOOD, Margaret

    Ahotep
    Ahotep
    LA
    LA


    ATWOOD, Margaret Empty ATWOOD, Margaret

    Message  Ahotep Lun 30 Jan 2012 - 20:07

    La Servante écarlate

    Résumé :

    Defred est en quelque sorte un bien national, à elle seule une entreprise de salubrité publique. En ces temps de dénatalité galopante, elle a dû mettre au service de la République de Gilead, sont attribut le plus précieux : sa matrice. Et c'est avec un sentiment mal réprimé de révolte qu'elle offre son corps comme toutes les femmes en âge de procréer, aux privilégiés en mal de progéniture.
    Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? A ce jeu-là, elle a déjà tant perdu : son mari et sa fille lui ont été arrachés.
    Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Là elle laisse affluer ses souvenirs. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants...
    C'était le temps où l'amour était au centre de tout.
    L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort.
    Saluée partout comme une œuvre majeure, la servante écarlate est l'un des plus grands succès littéraires des dix dernières années aux États-Unis, au Canada et en Angleterre. La société répressive qu'y évoque Margaret Atwood n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell : un monde si proche du nôtre qu'il paraît en être issu. Mais au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes -libres ou soumises- que pose avec force, ce roman fascinant.



    Mon avis :

    J'ai trouvé ce livre intéressant, mais je n'ai pas tout compris. En effet, dès le début, on est perdu. On ne sait pas à quelle époque on est, ni dans quel pays exactement. On s'attache à Defred, dont on ne sait rien. J'étais pressée d'arriver à la fin du livre, pour comprendre, et en fait, je n'ai pas plus compris. Ce livre m'a désorienté... Je ne l'ai pas trop aimé...
    thereadeuse
    thereadeuse
    LC
    LC


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  thereadeuse Lun 30 Jan 2012 - 21:24

    Merci pour cet avis, mais en effet il a l'air compliqué, je le passe donc.
    caro
    caro
    ML
    ML


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  caro Mar 31 Jan 2012 - 11:50

    J'ai vu le film il y a longtemps et j'ai toujours eu envie de connaître le roman. Le film semble plus simple que le roman par contre mais il n'y a pas de flashbacks dedans, c'est peut-être pour ça.

    Merci Ahotep Very Happy
    Pinky
    Pinky
    M
    M


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  Pinky Ven 5 Jan 2018 - 21:24

    LA SERVANTE ECARLATE

    ATWOOD, Margaret 51tc4z10

    SF dystopique
    édité en 1985 puis réédité chez Laffon en juin 2017

    544 pages

    Résumé

    Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, " servante écarlate " parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n'est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’œuvre de Margaret Atwood, diffusée sous le titre original The Handmaid's Tale, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.

    " Les meilleurs récits dystopiques sont universels et intemporels. Écrit il y a plus de trente ans, La Servante écarlate éclaire d'une lumière terrifiante l'Amérique contemporaine. " Télérama

    Mon ressenti


    Le moins que l’on puisse dire c’est que je ne souhaite pas connaître ce monde et y vivre. Une lecture pas simple pour moi où je me suis sentie souvent très mal à l’aise, en colère, énervée, suffoquant et étouffant, une lecture pas reposante du tout !

    L’univers décrit par l’auteure est celui d’une dictature où la femme n’est qu’un ventre quand celui-ci veut bien donner. Privée de ses droits les plus élémentaires, lorsqu’elle porte la vie, elle est adulée par tous. En dehors de cela, elle n’existe pas ! Même si nous n’en sommes pas là encore, il y a des prémices autour de la considération féminine qui font froid dans le dos.

    Le livre montre bien les mécanismes de la délation, de l’emprisonnement de la pensée, de son propre enfermement pour se protéger, la déroute de chacun face à la dogmatique religieuse. Un rythme cadencé, des mots qui font mouches, un milieu de vie froid, glacé tout comme ses habitants qui ne donnent pas envie de les rejoindre. Est-ce le début de la fin de l’humanité ? Que faisons-nous des avertissements donnés ? En tout cas, les souvenirs font que la vie trouve son chemin et permet l’espoir. J’aime aussi cette idée : nous ne sommes rien sans le passé (souvenirs) pour avancer dans le présent (se battre, tenir) et construire le futur (comprendre, envisager, relever) …

    Margaret évoque des sujets qui lui tiennent à cœur et que nous retrouvons régulièrement dans ses livres : la féminité, la femme, l’objet, le corps, le devenir…

    A découvrir
    Pinky
    Pinky
    M
    M


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  Pinky Jeu 17 Oct 2019 - 19:30

    C'EST LE CŒUR QUI LÂCHE EN PREMIER

    ATWOOD, Margaret 61mynk10

    SF édité chez 10/18 en août 2018

    480 pages

    Résumé

    Stan et Charmaine ont été touchés de plein fouet par la crise économique qui consume les États-Unis. Réduits à vivre dans leur voiture, ils sont au bord du désespoir. Charmaine trouve alors la solution à tous leurs problèmes dans une étonnante publicité pour la ville de Consilience. Promesse d'une vie de rêve, Consilience leur assure un toit, à manger et du travail...un mois sur deux. L'autre mois, les habitants le passent en prison, nourris et blanchis, pendant que d'autres s'installent chez eux. Une règle absolue régit cette étrange utopie : ne jamais entrer en contact avec les " alternants ". Mais Stan tombe bientôt sur un mot qui va le rendre fou de désir pour celle qui se glisse entre ses draps quand lui n'y est pas : " Je suis affamée de toi. "

    Mon ressenti

    Lorsque nous sommes dans la survie et non la vie, nous sommes prêts à tout pour passer d’un état à un autre. Quoi de plus légitime ! C’est ainsi que Stan et Charmaine acceptent de participer à un programme qui leur promet monts et merveilles. Ils ne peuvent être plus bas de toute façon.

    L’auteure vient questionner au travers de ce livre, la liberté que nous avons ou croyons avoir dans un monde qui prône le gain avant l’être, tant pis pour ceux qui sont à la traîne. En même temps, il faut bien des gens à la traîne pour que le quidam moyen se dise « il y a pire » ou « cela ne m’arrivera pas » …
    Notre société et notre fonctionnement est basé sur la comparaison et l’acquisition : vous connaissez tous ces slogans qui vous donnent le bonheur si vous avez telle ou telle chose…

    Toujours est-il avec ce roman dérangeant à juste titre, l’exploitation de la peur, de la pauvreté ont encore de beaux jours devant elles puisque nos sociétés capitalistes sont avides de ces échelles proposées. Alors qu’est-ce l’intimité, la personnalité, le libre arbitre dans ce monde de plus en plus médiatisé, sous caméra…. Qui n’est pas si éloigné du notre ?

    Froid dans le dos…
    A découvrir



    Nina
    Nina
    ML
    ML


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  Nina Jeu 17 Oct 2019 - 19:37

    Merci Pinky pour ces avis.
    Pinky
    Pinky
    M
    M


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  Pinky Ven 18 Oct 2019 - 11:04

    merci Nina pour ta visite

    Contenu sponsorisé


    ATWOOD, Margaret Empty Re: ATWOOD, Margaret

    Message  Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Mer 27 Nov 2024 - 16:41