« Dans les forêts de Sibérie »
Editeur : Gallimard – 2011
Pages : 267 p.
Genre : Récit
Résumé quatrième de couverture :
«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence ? toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Avis :
On envie l’auteur dans sa retraite russe où pendant six mois il va vivre près du lac Baïkal. Là, l’attendent paysages magnifiques, nature vierge, une vie faite de grands espaces et, surtout, de temps. Du temps pour soi, du temps pour faire les choses, du temps où l’on ne se préoccupe plus du temps…
La seule chose que je reprocherai au livre c’est qu’il est parfois difficile de suivre l’auteur dans ses pérégrinations, tant physiques que morales : difficile d’imaginer la grandeur des paysages russes quand on ne les connaît pas et, du coup, de suivre la philosophie de l’auteur.
Cependant, ce livre est plein de leçons de vie qu’on peut facilement intégrer si on arrive à prendre de la distance avec le stress de notre vie moderne.
Ce qui est sûr, c’est que ce livre donne envie de connaître la même expérience et il est vrai que lorsque l’on a pu contempler des paysages enneigés avec très peu de présence humaine on comprend mieux les pensées de l’auteur.