LA PRINCESSE EFFACÉE
Roman historique
403 pages, édité chez points en octobre 2011
Résumé
A la prison du Temple, en 1795, un seul membre de la famille royale oublié de tous, a échappé à la Terreur. C'est Marie-Thérèse de France, fille de Marie-Antoinette et du roi Louis XVI. Pour adoucir sa réclusion, ses geôliers dépêchent auprès d'elle Renée Chantereine, une femme d'origine modeste. Au bord de la folie, la princesse se confie à elle : Pourquoi a-t-elle été emprisonnée sans jugement ? En quoi est-elle coupable ?
Biographie de l'auteur : Alexandra de Broca est scénariste pour la télévision. Elle a notamment écrit le scénario du téléfilm Jeanne Poisson, marquise de Pompadour. La Princesse effacée est son premier roman.
Mon ressenti
Un personnage historique que j’ai découvert. Je ne connaissais pas (comme beaucoup d’autres d’ailleurs !), le dernier enfant vivant de Louis XVI et de Marie-Antoinette, la dernière Capet.
Elle a échappé à la guillotine, est prisonnière dans un cachot, a subi de nombreux traumatismes inscrits dans son esprit à jamais qui lui font quitter l’enfance et la précipite plus ou moins sur les rivages de la folie.
Le livre s’ouvre sur la découverte de cette jeune fille qui n’en a que la silhouette car c’est plus une loque, une enfant sauvage… depuis trois ans enfermée, en ayant en mémoire, le départ de ses proches (parents, frère, dame de compagnie) sans retour… elle perd le langage, s’enfonce dans une « rêverie », mange à peine, est sale, couverte de teigne et de poux…
La terreur est passé, la royauté va peut être à nouveau gouverner la France, et ce n’est alors que dans ce souci, qu’il faut réhabiliter cette jeune femme qui n’est qu’une ombre à bien des égards. Pour ce faire, une femme du peuple va devoir s’occuper d’elle. Ce sont deux destinés qui se scellent, deux femmes qui vont devenir inséparables.
Au travers de cette rencontre, l’auteur nous dépeint deux personnages haut en couleur, remplis d’humanité. Renée dans son approche va ramener à la vie cette enfant, elle va lui redonner confiance, éloigner un peu la peur et mettre à distance les traumatismes par l’écriture. C’est avec plaisir que j’ai assisté à la renaissance de Marie-Thérèse qui ne sait pas ce qu’est devenue sa famille.
Cette première partie est sous le signe d’une relation mère-fille. 20 ans sépare, la seconde partie qui donne un aperçu de cette femme revenue sur le devant de la scène politique française et qui doit faire face à ses anciens fantômes, avec le souci de réhabilité la mémoire de ses parents. C’est une relation de femme à femme qui est très présente. Là encore, Renée va soutenir, aider son amie et c’est encore une fois dans l’écriture que le salut sera présent.
J’ai passé de très bons moments à lire ce livre qui relate d’une façon étonnante cette histoire particulière. Beaucoup de détails et de documents rendent ce livre très dense et riche à la fois.
Roman historique
403 pages, édité chez points en octobre 2011
Résumé
A la prison du Temple, en 1795, un seul membre de la famille royale oublié de tous, a échappé à la Terreur. C'est Marie-Thérèse de France, fille de Marie-Antoinette et du roi Louis XVI. Pour adoucir sa réclusion, ses geôliers dépêchent auprès d'elle Renée Chantereine, une femme d'origine modeste. Au bord de la folie, la princesse se confie à elle : Pourquoi a-t-elle été emprisonnée sans jugement ? En quoi est-elle coupable ?
Biographie de l'auteur : Alexandra de Broca est scénariste pour la télévision. Elle a notamment écrit le scénario du téléfilm Jeanne Poisson, marquise de Pompadour. La Princesse effacée est son premier roman.
Mon ressenti
Un personnage historique que j’ai découvert. Je ne connaissais pas (comme beaucoup d’autres d’ailleurs !), le dernier enfant vivant de Louis XVI et de Marie-Antoinette, la dernière Capet.
Elle a échappé à la guillotine, est prisonnière dans un cachot, a subi de nombreux traumatismes inscrits dans son esprit à jamais qui lui font quitter l’enfance et la précipite plus ou moins sur les rivages de la folie.
Le livre s’ouvre sur la découverte de cette jeune fille qui n’en a que la silhouette car c’est plus une loque, une enfant sauvage… depuis trois ans enfermée, en ayant en mémoire, le départ de ses proches (parents, frère, dame de compagnie) sans retour… elle perd le langage, s’enfonce dans une « rêverie », mange à peine, est sale, couverte de teigne et de poux…
La terreur est passé, la royauté va peut être à nouveau gouverner la France, et ce n’est alors que dans ce souci, qu’il faut réhabiliter cette jeune femme qui n’est qu’une ombre à bien des égards. Pour ce faire, une femme du peuple va devoir s’occuper d’elle. Ce sont deux destinés qui se scellent, deux femmes qui vont devenir inséparables.
Au travers de cette rencontre, l’auteur nous dépeint deux personnages haut en couleur, remplis d’humanité. Renée dans son approche va ramener à la vie cette enfant, elle va lui redonner confiance, éloigner un peu la peur et mettre à distance les traumatismes par l’écriture. C’est avec plaisir que j’ai assisté à la renaissance de Marie-Thérèse qui ne sait pas ce qu’est devenue sa famille.
Cette première partie est sous le signe d’une relation mère-fille. 20 ans sépare, la seconde partie qui donne un aperçu de cette femme revenue sur le devant de la scène politique française et qui doit faire face à ses anciens fantômes, avec le souci de réhabilité la mémoire de ses parents. C’est une relation de femme à femme qui est très présente. Là encore, Renée va soutenir, aider son amie et c’est encore une fois dans l’écriture que le salut sera présent.
J’ai passé de très bons moments à lire ce livre qui relate d’une façon étonnante cette histoire particulière. Beaucoup de détails et de documents rendent ce livre très dense et riche à la fois.