« Toyer »
Editeur : Le Cherche-midi - 2011
Pages : 760 p.
Genre : thriller
Résumé quatrième de couverture :
Los Angeles est la proie d'un monstre très particulier. Un homme qui ne viole ni ne tue les femmes mais leur réserve un sort peut-être pire encore : il les séduit, les kidnappe, joue avec elles, puis les abandonne à l'état de mort cérébrale. Neurologue, Maude Garance est en charge des neuf victimes de celui que la presse a surnommé Toyer. Bouleversée par le sort de ces femmes, elle accepte la proposition que lui fait Sara Smith, une jeune journaliste ambitieuse : s'adresser directement au coupable par voie de presse. C'est le début d'une relation très particulière, par médias interposés, entre Maude et Toyer, qui bien vite passionne un lectorat avide de sensations. Grisé par une célébrité grandissante, Toyer commettra-t-il le faux pas qui permettra de l'identifier ? Alors que dans l'ombre Maude et Sarah continuent d'enquêter, elles ne tardent pas à réaliser que leur mystérieux interlocuteur est beaucoup plus proche d'elles qu'elles ne le croyaient. Dans ce thriller très stylisé, qui ne laisse pas une minute de répit au lecteur, Gardner McKay nous offre avec un art magistral de l'intrigue et du suspense une réflexion passionnante sur les relations entre le mal, la société et les médias.
Avis :
Une partie de moi voudrait dire que c’est un thriller génial et l’autre reste peu convaincue.
Je commence par le négatif d’abord : malgré un départ en fanfare le récit stagne et ces 760 pages semblent de trop. Et on ne comprend qu’au bout d’un long, très long moment ce que fait Toyer à ses victimes.L’héroïne est un peu barbante et le côté froid du récit m’a un peu rebutée.
Pour la partie positive ça tient en une chose : la personnalité hors norme de Toyer. Loin des standards habituels des thrillers il est tout compte fait très attachant. C’est terrible de dire ça quand on voit ce qu’il fait à ces pauvres filles mais pourtant on se laisse prendre. A un moment du récit je me suis dit que cet engouement du public pour Toyer était irréaliste mais par la suite je me suis aussi attachée à sa personnalité.
Je ne peux bien-sûr pas en dire plus sous peine de révéler trop de choses mais en tout cas l’attrait principal de ce roman restera pour moi cet étrange, déconcertant, charismatique et sentimental tueur en série qu’est Toyer.