Auteur : Ken Bruen.
éditeur : Gallimard.
Nombre de pages : 166 pages.
Quatrième de couverture (extraits) :
La situation est toujours aussi tendue dans les quartiers chauds de Londres, et Brixton n’a jamais autant ressemblé à une chanson des Clash : le commissaire Roberts est à la poursuite de l’assassin de son frère, une petite frappe londonienne qui se fait passer pour un Irlandais, histoire de paraître encore plus teigneux. Pendant ce temps, Brant et l’agent Falls sont sur les traces d’un violeur en série qui sévit dans les boîtes de nuit du coin. Brant n’attend qu’une chose : coincer ce salaud et lui faire sentir sa douleur…
Mon avis :
J’ai un problème, un très gros problème : j’ai acheté le dernier tome de cette saga, Munitions, chez mon bouquiniste préféré – ce livre était; paraît-il, très bien. Il est pire que cela, il est addictif. Depuis, je suis allée dans deux des bibliothèques que je fréquente, et ô miracle, ils possèdent une bonne dizaine de romans de cet auteur. Bref, mon porte-monnaie est sauvé, et moi avec.
Les Mac Cabées est le troisième volume des aventures de Roberts et de son ami Brant. Roberts est tout juste guéri d’un mélanome, et la mort de son frère, bien qu’il ne l’ait pas vu depuis dix ans, est un coup dur. En effet, c’est lui que son frère a appelé, se sachant mourant, et ce que son flic de frère a découvert n’était vraiment pas beau à voir – le tueur a pris du plaisir à massacrer sa victime au-delà de toute désespérance. Et ne parlez ni d’enquêtes, ni de justice, le tueur est protégé par des gros bonnets. Circulez, y’a rien à voir.
L’erreur serait de sous-estimer Brant. Ses méthodes sont tellement particulières, pour ne pas dire innovantes, que ses proches font toujours appel à lui dans le cas d’affaires impossibles à résoudre avec des méthodes strictement légales. Les indics, il connait. Les petites frappes, aussi. Les flics qui pensent à leur carrière et à leur bien-être plutôt qu’à enquêter, également. D’où son amitié pour Porter Nash, toute nouvelle recrue, flic gay totalement assumé, et pour l’agent Falls.
Si vous lisez leurs aventures, oubliez les idées reçues sur les romans policiers, et délectez-vous de ces chapitres percutants, qui vous expliqueront mieux que je ne saurai le faire comment éliminer un malfrat grâce à la méthode Brant.