Swap
Roman
349 pages édité chez Liana Levi en janvier 2008
Résumé
Un
simple échange entre enfants. Pas un timbre-poste, ni un jouet, ni un
autocollant. Une BD, échangée contre un banal tuyau en plastique. Un
acte anodin au départ. Mais avec le temps, le Superman numéro un a pris
une immense valeur. Et Harvey, devenu libraire, de bandes dessinées
justement, ne rêve que de le récupérer. C'est même une obsession, le
seul but de sa vie d'adolescent attardé : retrouver ce comic
rarissime... Mais après toutes ces années d'attente, son scénario
longuement mûri va dérailler, et il se retrouvera pris dans un imbroglio
impitoyable.
Conseil de l'éditeur : ne commencez ce livre que si vous du temps, car vous ne pourrez pas le lâcher.
Biographie
de l'auteur : Antony Moore est le pseudonyme d'un psy anglais, qui
signe là son premier roman avec le talent d'un vieux routier du
subconscient, fasciné par la névrose obsessionnelle et le comportement
d'échec. Il manie l'humour noir comme il respire.
Mon avis
C’est
grinçant, dérangeant parfois, caustique et mal sain aussi… et j’adore
tout simplement, c’est peut être une définition de l’humour anglais…
J’ai
accompagné pendant un petit moment Harvey… qui n’a rien d’un héros dans
le sens où l’entend les « comics » qu’ils essayent de vendre… J’ai aimé
bon nombres des personnages de ce livre, car j’ai pu par certains côtés
me dire que j’ai vécu ou je suis proche de cela… il y a des situations
décrites sur les cours d’école dans lesquelles le lecteur ne peut que se
retrouver… c’est comme parfois ces impulsions que nous pouvons avoir,
en se disant dans le millième de seconde qui suit l’action « que c’est
une connerie » mais je fais quand même… ressentir parfois ce petit
frisson de transgression, de dérapage… contrôlé… Mais là dans le livre,
tout déraille. Chacun est resté scotché à un passé qui semble oublié et
qui revient tel un boomerang… Ne dit-on pas que la vengeance est un plat
qui se mange froid…. Et cela fait froid dans le dos… ! Mais lequel est
le plus à plaindre à votre avis ?…
Pour le savoir, il vous
faudra lire le livre…. L’enfance revisitée, Anthony joue avec nos
souvenirs et sur ce qui a construit à un moment donné chacun d’entre
nous. C’est avec brio qu’il réussit un pari pas facile, faire rire… tout
en abordant des thèmes graves tels les traumatismes de l’enfance, la
maltraitance… Ce n’est pas pour autant un livre patho et compliqué…
A découvrir pour tout ceux qui ont rêvé d’être Superman, Spiderman ou Wonder Woman…
Roman
349 pages édité chez Liana Levi en janvier 2008
Résumé
Un
simple échange entre enfants. Pas un timbre-poste, ni un jouet, ni un
autocollant. Une BD, échangée contre un banal tuyau en plastique. Un
acte anodin au départ. Mais avec le temps, le Superman numéro un a pris
une immense valeur. Et Harvey, devenu libraire, de bandes dessinées
justement, ne rêve que de le récupérer. C'est même une obsession, le
seul but de sa vie d'adolescent attardé : retrouver ce comic
rarissime... Mais après toutes ces années d'attente, son scénario
longuement mûri va dérailler, et il se retrouvera pris dans un imbroglio
impitoyable.
Conseil de l'éditeur : ne commencez ce livre que si vous du temps, car vous ne pourrez pas le lâcher.
Biographie
de l'auteur : Antony Moore est le pseudonyme d'un psy anglais, qui
signe là son premier roman avec le talent d'un vieux routier du
subconscient, fasciné par la névrose obsessionnelle et le comportement
d'échec. Il manie l'humour noir comme il respire.
Mon avis
C’est
grinçant, dérangeant parfois, caustique et mal sain aussi… et j’adore
tout simplement, c’est peut être une définition de l’humour anglais…
J’ai
accompagné pendant un petit moment Harvey… qui n’a rien d’un héros dans
le sens où l’entend les « comics » qu’ils essayent de vendre… J’ai aimé
bon nombres des personnages de ce livre, car j’ai pu par certains côtés
me dire que j’ai vécu ou je suis proche de cela… il y a des situations
décrites sur les cours d’école dans lesquelles le lecteur ne peut que se
retrouver… c’est comme parfois ces impulsions que nous pouvons avoir,
en se disant dans le millième de seconde qui suit l’action « que c’est
une connerie » mais je fais quand même… ressentir parfois ce petit
frisson de transgression, de dérapage… contrôlé… Mais là dans le livre,
tout déraille. Chacun est resté scotché à un passé qui semble oublié et
qui revient tel un boomerang… Ne dit-on pas que la vengeance est un plat
qui se mange froid…. Et cela fait froid dans le dos… ! Mais lequel est
le plus à plaindre à votre avis ?…
Pour le savoir, il vous
faudra lire le livre…. L’enfance revisitée, Anthony joue avec nos
souvenirs et sur ce qui a construit à un moment donné chacun d’entre
nous. C’est avec brio qu’il réussit un pari pas facile, faire rire… tout
en abordant des thèmes graves tels les traumatismes de l’enfance, la
maltraitance… Ce n’est pas pour autant un livre patho et compliqué…
A découvrir pour tout ceux qui ont rêvé d’être Superman, Spiderman ou Wonder Woman…