Kyoko
Roman
228 pages édité chez Picquier poche en août 2000
Résumé
Dans
ce roman, au ton volontairement plus léger que celui des Bébés de la
consigne automatique, Murakami a voulu écrire, selon ses propres termes,
un «roman sans drogue, sans violence et sans sexe, sur la renaissance
et l'espoir».
Kyoko a vingt et un ans. Elle est venue à New York à
la recherche d'un souvenir d'enfance. Dans cette histoire d'un voyage à
travers les Etats-Unis, l'auteur donne tour à tour la parole aux
différents personnages qu'elle croise. Obstinée et ingénue, animée d'un
surprenant enthousiasme pour la vie, Kyoko les entraîne malgré eux dans
son sillage. Son amour des êtres, sa tendresse et sa compassion
naturelle éblouissent autour d'elle les couleurs désastreuses de la vie
et renouent les fils de l'espoir pour les amis de rencontre.
Véritable
quête intérieure, dans un monde multiracial en proie à la violence,
Kyoko est un roman initiatique. Un conte moderne dont la justesse de ton
et la sobriété de langage réussissent à maintenir le lecteur dans un
perpétuel état d'alerte et d'émotion.
Mon avis
J’aime
beaucoup la postface de l’auteur qui signale qu’entre son premier roman
« bleu presque transparent » et Kyoko, 20 ans les sépare : « ni sexe,
ni sadomasochisme, ni drogue, ni guerre… mais une fable sur l’espoir et
la renaissance…. »
En 20 ans d’écriture, cet écrivain a dépeint
l’entrée des adolescents japonais dans le monde des adultes, des romans
sombres, désespérés parfois, crus, violents… et il s’interroge sur les
liens familiaux, amicaux, amoureux… qu’un individu peut tisser pour
évoluer…
Je ne suis pas une adepte de cet auteur, j’en ai lu en
tout 2 livres et demi (en comptant celui-ci) mais il faut dire qu’il est
souvent nommé et parlé avec des jeunes que je côtoie… Alors pour
revenir à Kyoko…
J’ai adoré ce bouquin que j’ai lu d’une traite
et comme le dit si bien Ryû, c’est une histoire sur l’espoir et la
renaissance. Le lecteur suit Kyoko dans son périble. Elle part à la
recherche d’un homme qu’elle a connu petite fille et qui lui a donné
l’espoir, quelque chose à quoi se raccrocher quand cela ne va, quelque
chose qui lui a permis d’avancer, de grandir… et aujourd’hui de venir
aux USA pour le rencontrer et le remercier.
Dans son voyage
initiatique, elle va rencontrer différentes personnes qui vont l’aider
ou pas. De cette rencontre chacun en gardera trace dans ses souvenirs, à
tel point que c’est eux qui nous raconte l’histoire de Kyoko.
Chaque
personnage est touché par Kyoko, pour certains sa beauté, sa manière de
se mouvoir, pour d’autres sa fragilité, son langage… mais tous sont
d’accord pour parler de la volonté inébranlable de cette jeune fille et
de son aura…
Ce sont eux qui vont nous faire découvrir Kyoko, qui
vont nous parler de son histoire et de ce qu’elle vient chercher. C’est
une idée lumineuse qui fait que le livre est très vivant…
En fait, il
manque un chapitre, celui du lecteur… Qu’est ce que Kyoko est venue
toucher chez moi ? Je dirai le don de soi, l’écoute.. Simplement se
poser, et se souvenir : quelle a été à un moment donné, la personne qui a
fait cela pour moi ? Est-ce que je l’ai fait pour quelqu’un ?
C’est un merveilleux cadeau, simplement donner à l’autre sans attendre rien en retour…
Oui, je confirme l’auteur a réussi son challenge, c’est réellement un message d’espoir et de renaissance.
A lire absoluement
Roman
228 pages édité chez Picquier poche en août 2000
Résumé
Dans
ce roman, au ton volontairement plus léger que celui des Bébés de la
consigne automatique, Murakami a voulu écrire, selon ses propres termes,
un «roman sans drogue, sans violence et sans sexe, sur la renaissance
et l'espoir».
Kyoko a vingt et un ans. Elle est venue à New York à
la recherche d'un souvenir d'enfance. Dans cette histoire d'un voyage à
travers les Etats-Unis, l'auteur donne tour à tour la parole aux
différents personnages qu'elle croise. Obstinée et ingénue, animée d'un
surprenant enthousiasme pour la vie, Kyoko les entraîne malgré eux dans
son sillage. Son amour des êtres, sa tendresse et sa compassion
naturelle éblouissent autour d'elle les couleurs désastreuses de la vie
et renouent les fils de l'espoir pour les amis de rencontre.
Véritable
quête intérieure, dans un monde multiracial en proie à la violence,
Kyoko est un roman initiatique. Un conte moderne dont la justesse de ton
et la sobriété de langage réussissent à maintenir le lecteur dans un
perpétuel état d'alerte et d'émotion.
Mon avis
J’aime
beaucoup la postface de l’auteur qui signale qu’entre son premier roman
« bleu presque transparent » et Kyoko, 20 ans les sépare : « ni sexe,
ni sadomasochisme, ni drogue, ni guerre… mais une fable sur l’espoir et
la renaissance…. »
En 20 ans d’écriture, cet écrivain a dépeint
l’entrée des adolescents japonais dans le monde des adultes, des romans
sombres, désespérés parfois, crus, violents… et il s’interroge sur les
liens familiaux, amicaux, amoureux… qu’un individu peut tisser pour
évoluer…
Je ne suis pas une adepte de cet auteur, j’en ai lu en
tout 2 livres et demi (en comptant celui-ci) mais il faut dire qu’il est
souvent nommé et parlé avec des jeunes que je côtoie… Alors pour
revenir à Kyoko…
J’ai adoré ce bouquin que j’ai lu d’une traite
et comme le dit si bien Ryû, c’est une histoire sur l’espoir et la
renaissance. Le lecteur suit Kyoko dans son périble. Elle part à la
recherche d’un homme qu’elle a connu petite fille et qui lui a donné
l’espoir, quelque chose à quoi se raccrocher quand cela ne va, quelque
chose qui lui a permis d’avancer, de grandir… et aujourd’hui de venir
aux USA pour le rencontrer et le remercier.
Dans son voyage
initiatique, elle va rencontrer différentes personnes qui vont l’aider
ou pas. De cette rencontre chacun en gardera trace dans ses souvenirs, à
tel point que c’est eux qui nous raconte l’histoire de Kyoko.
Chaque
personnage est touché par Kyoko, pour certains sa beauté, sa manière de
se mouvoir, pour d’autres sa fragilité, son langage… mais tous sont
d’accord pour parler de la volonté inébranlable de cette jeune fille et
de son aura…
Ce sont eux qui vont nous faire découvrir Kyoko, qui
vont nous parler de son histoire et de ce qu’elle vient chercher. C’est
une idée lumineuse qui fait que le livre est très vivant…
En fait, il
manque un chapitre, celui du lecteur… Qu’est ce que Kyoko est venue
toucher chez moi ? Je dirai le don de soi, l’écoute.. Simplement se
poser, et se souvenir : quelle a été à un moment donné, la personne qui a
fait cela pour moi ? Est-ce que je l’ai fait pour quelqu’un ?
C’est un merveilleux cadeau, simplement donner à l’autre sans attendre rien en retour…
Oui, je confirme l’auteur a réussi son challenge, c’est réellement un message d’espoir et de renaissance.
A lire absoluement