Marie FUGAIN
Non, on ne m'a jamais demandé comment j'allais...
Pourtant Laurette était ma soeur
Résumé :
18 mai 2002. Laurette vient de quitter ce monde dans les bras de sa grande s ur. La famille est ravagée, les amis arrivent, tous s apitoient sur la douleur des parents, sur son petit frère Alexis, si jeune pour un tel drame.... Et Marie, elle n a pas mal, elle ? Elle l aînée, la belle fiancée de vingt-huit ans, la vivante : pas de quoi se plaindre, sans doute... Personne ne lui a demandé comment elle allait, ni ce jour-là, ni après.
Et cet « après » a duré des années.
Des années à subir les ravages d un chagrin que chacun garde pour soi et compense comme il peut. « Je suis mort(e) avec Laurette », disent les parents. Ah bon ? Et moi, et Alexis, on est orphelins, en plus ? Une maman qui se consacre au don de plaquettes dans une association admirable, « mais qui m a volé et ma mère et ma s ur ». Laurette, icône de la leucémie ? Marie, dans son souvenir, la veut pleine de vie, farceuse, « chiante » parfois (mais oui !). Et si forte, dans sa lutte ultime... Elle disparaît et tout s effondre. La tribu Fugain éclate, le chef de famille s enferme dans la musique, puis fuit la maison mausolée... Marie ne sait plus où elle en est.
« Ah, comme j aurais voulu qu il y ait un mode d emploi ! Comment réussir sa vie en vingt leçons, sans traumatiser par sa tristesse son mari, ses enfants, sans haïr un père qui se reconstruit ailleurs et laisse une mère éplorée qui se change les idées en côtoyant tout le malheur du monde ? »
Marie a fini par trouver. Mais cela lui a pris dix ans.
Mon avis :
Très beau livre racontant tout d'abord les derniers jours de Laurette, puis ensuite Marie revient sur la vie si courte, trop courte de sa soeur qui croquait la vie à pleines dents et n'était pas toujours sage. Car oui, avant d'être une patiente, c'était quelqu'un d'humain avec ses joies ses peines, et elle n'était pas parfaite, mais comme le dit si bien Marie, c'est ce caractère qu'elle aimait chez sa soeur, car elle est tout l'opposé de sa soeur. Ensuite, elle parle de l'enterrement, du deuil et explique comment sa famille l'a un peu rejetée. Témoignage assez bouleversant de la souffrance d'une soeur, dont on oublie un peu l'existence au profit de la tristesse de la mère et du père.
Non, on ne m'a jamais demandé comment j'allais...
Pourtant Laurette était ma soeur
Résumé :
18 mai 2002. Laurette vient de quitter ce monde dans les bras de sa grande s ur. La famille est ravagée, les amis arrivent, tous s apitoient sur la douleur des parents, sur son petit frère Alexis, si jeune pour un tel drame.... Et Marie, elle n a pas mal, elle ? Elle l aînée, la belle fiancée de vingt-huit ans, la vivante : pas de quoi se plaindre, sans doute... Personne ne lui a demandé comment elle allait, ni ce jour-là, ni après.
Et cet « après » a duré des années.
Des années à subir les ravages d un chagrin que chacun garde pour soi et compense comme il peut. « Je suis mort(e) avec Laurette », disent les parents. Ah bon ? Et moi, et Alexis, on est orphelins, en plus ? Une maman qui se consacre au don de plaquettes dans une association admirable, « mais qui m a volé et ma mère et ma s ur ». Laurette, icône de la leucémie ? Marie, dans son souvenir, la veut pleine de vie, farceuse, « chiante » parfois (mais oui !). Et si forte, dans sa lutte ultime... Elle disparaît et tout s effondre. La tribu Fugain éclate, le chef de famille s enferme dans la musique, puis fuit la maison mausolée... Marie ne sait plus où elle en est.
« Ah, comme j aurais voulu qu il y ait un mode d emploi ! Comment réussir sa vie en vingt leçons, sans traumatiser par sa tristesse son mari, ses enfants, sans haïr un père qui se reconstruit ailleurs et laisse une mère éplorée qui se change les idées en côtoyant tout le malheur du monde ? »
Marie a fini par trouver. Mais cela lui a pris dix ans.
Mon avis :
Très beau livre racontant tout d'abord les derniers jours de Laurette, puis ensuite Marie revient sur la vie si courte, trop courte de sa soeur qui croquait la vie à pleines dents et n'était pas toujours sage. Car oui, avant d'être une patiente, c'était quelqu'un d'humain avec ses joies ses peines, et elle n'était pas parfaite, mais comme le dit si bien Marie, c'est ce caractère qu'elle aimait chez sa soeur, car elle est tout l'opposé de sa soeur. Ensuite, elle parle de l'enterrement, du deuil et explique comment sa famille l'a un peu rejetée. Témoignage assez bouleversant de la souffrance d'une soeur, dont on oublie un peu l'existence au profit de la tristesse de la mère et du père.