merci Hesperide pour cette présentation, livre que j'ai lu il y a un moment, j'essaie de me rappeler la trame de l'histoire. J'avais bien aimé le côté un peu loufoque opposé à la "gravité" des personnages
+2
Ratdebibliotheque
Céline72
6 participants
O'FARRELL Maggie
Hesperide- ML
- Message n°27
Re: O'FARRELL Maggie
Quand tu es parti
Résumé:Alice est dans le coma. En traversant la rue, elle s'est fait heurter par une voiture. Accident ou suicide?.. Elle gît sur un lit d'hôpital, en réanimation; des flashs de sa vie affleurent jusqu'à sa mémoire. A ses côtés, Ann, sa mère, elle aussi se souvient; les souvenirs de l'une et de l'autre s'entrecoupent, se répondent...
C’est le premier roman de Maggie O’Farrell et je l’ai profondement aime.
Alice et John se sont aimes d’un amour absolu et sans limites et se sont maries. Alice a connu cet amour qui apportait le maximum de bonheur, mais inevitablement – des tourments. Un amour fou n’est pas toujours une panacee. John est juif et son père, juif integriste, n’accepte pas sa belle-fille goy, ce beau-père a plusieurs fois failli briser leur vie en couple. Puis la mort a fauche John dans l’explosion d’un attentat a Londres. Qu’est-ce que Alice pourrait faire de tout l’amour pour John qui lui restait ? Impossible de le refouler, de l’ignorer. Dans sa vie il n’y avait plus qu’une solitude pesante.
Pourtant, elle decide de chercher a se consoler aupres de sa famille en Ecosse. Il y a ses deux sœurs qu’elle aime tendrement. Il y a ses parents…Les rapports avec sa mere ont toujours été diffciles, pleins de heurts et de l’incomprehension. Mais Alice sait qu’elle peut compter sur ses parents. Un coup de tete, peu de temps apresla disparition tragique de son mari, la fait prendre le train pour Edimbourg ou, a la gare, elle retrouve ses sœurs. Elle va aux toilettes et ce qu’elle y voit dans un miroir, le lecteur ne l’apprendra qu’a la fin du livre. Ce qu’elle a vu dans le miroir est si bouleversant, si perturbabtant pour elle que le fil extremement mince qui l’accroche a la vie, est brise. Alice reprend le premier train pour Londres ou elle subit un accident et sombre dans le coma. C’est de ce coma qu’elle raconte son histoire.
Le recit dans le roman n’est pas chronologique. On suis Alice des sa naissance, on passe par son enfance d’une fille « pas comme les autres », par son adolescence rebelle, on la voit déjà adulte. Il y a egalement la vie de ses sœurs, de sa mere Ann, de sa grand-meme Elspeth qu’Alice aime beaucoup. Des secrets refont surface, on voit s’ecouler des moments d’une vie qui, pour personne, n’est jamais tout rose.
La prose de Maggie O’Farrell est d’une vigueur et sensibilite opaques et elle est extremement passionnante. L'auteure explore avec maitrise les liens dans la famille et dans l’amours, les non-dits et les mensonges qui font souvent une vie s’ecrouler. On lit et on a envie de pleurer, j'ai verse des larmes surtout par admiration via-a-vis du talent de l'ecrivaine.
Dernière édition par Hesperide le Dim 22 Mai 2016 - 12:16, édité 1 fois
Nina- ML
- Message n°28
Re: O'FARRELL Maggie
Merci Hesperide pour cette présentation.
J'ai lu ce roman il y a une dizaine d'années, à sa parution.
J'ai lu ce roman il y a une dizaine d'années, à sa parution.
Pinky- M
- Message n°29
Re: O'FARRELL Maggie
merci Hesperide pour cette belle présentation, je me note ce livre dans mon petit carnet
Pinky- M
- Message n°30
Re: O'FARRELL Maggie
CETTE MAIN QUI A PRIS LA MIENNE
Roman édité chez 10/18 en février 2013
408 pages
Résumé
Dans le Soho bouillonnant des sixties, Lexie, apprentie journaliste, comble sa soif d'indépendance et ses rêves de gloire. Quarante ans plus tard, la jeune Elena s'efforce de surmonter un accouchement difficile tandis que son mari voit malgré lui ressurgir les zones d'ombre de son enfance. Deux destins bouleversants, unis par un lien ténu et secret...
« Depuis son premier livre, Quand tu es parti, la romancière irlandaise creuse le thème du secret de famille. Elle réussit une histoire construite avec rigueur, refusant de s'appuyer sur une morale, préférant décrire la complexité des liens, le poids du silence et de la solitude infinie. » Christine Ferniot, Télérama
Mon ressenti
J’ai suivi avec beaucoup de plaisir Lexie, femme des années 60 qui se bat pour devenir journaliste à un temps où les femmes devaient être à la maison, et Elena jeune femme d’aujourd’hui, enceinte et qui voit son couple s’enfoncé vers l’indifférence. 40 ans séparent ses deux femmes, si la première n’est pas spécialement accompagnée, la seconde est mariée.
L’histoire montre des femmes qui se battent pour que leur statut de femme et de mère soit présent dans leur vie à égalité et non un rôle au détriment de l’autre. Pour ce faire, l’auteur met aussi en lumière ces hommes qui font que l’une sera et l’autre peut-être pas. La place des hommes dans leur paternité et leur rôle de père est aussi bien complexe dans les années 60 ou 2000. Si la culture a changé de regard sur les pères, elle a modifié les repères et chacun fait avec ce qu’il est. Ce n’est pas plus facile d’être père ou mère. Mais une chose est sûre pour l’un comme pour l’autre, la transmission est importante. Lorsque nous devenons parent, les souvenirs reviennent, refont surface, soulevant de nombreuses questions : notre devenir de parent fait écho à notre enfance et à nos parents, nous amenant à reconsidérer les choses d’un autre angle.
Ted et Elena, trouveront ils les réponses qui leur permettront de rester ensemble et d’accueillir cet enfant qui arrive ? Elena, deviendra-t-elle une mère isolée ? Ted, décidera-t-il de tout quitter ?
Les résonances sont des échos au miroir dans lequel nous nous regardons parfois avec de nouvelles lunettes. J’ai aimé découvrir ces destins croisés.
A découvrir
Roman édité chez 10/18 en février 2013
408 pages
Résumé
Dans le Soho bouillonnant des sixties, Lexie, apprentie journaliste, comble sa soif d'indépendance et ses rêves de gloire. Quarante ans plus tard, la jeune Elena s'efforce de surmonter un accouchement difficile tandis que son mari voit malgré lui ressurgir les zones d'ombre de son enfance. Deux destins bouleversants, unis par un lien ténu et secret...
« Depuis son premier livre, Quand tu es parti, la romancière irlandaise creuse le thème du secret de famille. Elle réussit une histoire construite avec rigueur, refusant de s'appuyer sur une morale, préférant décrire la complexité des liens, le poids du silence et de la solitude infinie. » Christine Ferniot, Télérama
Mon ressenti
J’ai suivi avec beaucoup de plaisir Lexie, femme des années 60 qui se bat pour devenir journaliste à un temps où les femmes devaient être à la maison, et Elena jeune femme d’aujourd’hui, enceinte et qui voit son couple s’enfoncé vers l’indifférence. 40 ans séparent ses deux femmes, si la première n’est pas spécialement accompagnée, la seconde est mariée.
L’histoire montre des femmes qui se battent pour que leur statut de femme et de mère soit présent dans leur vie à égalité et non un rôle au détriment de l’autre. Pour ce faire, l’auteur met aussi en lumière ces hommes qui font que l’une sera et l’autre peut-être pas. La place des hommes dans leur paternité et leur rôle de père est aussi bien complexe dans les années 60 ou 2000. Si la culture a changé de regard sur les pères, elle a modifié les repères et chacun fait avec ce qu’il est. Ce n’est pas plus facile d’être père ou mère. Mais une chose est sûre pour l’un comme pour l’autre, la transmission est importante. Lorsque nous devenons parent, les souvenirs reviennent, refont surface, soulevant de nombreuses questions : notre devenir de parent fait écho à notre enfance et à nos parents, nous amenant à reconsidérer les choses d’un autre angle.
Ted et Elena, trouveront ils les réponses qui leur permettront de rester ensemble et d’accueillir cet enfant qui arrive ? Elena, deviendra-t-elle une mère isolée ? Ted, décidera-t-il de tout quitter ?
Les résonances sont des échos au miroir dans lequel nous nous regardons parfois avec de nouvelles lunettes. J’ai aimé découvrir ces destins croisés.
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