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    Message  Pinky Mar 18 Jan 2011 - 21:06

    Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie

    OGAWA  Yoko 29322210
    128 pages, édité chez Babel en septembre 2007

    Résumé du livre

    Dans
    ces deux récits, l'auteur nous raconte l'histoire d'une rencontre. Dans
    la première nouvelle, à la veille de son mariage, la narratrice
    rencontre un homme. La conversation s'installe sur le ton de la
    mélancolie. Dans 'Un thé qui ne refroidit pas', la narratrice se rend à
    l'enterrement d'un camarade de classe. Après la cérémonie, la jeune
    femme, troublée, rencontre un homme. La conversation débute alors. Les
    deux histoires fonctionnent en parallèle. Situés dans des contextes
    sociaux et quotidiens bien établis (le mariage et l'enterrement), les
    textes prennent rapidement une dimension autre. Placées sous le sceau de
    la mélancolie, ces conversations entraînent peu à peu les personnages
    de la conscience à l'inconscience, quittant le quotidien pour rejoindre
    l'essentiel.



    Mon avis



    Elle
    a l'art de décrire des faits anodins du quotidien et de les magnifier... elle fait naître un certain sentiment de mélancolie...
    j'ai eu du mal à finir la seconde nouvelle, le rythme est lent et j'ai
    eu du mal à rentrer dans l'histoire...

    A découvrir
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    Message  Pinky Mar 18 Jan 2011 - 21:07

    La formule préférée du professeur

    OGAWA  Yoko Formul10

    Roman

    244 pages édité chez Acte sud en janvier 2008

    Résumé

    Une
    aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme
    d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement
    interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit
    l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en
    arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le
    professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec
    beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa
    confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans.
    Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa
    mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour
    le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres,
    comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule
    préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la
    filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se
    retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais
    offerte...

    Biographie de l'auteur
    : Yoko Ogawa est née en
    1962. Elle a obtenu le prix Kaien pour son premier roman publié en
    1988, puis le prestigieux prix Akutagawa en 1991. Son œuvre, qui ne
    cesse d'être traduite dans le monde entier, est publiée en France par
    Actes Sud.

    Mon ressenti

    Une très
    belle histoire de rencontre entre trois personnages, trois générations.
    Une ode à la différence, à la tolérance avec un support pas facile les
    mathématiques… c’est enchanteur. Même ceux qui n’aiment pas les math,
    qui ont les poils qui se dressent au simple mot, le professeur vous
    raconte une histoire et vous fait découvrir un monde passionnant au
    travers le quotidien qui nous entoure..

    C’est un roman magique
    où la maladie et le handicap ont une part belle mais de manière très
    subtile, l’auteur nous amène à réfléchir à trouver des moyens pour que
    chaque moment soit unique , comme si c’était toujours la première fois.
    Comment je rentre en contact avec l’autre ? Comment je tisse une
    relation avec lui ? Comment je le reconnais ?

    C’est un roman
    autour d’apprentissage et de transmission. Je me suis demandée bien
    souvent en lisant ce livre, comment je serais à la place du professeur…
    imaginez 80 minutes de mémoire vive avant de revenir à 0… et si j’étais à
    la place de l’aide ménagère, comment vivre cette répétition et faire en
    sorte qu’il reste un être humain à part entière… ?

    C’est un
    livre merveilleux sur les chemins de la vie, de la reconnaissance de son
    humanité, des liens d’affection puissants où les sentiments vous
    touchent tels l’aile d’un papillon, c’est fragile, infime et pourtant
    tellement réel

    Un roman optimiste empreint de tendresse et d’apaisement… que je vous recommande vivement…
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    Message  Pinky Mar 18 Jan 2011 - 21:09

    Les tendres plaintes

    OGAWA  Yoko 97827412

    Roman

    238 pages édité chez Acte Sud en juin 2010

    Résumé

    Blessée par l'infidélité de son mari, Ruriko décide de disparaître.
    Elle
    quitte Tokyo et se réfugie dans un chalet en pleine forêt où elle tente
    de retrouver sa sérénité. Ruriko est calligraphe. Non loin, dans un
    autre chalet, s'est installé Nitta, un ancien pianiste de renom devenu
    facteur de clavecins, un homme habité par un calme particulier qui
    semble absorber les sons des instruments qu'il fabrique. Bien qu'assisté
    chaque jour dans son ouvrage minutieux par une jeune femme prénommée
    Kaoru, il vit seul avec un vieux chien aveugle et sourd.

    Invitée
    en ces lieux par Kaoru, la calligraphe observe et s'interroge sur la
    relation du facteur et de son aide. Ainsi elle apprend que Nitta ne peut
    plus jouer en présence d'autrui, que seule persiste en lui la capacité
    de vivre avec des sons invisibles. Mais, un matin, la calligraphe
    surprend Nitta installé au clavecin jouant "Les Tendres Plaintes" pour
    Kaoru. Ecrites en 1996, "Les Tendres Plaintes" contiennent tous les
    éléments révélateurs de la personnalité littéraire de Yoko Ogawa.

    Le
    regard porté sur la nature, sur ses sonorités, l'intensité de ses
    nuits, l'indicible solitude des êtres et leurs relations fugitives
    donnent à cette histoire une étrange résonance : celle qui prend source
    au coeur de l'inconscient.

    Mon avis

    C’est
    un pur moment de bien être, un roman où le lecteur est rempli par
    l’atmosphère de ce qu’il lit. Tous mes sens ont été sollicités par cette
    merveilleuse histoire écrite autour de trois personnages en quête de
    reconstruction après avoir été blessés. Autour de la musique de Rameau,
    les oreilles sont charmées, la vue est soignée par un personnage
    secondaire et quelle vue…, l’odorat est sollicité par la nature et ses
    parfums omniprésents, le goût des mets qui amènent révélations,
    imageries, le toucher autour des métiers des personnages (la
    calligraphie, le clavecin et le travail du bois de ce dernier)… et tout
    cela pour faire vibrer le lecteur…

    Avec amour, délice, jalousie,
    fantasme, imagination, inquiétudes, j’ai été bercée par ce récit tendre
    et sensible. J’ai pu avoir parfois l’impression de flotter et de me
    laisser porter par les ou leurs tendres plaintes… car tout sens a un
    double sens, à chacun de trouver ou de voir. C’est avec douceur et
    volupté que l’auteur nous livre ses personnages qui se découvrent, se
    cherchent et se recherchent. Sans cesse portée sur une impression de
    balancier, oscillant entre violence, plaisir, abandon, j’ai adoré me
    perdre dans ces lignes…

    J’ai découvert un auteur de musique
    baroque que je ne connaissais pas et un métier « facteur de clavecin »,
    c’est magique tout simplement.

    Je ne peux que vous le recommander
    et de vous immerger dans un monde de sens…ou une dentelle de mots vient
    vous titiller merveilleusement bien….
    caro
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    ML
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    Message  caro Sam 4 Juin 2011 - 12:09

    OGAWA  Yoko PK8F0dQyCiErq6S

    "Cristallisation secrète"

    Editeur : Actes sud - 2009
    Pages : 342 p.
    Genre : roman contemporain

    Résumé quatrième de couverture :

    L'île où se déroule cette histoire est depuis toujours soumise à un étrange phénomène : les choses et les êtres semblent promis à une sorte d'effacement diaboliquement orchestré. Quand un matin les oiseaux disparaissent à jamais, la jeune narratrice de ce livre ne s'épanche pas sur cet événement dramatique, le souvenir du chant d'un oiseau s'est évanoui tout comme celui de l'émotion que provoquaient en elle la beauté d'une fleur, la délicatesse d'un parfum, la mort d'un être cher. Après les animaux, les roses, les photographies, les calendriers et les livres, les humains semblent touchés : une partie de leur corps va les abandonner. En ces lieux demeurent pourtant de singuliers personnages. Habités de souvenirs, en proie à la nostalgie, ces êtres sont en danger. Traqués par les chasseurs de mémoires, ils font l'objet de rafles terrifiantes... Un magnifique roman, angoissant, kafkaïen. Une subtile métaphore des régimes totalitaires, à travers laquelle Yoko Ogawa explore les ravages de la peur et ceux de l'insidieux phénomène d'effacement des images, des souvenirs, qui peut conduire à accepter le pire.

    Avis :

    Etrange ce roman, poétique et angoissant à la fois. La façon dont les objets disparaissent sans que cela perturbe plus que ça les habitants de l'île est incroyable : ils font davantage que subir car en fait quand quelque chose disparaît ils vont jusqu'à oublier à quoi servait cette chose et tout ce qui peut s'y rattacher. Ils subissent donc une perte mais sans que cela les affecte puisque cette chose est oubliée. Une cavité supplémentaire dans leur vie comme le dit l'héroïne du roman. Ces disparitions vont aller de plus en plus loin mais certaines personnes, elles, se souviennent, et vont être traquées par la police secrète.
    Mais ni course-poursuite ni coup d'état dans ce roman : les gens semblent bien passifs et pourtant l'héroïne, un écrivain, aidée d'un grand-père, va tout faire pour protéger son éditeur qui garde des souvenirs. C'est ce qui m'a semblé le plus important, pas tant ce qui disparaît que les souvenirs ou les impressions attachés à toutes ces 'choses'. Sans cela nous ne sommes plus rien que des objets passifs, sans consistance ou existence. Plus qu'une métaphore sur la dictature, cela touche à la particularité de l'être humain de se souvenir et de faire vivre les choses et les personnes par-delà leur disparition ou leur mort.
    Je pense que l'on peut faire plusieurs lectures de ce roman, ça, ce sera la mienne, encore qu'il est difficile de donner toutes les impressions ressenties à sa lecture.
    Est-ce que, à l'image de cette femme que décrit l'héroïne dans son roman, perdre sa voix - sa pensée - et accepter peu à peu l'inaceptable, et ainsi bannir toute forme de résistance, est le meilleur moyen de se perdre ?

    Une très belle lecture que ce roman.

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    Message  Pinky Sam 4 Juin 2011 - 19:35

    merci Caro, il est noté dans mon carnet pour un prochain achat...
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    Message  caro Lun 6 Juin 2011 - 22:12

    Merci de ton passage Pinky Very Happy Pour ma part je lirai d'autres livres de cette auteure.
    Pinky
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    Message  Pinky Mar 7 Juin 2011 - 8:02

    je vais lire la marche de Mina du même auteure
    caro
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    Message  caro Mar 7 Juin 2011 - 11:23

    Je ne connais pas, par contre j'ai lu tous tes précédents avis sur cette auteure !
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    Message  Pinky Ven 24 Juin 2011 - 21:10

    LA MARCHE DE MINA

    OGAWA  Yoko 41pu7010

    Roman

    315 pages édité chez Actes Sud en février 2011

    Résumé

    Après le décès de son père, alors que sa mère part suivre une formation professionnelle, la petite Tomoko, douze ans, va passer un an chez son oncle et sa tante. Tout dans la belle demeure familiale est singulièrement différent de chez elle : sa cousine Mina passe ses journées dans les livres et collectionne des boîtes d'allumettes illustrées qui lui inspirent des histoires minuscules; un hippopotame nain vit dans le jardin ; l'oncle a des cheveux châtains, il dirige une usine d'eau minérale et sa mère se prénomme Rosa. A travers la littérature étrangère, les récits de Rosa sur son Allemagne natale et la retransmission des Jeux olympiques de Munich à la télévision, Tomoko découvre l'au-delà de son archipel, un morceau d'Europe et une autre réalité. Hommage aux amitiés rêveuses de l'enfance, La Marche de Mina est un roman d'initiation combinant étrangeté et tendresse, nostalgie et ironie insouciante.

    Mon ressenti

    Il m’a fallu un peu plus de temps pour entrer dans ce livre parce qu’il a un rythme bien à lui et qu’il faut pouvoir le prendre.

    Un livre sur l’enfance et le passage de celle-ci à l’adolescence, une rencontre improbable avec une famille passionnée par bien des choses et qui vit en dehors du temps… d’un temps suspendu. C’est l’attirance pour ce qui est bizarre ou différent, le goût pour les collections, la recherche de la vérité…

    C’est une rencontre avec des personnages attachants et qui nous amène à toucher à nouveau l’enfant qui est en nous, à nous souvenir de certaines odeurs qui semblaient oubliées, à évoquer des souvenirs de vacances.

    C’est un conte, une merveilleuse histoire sur des relations humaines qui nous conduit vers un autre Japon, une page suspendue prête à disparaître ou un frôlement d’aile de papillon…
    Ecriture toute en finesse et emprunt de poésie, c’est une autre porte qui s’ouvre… J’adore tout simplement.

    A découvrir
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    Message  caro Lun 27 Juin 2011 - 21:59

    La poésie que j'ai trouvée chez cette auteure ressort dans tes différents avis Pinky et on ne peut qu'être tenté de lire ses romans. beaux yeux
    Pinky
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    Message  Pinky Lun 27 Juin 2011 - 22:43

    tout à fait Caro
    Keana
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    Message  Keana Mar 28 Juin 2011 - 12:25

    J'ai emprunté "La marche de Mina" et si l'écriture me plait, je serai bien tenter par un autre des livres de cette auteure.
    Merci pour vos avis Pinky et Caro.
    caro
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    Message  caro Mer 29 Juin 2011 - 10:51

    clin d\'oeil
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    Ahotep
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    Message  Ahotep Ven 8 Juil 2011 - 12:54

    La Marche de Mina

    Mon avis :
    J'ai bien aimé ce livre. C'est un mélange de poésie et de roman avec quelques longueurs certes, mais très agréable à lire.
    Les chapitres sont bien découpés et la narration est bien écrite.
    J'ai été touché par Tomoko et Mina et surtout par leurs contes fantastiques sur les boîtes d'alumettes.
    Ce livre m'a détendu...
    caro
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    Message  caro Ven 8 Juil 2011 - 18:20

    Vous me tentez les filles avec ce roman Wink
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 8 Juil 2011 - 19:33

    Ahotep a écrit:La Marche de Mina

    Mon avis :
    J'ai bien aimé ce livre. C'est un mélange de poésie et de roman avec quelques longueurs certes, mais très agréable à lire.
    Les chapitres sont bien découpés et la narration est bien écrite.
    J'ai été touché par Tomoko et Mina et surtout par leurs contes fantastiques sur les boîtes d'alumettes.
    Ce livre m'a détendu...

    les histoires sur les photos ou images des boîtes d'allumettes sont en effet excellentes
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    Message  caro Sam 9 Juil 2011 - 16:27

    OGAWA  Yoko 4ugE26VJjPtMdmz

    "Le Musée du silence"

    Editeur : Actes sud - 2003
    Pages : 318 p.
    Genre : Roman contemporain

    Résumé quatrième de couverture :

    Un jeune muséographe vient d'entrer en fonction dans un manoir aux confins du monde. Sous la direction d'une vieille femme plutôt étrange, il devra recenser, agencer, mettre en scène une véritable collection d'objets, de reliques du quotidien, de vestiges d'une intimité disparue et pourtant soutirée depuis des années aux défunts du village voisin. Car ces objets ont un seul point commun : ils furent tous volés quelques heures après la mort de leur propriétaire...
    Empreintes du temps qui passe, variations autour de la mémoire, accumulations, obsessions : la mission de cet homme est complexe car le musée du Silence devra être à la hauteur des souvenirs de la vieille dame...

    Avis :

    Que reste-t'il de nous quand nous mourrons semble demander ce livre ?

    A travers la collecte de ces objets, la vieille dame entretient la mémoire des morts. Ces objets ne sont pas choisis au hasard, loin de là, au contraire ils doivent être représentatifs de la personne défunte. On ne peut être qu'happé par le récit de ces vies que nous livre la vieille dame rien qu'en regardant ce simple souvenir pourtant si matériel. Des personnes que l'on rencontre tous les jours, auxquelles on ne prête pas d'attention et qui pourraient être nous. Et quel soulagement de savoir qu'il restera un petit quelque chose de nous dans ce monde, à l'abri dans un musée, un tout petit rien mais qui résumera à lui seul ce que nous avons été.
    Un musée pour les morts mais pas seulement car au-delà de la préservation de la mémoire c'est aussi la possibilité de faire son deuil en déposant dans ce musée les objets qui nous rattachent à ceux que l'on a aimés.

    Ce livre m'a aussi questionnée, notamment sur les meurtres de jeunes filles. Doit-on tout accepter sous prétexte de conservation de la mémoire, afin de ne pas 'gripper' une machine trop bien rôdée ? Que représentent ces moines qui font voeux de silence tout en continuant à se mêler à la foule ?
    J'ai eu un peu de mal à voir où l'auteure voulait en venir et j'espère que d'autres lecteurs pourront m'éclairer sur ce point.

    En résumé, même s'il m'a moins plus que "Cristallisation secrète", la disparition et le deuil sont les principaux thèmes de ce livre étrange et poétique.

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    Message  Pinky Dim 10 Juil 2011 - 9:06

    merci Caro pour cet avis, je ne connais pas ce roman
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    Message  caro Mar 12 Juil 2011 - 10:11

    De rien Pinky Very Happy
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    Message  Keana Mar 12 Juil 2011 - 17:51

    OGAWA  Yoko Couver13

    La marche de Mina

    Auteur: Yoko Ogawa
    Edition: Actes Sud
    Pages: 317

    Roman contemporain

    Quatrième de couverture

    « Après le décès de son père, alors que sa mère doit s'éloigner pour parfaire sa formation professionnelle, la petite Tomoko est revue pour un an chez son oncle et sa tante. Tomoko a douze ans ; à Kobe, son oncle l'attend sur le quai de la gare. Il la serre dans ses bras et la conduit jusqu'à la très belle demeure familiale. Pour Tomoko, tout est ici singulièrement différent. Sa cousine Mina passe ses journées dans les livres, collectionne les boîtes d'allumettes illustrées sur lesquelles elle écrit des histoires minuscules ; un hippopotame nain vit dans le jardin, son oncle a des cheveux châtains, il dirige une usine d'eau minérale et la grand-mère se prénomme Rosa. Au cœur des années soixante-dix, Tomoko va découvrir dans cette maison l'au-delà de son archipel : à travers la littérature étrangère, les récits de Rosa sur son Allemagne natale et la retransmission des Jeux olympiques de Munich à la télévision, c'est un tout autre paysage qui s'offre à elle. La grande romancière japonaise explore dans ce livre, et pour la première fois dans son œuvre, le thème de l'étranger et des origines. En choisissant le prisme des liens de l'enfance, elle inscrit ce roman, comme le précédent. intitulé la formule préférée du professeur, dans un cycle voué à la tendresse et à l'initiation. »

    Mon avis

    L’année que Tomoko va passer chez sa cousine va être remplis de petits moments dont elle se souviendra toute sa vie. De la première impression en voyant la maison, si différente de celle habituelle du Japon -elle est de style européen - au histoires écrites sur les boites.

    Dans ce roman la différence de culture est à l’honneur. Car tout rappelle l’Europe, de grand-mère Rosa aux jeux olympes de Munich. Puis tout ce luxe auquel Tomoko n’est pas habituée, elle qui vit modestement avec sa mère. Petite touche d’originalité, Pochiko, l’hippopotame nain qui vit dans le jardin de Mina. Pochiko qui a été offert au père de Mina. Il y a aussi Madame Yoneda, qui a passé toute sa vie au service de cette maison, et qui a une complicité avec grand-mère Rosa. C’est un peu elle qui mène à la baguette tout ce petit monde, et tout le monde l’écoute sans jamais la contredire. Et Monsieur Kobayashi, l’homme à tout faire, est un personnage secondaire également. Tout ce petit monde réunit forme une bien originale famille.

    J’ai bien aimé le début de ce livre, quand Tomoko rencontre Mina, cette maison qui sera sienne le temps d’une année, leurs discussions dans la salle de bain des lumières, les petites histoires écrites dans les boites. Mais au bout d’un moment, raconter les petites habitudes, les petites manies de chacun des habitants devient vite lassant, je trouve. Je me suis souvent demandé, lors de ma lecture, où voulait m’emmener l’auteur, et je ne sais toujours pas. L’histoire traine en longueur, le rythme est lent, trop lent pour ma part.

    Je n’ai malheureusement pas accroché au style de l’auteur, pas assez rythmé. Pourtant les idées qui sont présentes dans ce livre sont bien, mais ça n’a pas suffit à me captiver, j’ai même eu à un moment du mal à le finir. Donc OGAWA  Yoko 916552 .
    caro
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    Message  caro Mer 13 Juil 2011 - 9:37

    Merci Keana Smile
    Keana
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    ML


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    Message  Keana Mer 13 Juil 2011 - 10:39

    De rien, même si apparemment je ne rejoins pas l'avis de beaucoup d'entre vous à propos de ces livres.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Mer 13 Juil 2011 - 12:45

    c'est ce qui fait la richesse des échanges
    malo
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    LA
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    Message  malo Jeu 14 Juil 2011 - 8:50

    Yoko Ogawa nous fait voyager dans un monde surréaliste avec une belle écriture, mêlant douceur et tendresse le tout en poésie.Mais, cela n'a pas suffit pour me plonger dans l'histoire que j'ai trouvée un peu lente, j'ai ressenti une certaine lassitude tout en ne pouvant pas abandonner pour autant la lecture.
    Nina
    Nina
    ML
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    Message  Nina Mar 2 Aoû 2011 - 23:12

    La formule préférée du professeur.
    Editions Acte Sud - 246 pages.

    Mon avis :

    Ce livre m'avait été fortement recommandé voici cinq ans, et le moins que je puisse dire est que j'ai vraiment laissé passer beaucoup de temps avant de suivre cette recommandation, sans doute parce que je n'avais jamais lu de littérature japonaise.
    Cette histoire est simple, ou plutôt, limpide. Je ne suis pas férue de mathématiques, pourtant expliqués ainsi, ou plutôt vécus ainsi, les mathématiques deviennent extrêmement plaisant à découvrir et la maladie du professeur ne l'empêche pas de faire partager sa passion - du moment que la personne qu'il a en face de lui ait le goût de la découverte et la patience de l'écouter.

    Neuf aide-ménagères ont déjà jeté l'éponge, pour des raisons que nous ne connaitrons pas, puisqu'elles n'ont aucune importance. Il n'est pas facile de travailler pour quelqu'un qui au bout de quatre-vingt minutes vous aura oublié, à plus forte raison qui vous redécouvrira chaque matin comme une parfaite inconnue. Pourtant, la narratrice parvient à tisser des liens entre le vieux professeur et elle, puis entre le vieux professeur, son fils et elle. La mémoire du professeur s'est arrêtée dans les années 70, et s'il n'accorde que peu d'importance à son apparence, il est en revanche très ému par les enfants, et très inquiet à l'idée que le fils de son aide soignante soit obligé de rester seul chez lui pendant que sa mère travaille chez le professeur.

    Jour après jour, la jeune femme mène un combat pour aider le professeur, pour qu'il aille chez le coiffeur, ou mieux, qu'il assiste à un match de base-ball, lui qui n'a vécu sa passion jusque là qu'en collectionnant les cartes des joueurs célèbres. Aucune arrière-pensée, aucune recherche de profit personnel ne sont à rechercher dans sa démarche : le bien être du professeur est la seule chose qui lui importe.

    Pas de pathos, pas de misérabilisme, la douceur et la sérénité dominent dans ce récit, qui nous donne également à voir ce que peut être la vie quotidienne d'une fille mère (comme l'est la narratrice) dans le Japon contemporain.

    A mon tour, je ne peux que recommander la lecture de La formule préférée du professeur.

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