Le fils de Sam Green.
Présentation de l'éditeur :
Un puissant financier prévaricateur entraîne les membres de sa famille dans les vastes escroqueries qu'il organise. Alors qu'il prend conscience des méfaits perpétrés par son père, le fils de Sam Green se demande s'il a été victime ou complice du fraudeur.
Mon avis :
Le fils de Sam Green est un livre que j'aurai aimé apprécier, et ce ne fut pas le cas. Ce ne fut pas non plus une grosse déception, un rejet complet, plutôt un certain ennui, distillé page après page.
Je ne me refais pas : le titre ne m'a pas fait penser du tout à l'affaire Madoff, mais au film Summer of Sam, sorti en 1999 (ancienne blogueuse cinéma, je ne me refais pas). Ce "fils de" nous raconte sa vie, avant et après la catastrophe, l'existence extrêmement aisée, et la difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité d'exister par soi-même. Le narrateur, dont le "je" envahit le texte, n'a pu être qu'un "fils de" - et à peine un père pour son propre fils.
Alors, il ressasse, revient sur les indices, les faits qui auraient dû l'alerter, et qui ne l'ont pas fait. Se soucie-t-il des autres ? A peine. J'ai eu trop souvent l'impression que tout tournait autour de sa petite personne, de ses regrets pour lui-même, pour son fils qui n'aura pas la même vie que lui.Le style m'a semblé très réaliste, quasiment sans figure de style, sans fioriture. Si au début, il me plaisait, au bout de quarante pages, la monotonie s'est installée.