La foire de Saint-Pierre
10-18 – 285 pages
Quatrième de couverture
La grande foire de Saint-Pierre à Shrewsbury attire tous les marchands des environs. Mais une querelle éclate entre les bourgeois de Saint-Pierre et les moines du monastère bénédictin, à propos de la répartition des bénéfices de la foire. Peu après, un marchand est retrouvé mort. Frère Cadfaël est alors tiré de l'herboristerie de son monastère pour utiliser une nouvelle fois sa clairvoyance au service d'une cause juste. " Il fallait oser écrire des romans policiers avec pour héros un moine bénédictin anglais du Moyen Age... Mais Ellis Peters a osé.[...] Son héros, frère Cadfaël, a le don de débrouiller les affaires policières sans jamais rater complies. C'est là tout le charme de ces romans fort arme de ces romans fort originaux ! "
Mon appréciation
C’est la foire à Shrewsbury, vouée au saint protecteur de l’abbaye : Saint Pierre. L’évènement de l’année pour les religieux, trois jours d’effervescence garantis avec la venue de marchands de tout bord, du petit colporteur local au grand négociant en vins et autres produits importés d’Orient.
Plus globalement, dans ce 4ème opus, frère Cadfaël mène son enquête sur fonds d’instabilité politique dans le pays.
L’impératrice Mathilde appuyée par son demi-frère Robert de Gloucester menace chaque jour davantage la place du roi Etienne. Cette confrontation est propice aux opportunistes cherchant à tirer profit de la situation.
Un meurtre est rapidement perpétré suite à une querelle puis ce sont les vols et agressions qui s’enchaînent sans discontinuer, ce qui dynamise le récit et attire le lecteur.
L’abbaye est au cœur de l’intrigue : partie prenante dans le débat sur le partage des richesses, organisatrice de la foire qui est scène de crimes. Et plus particulièrement Cadfaël, nommé par le père abbé pour représenter l’instance dans l’enquête et y contribuer.
L’environnement de la foire favorise l’immersion médiévale qui opère facilement chez le lecteur.
Ma note : 4/5.
10-18 – 285 pages
Quatrième de couverture
La grande foire de Saint-Pierre à Shrewsbury attire tous les marchands des environs. Mais une querelle éclate entre les bourgeois de Saint-Pierre et les moines du monastère bénédictin, à propos de la répartition des bénéfices de la foire. Peu après, un marchand est retrouvé mort. Frère Cadfaël est alors tiré de l'herboristerie de son monastère pour utiliser une nouvelle fois sa clairvoyance au service d'une cause juste. " Il fallait oser écrire des romans policiers avec pour héros un moine bénédictin anglais du Moyen Age... Mais Ellis Peters a osé.[...] Son héros, frère Cadfaël, a le don de débrouiller les affaires policières sans jamais rater complies. C'est là tout le charme de ces romans fort arme de ces romans fort originaux ! "
Mon appréciation
C’est la foire à Shrewsbury, vouée au saint protecteur de l’abbaye : Saint Pierre. L’évènement de l’année pour les religieux, trois jours d’effervescence garantis avec la venue de marchands de tout bord, du petit colporteur local au grand négociant en vins et autres produits importés d’Orient.
En cette année 1139, le climat est tendu entre l’abbaye et les bourgeois de la ville. Leur porte-parole Geoffroi Corvisart, en sa qualité de prévôt, réclame un partage des bénéfices pour la rénovation de la ville après le siège subi l’année précédente, requête rejetée par le père abbé.
Plus globalement, dans ce 4ème opus, frère Cadfaël mène son enquête sur fonds d’instabilité politique dans le pays.
L’impératrice Mathilde appuyée par son demi-frère Robert de Gloucester menace chaque jour davantage la place du roi Etienne. Cette confrontation est propice aux opportunistes cherchant à tirer profit de la situation.
Un meurtre est rapidement perpétré suite à une querelle puis ce sont les vols et agressions qui s’enchaînent sans discontinuer, ce qui dynamise le récit et attire le lecteur.
L’abbaye est au cœur de l’intrigue : partie prenante dans le débat sur le partage des richesses, organisatrice de la foire qui est scène de crimes. Et plus particulièrement Cadfaël, nommé par le père abbé pour représenter l’instance dans l’enquête et y contribuer.
De fil en aiguille, le bénédictin va réussir à remonter la trace du commanditaire qui aura pris soin de dissimuler ses agissements avant même l’ouverture de la foire.
L’environnement de la foire favorise l’immersion médiévale qui opère facilement chez le lecteur.
Livre destiné à tous les amoureux du Moyen-Âge et de ses intrigues criminelles.
Ma note : 4/5.