La disparition soudaine des ouvrières
Edition du Masque - 212 pages.
Mon résumé :
Simona et son mari Marco, questeur à la retraite, sont en vacances, qu’on se le dise. Pour faire plaisir à monsieur, qui ronchonne parce qu’il a le sac à main de madame sur les genoux quand madame conduit, ils vont acheter du miel. A la place, ils découvrent un cadavre. Les vacances sont compromises.
Mon avis :
La page 72 est formidable. Le reste l’est tout autant.
Le traducteur des enquêtes du commissaire Montalbano est aussi un excellent auteur de romans policiers, ancré dans notre époque. Cela ne signifie pas que son roman est violent, avec un tueur en série qui éviscère ses victimes, non. Cela signifie qu’il se préoccupe des problèmes de notre société, des problèmes de la nature.
Les ouvrières en question sont les abeilles, qui disparaissent. Pourquoi, comment ? On ne sait pas vraiment. Par contre, certains ont des idées très arrêtées sur le problème, et surtout, sur la solution à apporter à ce problème – et ce n’est pas forcément très réjouissant. Les enjeux dépassent largement la petite vallée où les écologistes luttent contre les industriels. Ce n’est pas la mafia – ce qui devrait reposer Simona, commissaire anti-mafia qui doit partir en vacances avec son revolver, pour rassurer ses chefs. Les méthodes employées par certains ne valent guère mieux.
Mais, en Italie comme partout, il y a un grain de sable, la mouche dans le lait, le berger albanais ou le feutre rouge manquant. Et cette commissaire qui préfère rester plutôt que de poursuivre ses vacances avec son mari. Il y a aussi l’humour, omniprésent, les clins d’oeil du narrateur à ses lecteurs, comme protection face à la folle cupidité des hommes.
Serge Quadruppani, un auteur à découvrir absolument.
Edition du Masque - 212 pages.
Mon résumé :
Simona et son mari Marco, questeur à la retraite, sont en vacances, qu’on se le dise. Pour faire plaisir à monsieur, qui ronchonne parce qu’il a le sac à main de madame sur les genoux quand madame conduit, ils vont acheter du miel. A la place, ils découvrent un cadavre. Les vacances sont compromises.
Mon avis :
La page 72 est formidable. Le reste l’est tout autant.
Le traducteur des enquêtes du commissaire Montalbano est aussi un excellent auteur de romans policiers, ancré dans notre époque. Cela ne signifie pas que son roman est violent, avec un tueur en série qui éviscère ses victimes, non. Cela signifie qu’il se préoccupe des problèmes de notre société, des problèmes de la nature.
Les ouvrières en question sont les abeilles, qui disparaissent. Pourquoi, comment ? On ne sait pas vraiment. Par contre, certains ont des idées très arrêtées sur le problème, et surtout, sur la solution à apporter à ce problème – et ce n’est pas forcément très réjouissant. Les enjeux dépassent largement la petite vallée où les écologistes luttent contre les industriels. Ce n’est pas la mafia – ce qui devrait reposer Simona, commissaire anti-mafia qui doit partir en vacances avec son revolver, pour rassurer ses chefs. Les méthodes employées par certains ne valent guère mieux.
Mais, en Italie comme partout, il y a un grain de sable, la mouche dans le lait, le berger albanais ou le feutre rouge manquant. Et cette commissaire qui préfère rester plutôt que de poursuivre ses vacances avec son mari. Il y a aussi l’humour, omniprésent, les clins d’oeil du narrateur à ses lecteurs, comme protection face à la folle cupidité des hommes.
Serge Quadruppani, un auteur à découvrir absolument.