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2 participants

    MALVADI, Marco

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    Message  Nina Jeu 28 Aoû 2014 - 10:25

    MALVADI, Marco Ob_8bf10

    La briscola à cinq
    Edition 10/18 - 166 pages.

    Mon résumé :

    Un jeune homme, un peu pris de boisson, prend la route quand même. Il fait une petite pause et là, il découvre un cadavre dans une poubelle. IL appelle les policiers d’un bar, sis non loin, mais les policiers ne le croient pas – le jeune homme est bourré comme un coing. Massimo, le patron du bar, les appelle à son tour, et là, ils sont bien forcés de venir, et de constater qu’une jeune femme a été assassinée.

    Mon avis :

    Les insomnies, c’est bien, quand elles vous permettent de découvrir un roman aussi réussi. Il est court (166 pages) mais bien construit, et les personnages sont très attachants. De plus, je viens de découvrir qu’il s’agit d’un premier roman… alors là, chapeau !

    Massimo est un barman ordinaire, si ce n’est qu’il refuse parfois de servir à ses clients des boissons qui pourraient nuire à leur santé. Le premier à s’en plaindre est bien sûr son grand-père, un des plus assidus clients du Bar Lume, avec ses trois amis octogénaires – et grand-mère met aussi son cher et tendre au régime à la maison. La vie n’est pas toujours drôle quand on est retraité, même s’il fait beau, même si l’on joue aux cartes au beau milieu d’une horde de touristes hollandais. La preuve ? L’humour de son petit-fils : Si vous souhaitez un de ces bibelots en forme de petit vieux, je peux vous satisfaire. Je vous conseille l’exemplaire qui tient une canne, il est bon marché.

    Je ne vous parle même pas du meurtre, dans lequel Massimo se trouve impliqué bien malgré lui. C’est presque lui qui a découvert le corps, ce qui lui vaut toutes les attentions du commissaire Fusco. Grâce à lui, les coupables peuvent dormir sur leurs deux oreilles, même en plein jour. Sa compétence est telle qu’il écrira bientôt un ouvrage sur l’art et la manière de contaminer les indices sur une scène de crimes. Ses hommes sont pourtant extrêmement doués, ils sont premier prix de courses en fauteuil à roulettes dans les couloirs du commissariat. Bref, quand il tient un suspect, il a tôt fait de le déclarer coupable, quitte à changer d’avis en cas d’alibi, sauf si celui-ci est "à chier" (je cite). Il est parfois difficile pour des toilettes de signer une déposition.

    Il y a de l’Agatha Christie dans ce roman, dans cette manière de présenter un village où tout le monde se connaît. Massimo ne constate-t-il pas que "le brainstorming des petites vieilles était redoutable, et pas un seul villageois n’échapperait dans les jours à venir aux élucubrations de prétendues Miss Marple occupées à téléphoner à toutes leurs connaissances. " Lui, par contre, pousse son raisonnement jusqu’au bot, allant au-delà des apparences et des idées reçues.

    Un excellent roman, pour les vacances ou tout autre moment de l’année.
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    Message  Pinky Ven 29 Aoû 2014 - 8:38

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Dim 31 Aoû 2014 - 22:55

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Dim 18 Oct 2015 - 10:39

    MALVADI, Marco 51eikj10

    Un tour de passe-passe.
    Edition 10/18 - 180 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    L’assassinat d’un mystérieux professeur japonais, débarqué en Toscane pour un congrès scientifique, intrigue fort les quatre vieux détectives de comptoirs qui se réunissent tous les jours pour taper le carton dans le bar de Massimo. Koichi Kawaguchi, informaticien et chercheur, semblait avoir découvert une équation pour le calcul de la puissance de certains éléments chimiques. La clé qui permettrait de résoudre cette affaire devrait donc se trouver dans son ordinateur. Pourtant, il se révèle banal et ne contient rien de significatif… Mais nos héros savent que, dans la vie comme lors d’une bonne partie de carte, il faut parfois savoir montrer ses atouts pour mieux les dissimuler.

    Mon avis :

    Ce roman policier est drôle, enlevé, mais il y a une petite tromperie sur la marchandises. Les quatre papys, que Massimo qualifie de collection d’antiquités vivantes, sont bien présents au bar Lume, mais n’enquêtent pas vraiment. C’est Massimo qui enquête, secondant le commissaire Viniscio Fusco, avec lequel, pourtant, l’entente n’était pas au beau fixe. Massimo n’a pas vraiment le choix, non seulement il était présent sur les lieux du crime, mais il est le seul à parler à peu près bien anglais (et on parle des lacunes françaises au sujet de l’apprentissage des langues) et à maîtriser l’informatique.
    L’enquête est-elle d’ailleurs le vrai sujet du livre ? Pas vraiment, plutôt la vie quotidienne dans un bar paisible, fréquenté par une clientèle régulière. Même a bureaucratie semble n’y avoir que peu de places, bien qu’elle ait un peu endommagé la ville voisine.
    Vous reprendrez bien un café serré ?
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    Message  Pinky Lun 19 Oct 2015 - 8:09

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Lun 19 Oct 2015 - 9:21

    Merci Pinky pour ta visite.
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    Message  Nina Dim 13 Déc 2015 - 12:54

    MALVADI, Marco Cvt_le13

    Le mystère de Roccapendente.
    Edition 10/18 - 208 pages.

    Mon résumé :

    Pellegrino Artusi et ses deux chats pensaient passer un séjour des plus reposants, répondant à l’invitation du baron de Roccapendente. Hélas, tout ne se passe pas vraiment comme prévu.

    Mon avis :

    Dire qu’hier encore, en arrivant dans ce manoir, je me figurais y trouver la paix et la tranquilité, il y a de quoi se traiter de couillon.

    Cet extrait du journal de Pellegrino Artusi donne le ton ! Pellegrino est un homme absolument charmant, pourtant. Inspiré par un personnage historique, auteur du premier livre de recettes italiennes, Pellegrino ne se déplace pas sans ses deux chats, qui auront, je vous rassure LEUR scène dans ce roman. Il est venu à Roccapendente en toute honnêteté : ne cherchait-il pas simplement dix jours de repos et de nouvelles recettes de cuisine ? S’il aura les unes, pour l’autre, c’est raté ; à peine a-t-il eu le temps de dîner et de goûter une nuit réparatrice que le majordome – oui, le majordome, celui qui est d’habitude le coupable idéal, celui que l’on ne remarque pas (même si, dans son cas, il était particulièrement bavard) – est passé de vie à trépas, et pas de manière très naturelle. A moins qu’il n’ait eu la gentilesse de s’empoisonner tout seul, ce qui est fort peu probable.

    Ah ! Qu’elle est jolie, la réunification italienne ! Elle a eu lieu vingt ans plus tôt, et si Pellegrino Artusi en est ravi, s’il a même milité en ses jeunes années pour elle, ce n’est pas, mais alors pas du tout le cas de ses hôtes, qui sont tranquillement restés à l’époque de l’ancienne régime, celle où ils avaient droit de justice sur leur terre, et surtout, le droit d’ignorer superbement, voire de mépriser ceux qui les entouraient. Lire, à ce sujet, cette joute verbale entre l’héritier en titre et le médecin :

    – Mais arrêtez donc d’employer des grands mots, espèce de charlatan que vous êtes ! intervint Lapo avec sa courtoisie habituelle. Vous n’êtes qu’un fils de berger, c’est nous qui avons payé vos études pour que vous deveniez le minable petit docteur que vous êtes. Sans nous, à l’heure qu’il est, vous en seriez encore à enculer les chèvres. Vous devriez montrer du respect envers eux qui vous ont sorti de la fange.
    Le baron regarda son fils comme s’il était soudain devenu phosphorescent.
    Sans perdre son calme, le docteur répondit :
    – Avec tout le respect que je vous dois, monsieur Lapo; ce sont mes études que vous avez payées, pas moi. Moi, en tant qu’être humain, je ne suis pas à vendre et mes prestations peuvent être rémunérées, non achetées.


    Vous comprendrez aisément que l’enquête pose alors quelques soucis pour eux, même si, aux yeux du fils aîné (ce cher Lapo, toujours), le coupable est tout trouvé ! Il a des moustaches invraisemblables, il cuisine, ce qui n’est pas vraiment une tache masculine, n’est-ce pas ? Il n’est pas marié, il ne l’a même jamais été, et il a des lectures indignes d’une personne de qualité (des romans policiers ! Un certain Holmes, aidé de Watson, enquêtent, bref, vraiment des livres véritablement illisibles). Heureusement, l’Italie a été réunifiée – le médecin et le délégué à la sécurité publique ont très envie de faire toute la lumière sur ce qui est arrivé, malgré les rebuffades nombreuses qu’ils subissent- ou plutôt à cause d’elles.

    J’ajouterai un dernier point, qui rend vraiment cette lecture plaisante : la présence d’un narrateur contemporain, qui glisse des parallèles entre le récit policier historique et ce qui se serait passé si l’action s’était déroulée de nos jours, sans oublier quelques clins d’oeil à la littérature sentimentale du XIXe (on n’a pas encore inventé les benzodiazépines) et des répliques irrévérencieuses (Dignité à roulettes).
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    Message  Pinky Mar 15 Déc 2015 - 10:18

    merci Nina pour cette présentation intéressante
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    Message  Nina Mar 15 Déc 2015 - 14:55

    Merci Pinky pour ta visite.

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