Présentation de l’éditeur :
Pierre Mazerat-Deligney est une ordure. Comme l’on en fait encore peu aujourd’hui. Sans les moyens de ses très hautes prétentions, l’individu survit dans un sordide studio parisien. Bafouant l’ordre et la morale, Pierre se retrouve à la tête d’une fortune estimée à quinze millions d’euros.
Mais alors qu’il s’épanouit enfin dans sa nouvelle vie, le sort va irrémédiablement s’acharner contre lui, jalonnant son parcours de tragiques et mystérieuses disparitions… Poursuivi par le Mauvais Oeil, il oublie qu’il ne fait que récolter ce qu’il a toujours semé.
De Paris à Los Angelès en passant par la Croatie et la French Riviera, suivez les pérégrinations d’un être abject et sournois, en proie au plus machiavéliques des adversaires de la Création.
Mon avis :
Laissez-moi vous présenter le personnage principal de ce roman. Je ne vous dévoilerai pas son nom, je vous dirai simplement qu’il est celui qui agit véritablement dans tout le récit, qui se donne énormément de mal pour parvenir à ses fins – et y parvient. Il est vraiment capable de surmonter tous les obstacles, même si ce cher Pierre lui a donné bien du fil à retordre.
Pierre est un anti-héros, pourrait-on dire. Il n’a strictement aucun panache. La famille ? Il s’en moque. L’amitié ? Il l’a oublié. L’amour ? Je ne vais quand même pas tout vous raconter. La seule et unique chose qui l’intéresse est l’argent. Esprit étriqué, il ne se donne pas la peine de chercher véritablement un travail, de créer sa petite entreprise, voire de se lancer dans une carrière artistique. Non, il compte, comme beaucoup de nos contemporains, sur la sympathique Française des jeux pour lui apporter le pactole. Sinon, toutes les petites mesquineries sont bonnes pour se remplir les poches.
L’argent le rend-il heureux ? Les capacités à être heureux, à trouver son bonheur, on les porte en soi, et si Pierre n’a plus aucun souci financier, il n’en reste pas moins le même jeune homme mesquin des premières pages. Il ne manie pas l’humour noir, non, il s’y essaie seulement, tant il méprise d’entrée de jeux tous ceux qui croisent sa route. Et pour un homme qui ne fait strictement plus rien de ses journées, il lui arrive somme toute bien des tracas – surtout à ce qui ont le malheur de le côtoyer.
Si vous aimez les romans qui mélangent les genres, Revers de fortune est parfait pour vous. Le fantastique (léger) côtoie le policier, avec des enquêteurs presque aussi doués que Pierre est aimable. Si les voyages de Pierre sont nombreux, ils ne sont en aucun cas initiatique. Il n’apprends, ne comprend, que si on lui met les barres sur les t et les points sur les i.
Revers de fortune est un roman aussi agréable à lire que son héros est déplaisant.
Pierre Mazerat-Deligney est une ordure. Comme l’on en fait encore peu aujourd’hui. Sans les moyens de ses très hautes prétentions, l’individu survit dans un sordide studio parisien. Bafouant l’ordre et la morale, Pierre se retrouve à la tête d’une fortune estimée à quinze millions d’euros.
Mais alors qu’il s’épanouit enfin dans sa nouvelle vie, le sort va irrémédiablement s’acharner contre lui, jalonnant son parcours de tragiques et mystérieuses disparitions… Poursuivi par le Mauvais Oeil, il oublie qu’il ne fait que récolter ce qu’il a toujours semé.
De Paris à Los Angelès en passant par la Croatie et la French Riviera, suivez les pérégrinations d’un être abject et sournois, en proie au plus machiavéliques des adversaires de la Création.
Mon avis :
Laissez-moi vous présenter le personnage principal de ce roman. Je ne vous dévoilerai pas son nom, je vous dirai simplement qu’il est celui qui agit véritablement dans tout le récit, qui se donne énormément de mal pour parvenir à ses fins – et y parvient. Il est vraiment capable de surmonter tous les obstacles, même si ce cher Pierre lui a donné bien du fil à retordre.
Pierre est un anti-héros, pourrait-on dire. Il n’a strictement aucun panache. La famille ? Il s’en moque. L’amitié ? Il l’a oublié. L’amour ? Je ne vais quand même pas tout vous raconter. La seule et unique chose qui l’intéresse est l’argent. Esprit étriqué, il ne se donne pas la peine de chercher véritablement un travail, de créer sa petite entreprise, voire de se lancer dans une carrière artistique. Non, il compte, comme beaucoup de nos contemporains, sur la sympathique Française des jeux pour lui apporter le pactole. Sinon, toutes les petites mesquineries sont bonnes pour se remplir les poches.
L’argent le rend-il heureux ? Les capacités à être heureux, à trouver son bonheur, on les porte en soi, et si Pierre n’a plus aucun souci financier, il n’en reste pas moins le même jeune homme mesquin des premières pages. Il ne manie pas l’humour noir, non, il s’y essaie seulement, tant il méprise d’entrée de jeux tous ceux qui croisent sa route. Et pour un homme qui ne fait strictement plus rien de ses journées, il lui arrive somme toute bien des tracas – surtout à ce qui ont le malheur de le côtoyer.
Si vous aimez les romans qui mélangent les genres, Revers de fortune est parfait pour vous. Le fantastique (léger) côtoie le policier, avec des enquêteurs presque aussi doués que Pierre est aimable. Si les voyages de Pierre sont nombreux, ils ne sont en aucun cas initiatique. Il n’apprends, ne comprend, que si on lui met les barres sur les t et les points sur les i.
Revers de fortune est un roman aussi agréable à lire que son héros est déplaisant.