LA FABRIQUE DES MOTS
Fable, édité au livre de poche en août 2014
144 pages
Résumé
C'est l'histoire d'un dictateur des Caraïbes qui veut remettre son peuple au travail. Une sorte de Chávez ou de Duvalier en plus grotesque encore, qui prétend déclencher un "choc de compétitivité" chez ses sujets en limitant le nombre de mots qu'ils ont le droit de prononcer. Douze mots, et pas un de plus : "naître", "manger", "boire", "pisser", "déféquer", "dormir", "divorcer", "se marier", "travailler", "vieillir", "mourir", et évidemment - il s'agit quand même d'un dictateur - "acclamer"...
Ça a l'air ridicule, voire cocasse. Mais il faut se rappeler que la réalité a hélas précédé le conte d'Orsenna : en Birmanie, le généralissime Than Schwe avait ainsi rebaptisé, du jour au lendemain, toutes les villes du pays. "Tous les dictateurs ont eu des problèmes avec les noms, les mots", nous confie l'académicien. "Pourquoi ? Parce que les mots expriment la diversité du monde et l'autonomie de la personne. Le mot est le moteur du jugement. Si on tue le mot, on tue le jugement, et on fait tout gober."...
La lecture du livre d'Orsenna agit comme un antidote : sous les aspects d'un conte, on y apprend énormément de choses, on peut le lire à ses enfants, et on peut aussi le regarder longtemps : car last but nos least (...), il est magnifiquement illustré par Camille Chevrillon, dans des couleurs chaudes et caraïbes qui donnent envie de partir illico pour ce pays des mots... (Christophe Ono-dit-Biot - Le Point du 2 mai 2013)
Mon ressenti
Sympathique conte qui permet d’apprendre en s’amusant : j’ai plus apprécié l’origine des mots que l’histoire en elle-même qui n’est pas convaincante à mon avis. Cependant quelle source de savoir et de petits bonheurs sur l’origine de certains mots et comment la langue chemine au travers de notre histoire qu’elle soit avec un grand H ou celle que nous vivons au quotidien.
Je vais me plonger dans les autres tomes, puisque celui-ci est le n° 4 de la série autour de la grammaire.
Fable, édité au livre de poche en août 2014
144 pages
Résumé
C'est l'histoire d'un dictateur des Caraïbes qui veut remettre son peuple au travail. Une sorte de Chávez ou de Duvalier en plus grotesque encore, qui prétend déclencher un "choc de compétitivité" chez ses sujets en limitant le nombre de mots qu'ils ont le droit de prononcer. Douze mots, et pas un de plus : "naître", "manger", "boire", "pisser", "déféquer", "dormir", "divorcer", "se marier", "travailler", "vieillir", "mourir", et évidemment - il s'agit quand même d'un dictateur - "acclamer"...
Ça a l'air ridicule, voire cocasse. Mais il faut se rappeler que la réalité a hélas précédé le conte d'Orsenna : en Birmanie, le généralissime Than Schwe avait ainsi rebaptisé, du jour au lendemain, toutes les villes du pays. "Tous les dictateurs ont eu des problèmes avec les noms, les mots", nous confie l'académicien. "Pourquoi ? Parce que les mots expriment la diversité du monde et l'autonomie de la personne. Le mot est le moteur du jugement. Si on tue le mot, on tue le jugement, et on fait tout gober."...
La lecture du livre d'Orsenna agit comme un antidote : sous les aspects d'un conte, on y apprend énormément de choses, on peut le lire à ses enfants, et on peut aussi le regarder longtemps : car last but nos least (...), il est magnifiquement illustré par Camille Chevrillon, dans des couleurs chaudes et caraïbes qui donnent envie de partir illico pour ce pays des mots... (Christophe Ono-dit-Biot - Le Point du 2 mai 2013)
Mon ressenti
Sympathique conte qui permet d’apprendre en s’amusant : j’ai plus apprécié l’origine des mots que l’histoire en elle-même qui n’est pas convaincante à mon avis. Cependant quelle source de savoir et de petits bonheurs sur l’origine de certains mots et comment la langue chemine au travers de notre histoire qu’elle soit avec un grand H ou celle que nous vivons au quotidien.
Je vais me plonger dans les autres tomes, puisque celui-ci est le n° 4 de la série autour de la grammaire.