LE DERNIER GARDIEN D'ELLIS ISLAND
Gaëlle Josse
Edité par Les Editions Noir Sur Blanc. Lausanne (Suisse) , 2014
Quatrième de couverture
New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Island va fermer. John Mitchell, son directeur, reste seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’évènements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.
À travers ce récit résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité d’un homme face à ses choix les plus terribles.
Extrait
Même si depuis longtemps, pour le personnel d'Ellis, ces steamers ne présentent qu'une charge de travail, une quantité d'individus à faire circuler au plus vite entre les arcanes des procédures, je n'ai pu m'empêcher, chaque fois, d'être saisi à la vue de ces arrivants, saisi par ces grappes humaines qui saluent leur Terre promise massées sur les ponts, et par la silencieuse majesté du bâtiment qui vient de traverser les mers; et d'être ému à la pensée que tous les destins inconnus qu'il abrite.
Après le débarquement rapide de la première classe, puis de la deuxième, au port de New-York, les passagers de l'entrepont, la troisième classe, sont transbordés sur une barge et conduits jusqu'ici pour cette épreuve de passage qu'ils appréhendent tous.
Mon avis
Le dernier occupant d'Ellis Island se rappelle toutes ces années passées en ce lieu, les bons et les mauvais souvenirs, les futurs migrants et les refusés, candidats au retour, ceux sur qui la "porte d'or" va se refermer.
Un très bon moment de lecture.
Gaëlle Josse
Edité par Les Editions Noir Sur Blanc. Lausanne (Suisse) , 2014
Quatrième de couverture
New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Island va fermer. John Mitchell, son directeur, reste seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’évènements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.
À travers ce récit résonne une histoire d’exil, de transgression, de passion amoureuse, et de complexité d’un homme face à ses choix les plus terribles.
Extrait
Même si depuis longtemps, pour le personnel d'Ellis, ces steamers ne présentent qu'une charge de travail, une quantité d'individus à faire circuler au plus vite entre les arcanes des procédures, je n'ai pu m'empêcher, chaque fois, d'être saisi à la vue de ces arrivants, saisi par ces grappes humaines qui saluent leur Terre promise massées sur les ponts, et par la silencieuse majesté du bâtiment qui vient de traverser les mers; et d'être ému à la pensée que tous les destins inconnus qu'il abrite.
Après le débarquement rapide de la première classe, puis de la deuxième, au port de New-York, les passagers de l'entrepont, la troisième classe, sont transbordés sur une barge et conduits jusqu'ici pour cette épreuve de passage qu'ils appréhendent tous.
Mon avis
Le dernier occupant d'Ellis Island se rappelle toutes ces années passées en ce lieu, les bons et les mauvais souvenirs, les futurs migrants et les refusés, candidats au retour, ceux sur qui la "porte d'or" va se refermer.
Un très bon moment de lecture.
Dernière édition par Jo19lyne le Dim 29 Mar 2015 - 15:42, édité 1 fois