L'énigme de l'homme mécanique.
Edition Bragelonne - 506 pages.
Présentation de l’éditeur :
Sir Roger Tichborne : perdu en mer. Le voici de retour pour revendiquer la fortune familiale. Mais est-ce bien lui ? Pour les classes supérieures, c’est de toute évidence un habile escroc ; pour les ouvriers de Londres, c’est le héros du peuple… Mais pour Burton, il est avant tout au centre d’un complot visant à escamoter de légendaires diamants connus sous le nom d’Yeux de Nga. L’enquête le mènera sur le domaine maudit des Tichborne… et à la rencontre du fantôme d’une sorcière !
Entre un manoir hanté et les rues de Londres secouées par des émeutes, de l’Amérique du Sud à l’Australie, d’un incroyable vol de bijoux à une possible révolution, Burton et Swinburne affrontent de terribles forces pour mettre un terme à une conspiration qui menace l’Empire britannique. Leur enquête aboutit sur un final étonnant qui les verra combattre les morts, un ennemi à naître, et entrevoir le passé préhistorique et le futur déchiré par la guerre !
Mon avis :
J’ai adoré ce livre, tout absolument m’a enthousiasmé à sa lecture : ses personnages, son intrigue, son climat, son genre littéraire, que je découvre. Je ne peux que le chaudement recommander et vous assurer que devoir lâcher ce livre ou en repousser la lecture (et pourtant, je lis vite) fut pour moi très pénible.
Pourquoi ai-je trouvé ce livre si attachant, réservant d’entrée de jeux le tome 1 de la série, après m’être littéralement jeté sur le 2 à la bibliothèque ? Il est vrai que c’est un très bel objet, qui attire l’oeil. Les éditions Bragelonne ont véritablement fait un très beau travail d’édition, mais il serait vain si le contenu n’était à la hauteur.
Les personnages, d’abord. Dans cette réalité parallèle à la nôtre, causée par une rupture temporelle, nous pouvons reconnaître des figures connues, au destin étonnant, et d’autres moins renommées qui prennent le devant de la scène. Je vous présenterai en premier l’excentrique et non moins sympathique Swinburne, poète, très porté sur l’alcool, aimant recevoir des châtiments corporels donnés par des dames de petites vertus. Saluons son courage, son humour, son talent et sa ténacité. A ses côtés, son meilleur ami, d’une toute apparence, et d’une toute autre trempe : Richard Burton. Ancien explorateur, il a gardé de ses exploits une large cicatrice. Rigueur et ténacité sont ses maîtres mots. Et s’il a les capacités à se remettre du pire (il y sera confronté plus souvent qu’à son tour dans ce roman), c’est parce qu’il se collète littéralement à la réalité, pour horrible qu’elle soit, et qu’il recherche la meilleure solution possible – pour lui et pour les autres. Je n’ai garde d’oublier Spencer, le philosophe, et d’autres figures secondaires campés avec force et précision.
L’intrigue, ensuite. Dans cette Angleterre qui n’est pas victorienne, le roi Albert se terre dans son palais, et des courants s’affrontent violemment, même si, pour l’instant, l’un des partis (et pas le moins dangereux) semble définitivement vaincu. Je dis bien « semble », le danger n’est jamais loin, et si la technique triomphe, l’esprit est lui aussi particulièrement flexible. Dans cette réalité parallèle, l’esprit a une force particulière, une capacité à se projeter hors du corps – pour les plus doués – et à maîtriser les plus faibles que personne ne conteste, une fois ces pouvoirs découverts. Effrayants ? Oui. Ou comme une construction parallèle à la manipulation de masse.
Un roman absolument époustouflant à lire.
Edition Bragelonne - 506 pages.
Présentation de l’éditeur :
Sir Roger Tichborne : perdu en mer. Le voici de retour pour revendiquer la fortune familiale. Mais est-ce bien lui ? Pour les classes supérieures, c’est de toute évidence un habile escroc ; pour les ouvriers de Londres, c’est le héros du peuple… Mais pour Burton, il est avant tout au centre d’un complot visant à escamoter de légendaires diamants connus sous le nom d’Yeux de Nga. L’enquête le mènera sur le domaine maudit des Tichborne… et à la rencontre du fantôme d’une sorcière !
Entre un manoir hanté et les rues de Londres secouées par des émeutes, de l’Amérique du Sud à l’Australie, d’un incroyable vol de bijoux à une possible révolution, Burton et Swinburne affrontent de terribles forces pour mettre un terme à une conspiration qui menace l’Empire britannique. Leur enquête aboutit sur un final étonnant qui les verra combattre les morts, un ennemi à naître, et entrevoir le passé préhistorique et le futur déchiré par la guerre !
Mon avis :
J’ai adoré ce livre, tout absolument m’a enthousiasmé à sa lecture : ses personnages, son intrigue, son climat, son genre littéraire, que je découvre. Je ne peux que le chaudement recommander et vous assurer que devoir lâcher ce livre ou en repousser la lecture (et pourtant, je lis vite) fut pour moi très pénible.
Pourquoi ai-je trouvé ce livre si attachant, réservant d’entrée de jeux le tome 1 de la série, après m’être littéralement jeté sur le 2 à la bibliothèque ? Il est vrai que c’est un très bel objet, qui attire l’oeil. Les éditions Bragelonne ont véritablement fait un très beau travail d’édition, mais il serait vain si le contenu n’était à la hauteur.
Les personnages, d’abord. Dans cette réalité parallèle à la nôtre, causée par une rupture temporelle, nous pouvons reconnaître des figures connues, au destin étonnant, et d’autres moins renommées qui prennent le devant de la scène. Je vous présenterai en premier l’excentrique et non moins sympathique Swinburne, poète, très porté sur l’alcool, aimant recevoir des châtiments corporels donnés par des dames de petites vertus. Saluons son courage, son humour, son talent et sa ténacité. A ses côtés, son meilleur ami, d’une toute apparence, et d’une toute autre trempe : Richard Burton. Ancien explorateur, il a gardé de ses exploits une large cicatrice. Rigueur et ténacité sont ses maîtres mots. Et s’il a les capacités à se remettre du pire (il y sera confronté plus souvent qu’à son tour dans ce roman), c’est parce qu’il se collète littéralement à la réalité, pour horrible qu’elle soit, et qu’il recherche la meilleure solution possible – pour lui et pour les autres. Je n’ai garde d’oublier Spencer, le philosophe, et d’autres figures secondaires campés avec force et précision.
L’intrigue, ensuite. Dans cette Angleterre qui n’est pas victorienne, le roi Albert se terre dans son palais, et des courants s’affrontent violemment, même si, pour l’instant, l’un des partis (et pas le moins dangereux) semble définitivement vaincu. Je dis bien « semble », le danger n’est jamais loin, et si la technique triomphe, l’esprit est lui aussi particulièrement flexible. Dans cette réalité parallèle, l’esprit a une force particulière, une capacité à se projeter hors du corps – pour les plus doués – et à maîtriser les plus faibles que personne ne conteste, une fois ces pouvoirs découverts. Effrayants ? Oui. Ou comme une construction parallèle à la manipulation de masse.
Un roman absolument époustouflant à lire.