En souvenir des jours à venir.
Editeur : Bord du Lot.
Nombre de pages : 192.
Présentation de l’éditeur :
Mais que peut-on vouloir d’un homme qui se réveille amnésique un beau matin, en plein Manhattan ? Dépossédé de sa mémoire, traqué par des tueurs impitoyables, Christopher Robinson devra entreprendre un étrange voyage pour retrouver son identité. Entraînant avec lui le lecteur dans une course effrénée, aux rebondissements surprenants…
Mon avis :
La difficulté avec ce roman est de le chroniquer sans trop en dire, pour ne pas gâcher le plaisir de lecture. Je pourrai me contenter de vous dire qu’il tient toutes ses promesses, et que vous ne serez pas déçus en le lisant. Je pourrai également vous dire que les péripéties sont nombreuses, les renversements de situations aussi. Et là, vous pourriez me répondre qu’à force de lire des retournements de situations, le lecteur finit complètement secouer ! Et bien non, parce que l’intrigue est vraiment habilement menée. Et mettez-vous un instant, juste un instant à la place du personnage principal, Christopher Robinson. Il ne sait plus rien, il a complètement perdu la mémoire et doit se fier à ce que son entourage lui dit -qui mettrait en cause les propos de ses proches ? Personne ! Et pourtant, Christopher ne se fit pas longtemps aux apparences. Ce n’est plus seulement de « rebondissements » qu’il est question, mais de remises en cause des repères, aussi bien dans le temps que dans l’espace.
Ce roman nous questionne sur la mémoire, sur son rôle, mais aussi sur notre identité et ce qui la constitue. Si nous faisons nos choix en connaissance de cause, Christopher, lui, ne peut compter que sur lui-même et sur ceux pour lesquels il représente un enjeu. Lequel ? Puisque je vous dis que je ne peux pas vous le dire. Oui, moi aussi, je peux souffrir d’amnésie volontaire. Ce dont je me souviens, en revanche, est que ce polar est difficile à refermer une fois commencé !