La plume d'or du drapier
Pocket – 288 pages
Biographie de l'auteur
Né à Boulogne-sur-Mer, Michel Caffier a fait une longue carrière de journaliste à L'Est républicain. Historien et romancier de la Lorraine, il n'a cessé d'explorer avec passion cette région dans ses recherches et ses écrits. Il lui a consacré, entre autres, des monographies, comme Les Feuilles lorraines, 2000 ans d'histoire (1983) ou encore La Lorraine (2006). Il lui a dédié ses romans, parmi lesquels Le Hameau des mirabelliers (1998), Feuille d'Or du Livre sur la place, et sa suite L'Héritage du mirabellier (2006). Plus récemment, il a publié aux Presses de la Cité Le Découvreur du Mississippi (2007) et Marghareta la Huguenote (2008). Ancien président du jury Erckmann-Chatrian, Michel Caffier collabore à diverses revues et assure de nombreuses conférences sur la Lorraine et la littérature.
Quatrième de couverture
Fils de paysans, né dans le terroir messin en 1471, le drapier Philippe de Vigneulles fut un personnage romanesque en diable et pourtant bien réel.
Parti de rien pour devenir un notable et une figure incontournable de Metz, il fut aussi l'auteur d'une chronique sur la vie quotidienne de sa ville et de Nouvelles grinçantes et rabelaisiennes avant l'heure. Commerçant respecté, il voyagea dans les principales places économiques et dans les grands lieux de pèlerinage d'Europe. À travers la vie extraordinaire de cet homme chaleureux et anticonformiste, c'est l'opulence d'une ville bouillonnante d'activité et l'animation des grandes foires européennes qui revivent.
Mon appréciation
Metz, Xvème siècle.
On évolue avec Jacobin, fils de braconnier, dont l'existence va changer lors d'un de ses premiers trajets de sa carrière de charretier par le biais d'une rencontre : celle de sa future femme, fille de Philippe de Vigneulles. Ce dernier, drapier reconnu et personnalité éminente à Metz, va très vite l'accepter chez lui et lui proposer de devenir copiste.
Il ne va pas manquer de matière, Philippe de Vigneulles étant particulièrement prolixe en nouvelles. Le roman se compose à la fois des récits de voyage que cette famille messine va effectuer sur les différentes foires, et des nouvelles retranscrites par Jacobin ou entendues dans les tavernes le long des routes.
On est témoin à travers ce livre des conflits qui menaçent la ville de Metz, formant une entité indépendante prise en étau entre l'Empire germanique, le Royaume de France et le Duché de Lorraine particulièrement virulent.
On vit également un véritable tournant commercial et religieux avec les changements sociaux (et les interventions du bourreau) qui en découlent.
J'ai apprécié :
- appréhender dans ce roman l'ambiance et la vie messine au Xvème siècle et retrouver transposer dans la fin du Moyen-Âge des lieux que je connais aujourd'hui.
- tout ce qui était relatif aux périples de la famille vers les villes de Brugges, Trêves, Cologne, Reims, Saint-Denis, Calais, Saint-Omer, Nieuport, dans les Vosges, en Alsace (et j'en passe) avec les coutumes et plats culinaires spécifiques à chacunes d'elles.
Emprunter à cheval les mêmes routes qu'on emprunte désormais par autoroute avec les mêmes points de passage était très intéressant et enrichissant.
J'ai moins apprécié :
- le sentiment fouillis du roman dans son ensemble. On saute en permanence du coq à l'âne entre les récits de voyage et les nouvelles.
- le découpage des chapitres assez indigeste, ce qui est dommage.
- les longueurs m'obligeant à prendre sur moi par moment en attendant des pages meilleures.
Intéressant mais loin d'être indispensable pour les personnes intéressées par le Moyen-Âge.
Ma note : Bilan mitigé : 2,5/5.
Pocket – 288 pages
Biographie de l'auteur
Né à Boulogne-sur-Mer, Michel Caffier a fait une longue carrière de journaliste à L'Est républicain. Historien et romancier de la Lorraine, il n'a cessé d'explorer avec passion cette région dans ses recherches et ses écrits. Il lui a consacré, entre autres, des monographies, comme Les Feuilles lorraines, 2000 ans d'histoire (1983) ou encore La Lorraine (2006). Il lui a dédié ses romans, parmi lesquels Le Hameau des mirabelliers (1998), Feuille d'Or du Livre sur la place, et sa suite L'Héritage du mirabellier (2006). Plus récemment, il a publié aux Presses de la Cité Le Découvreur du Mississippi (2007) et Marghareta la Huguenote (2008). Ancien président du jury Erckmann-Chatrian, Michel Caffier collabore à diverses revues et assure de nombreuses conférences sur la Lorraine et la littérature.
Quatrième de couverture
Fils de paysans, né dans le terroir messin en 1471, le drapier Philippe de Vigneulles fut un personnage romanesque en diable et pourtant bien réel.
Parti de rien pour devenir un notable et une figure incontournable de Metz, il fut aussi l'auteur d'une chronique sur la vie quotidienne de sa ville et de Nouvelles grinçantes et rabelaisiennes avant l'heure. Commerçant respecté, il voyagea dans les principales places économiques et dans les grands lieux de pèlerinage d'Europe. À travers la vie extraordinaire de cet homme chaleureux et anticonformiste, c'est l'opulence d'une ville bouillonnante d'activité et l'animation des grandes foires européennes qui revivent.
Mon appréciation
Metz, Xvème siècle.
On évolue avec Jacobin, fils de braconnier, dont l'existence va changer lors d'un de ses premiers trajets de sa carrière de charretier par le biais d'une rencontre : celle de sa future femme, fille de Philippe de Vigneulles. Ce dernier, drapier reconnu et personnalité éminente à Metz, va très vite l'accepter chez lui et lui proposer de devenir copiste.
Il ne va pas manquer de matière, Philippe de Vigneulles étant particulièrement prolixe en nouvelles. Le roman se compose à la fois des récits de voyage que cette famille messine va effectuer sur les différentes foires, et des nouvelles retranscrites par Jacobin ou entendues dans les tavernes le long des routes.
On est témoin à travers ce livre des conflits qui menaçent la ville de Metz, formant une entité indépendante prise en étau entre l'Empire germanique, le Royaume de France et le Duché de Lorraine particulièrement virulent.
On vit également un véritable tournant commercial et religieux avec les changements sociaux (et les interventions du bourreau) qui en découlent.
J'ai apprécié :
- appréhender dans ce roman l'ambiance et la vie messine au Xvème siècle et retrouver transposer dans la fin du Moyen-Âge des lieux que je connais aujourd'hui.
- tout ce qui était relatif aux périples de la famille vers les villes de Brugges, Trêves, Cologne, Reims, Saint-Denis, Calais, Saint-Omer, Nieuport, dans les Vosges, en Alsace (et j'en passe) avec les coutumes et plats culinaires spécifiques à chacunes d'elles.
Emprunter à cheval les mêmes routes qu'on emprunte désormais par autoroute avec les mêmes points de passage était très intéressant et enrichissant.
J'ai moins apprécié :
- le sentiment fouillis du roman dans son ensemble. On saute en permanence du coq à l'âne entre les récits de voyage et les nouvelles.
- le découpage des chapitres assez indigeste, ce qui est dommage.
- les longueurs m'obligeant à prendre sur moi par moment en attendant des pages meilleures.
Intéressant mais loin d'être indispensable pour les personnes intéressées par le Moyen-Âge.
Ma note : Bilan mitigé : 2,5/5.