Les Filouttinen, tome 2 : coup de bluff.
Edition Didier Jeunesse - 276 pages.
Présentation de l’éditeur :Liisa est au comble du désespoir : les Filouttinen ne lui ont pas donné signe de vie depuis des mois et la voici en colo musique pour les vacances. Cet été, ce sera carottes vapeurs et solfège à toutes les sauces. Mais ses amis les bandits n’ont pas dit leur dernier mot…
Mon avis :Un an s’est écoulé depuis le tome 1, et Liisa de se demander si, finalement, les Filouttinen ne seraient pas comme sa famille : totalement oublieuse des promesses faites. En effet, il ne faut pas se leurrer : ce n’est pas parce que leur fille cadette a été enlevée que ses parents sont plus attentifs à elle. Non, les apparences, les apparences : quoi de mieux qu’un stage de musique pour montrer à quel point on est de bons parents, puisque l’on a su se débarrasser de sa fille comme d’un colis encombrant. Heureusement, Helena Filloutinen, fille du chef de bande, sous-chef elle-même, a plus d’un tour dans son sac, et parvient à délivrer Liisa. En route pour le camp des bandits !
Là, j’en révèle un peu sur le tome 1, je n’ai pas trop le choix : l’an dernier, la fête des bandits ne s’est pas très bien terminé, en partie à cause des Filouttinen, et certains bandits en ont payé les conséquences. Comment accueilleront-ils la fameuse famille de bandit, presque sédentarisée ? Pas vraiment les bras ouverts.
Ceci n’est pourtant pas le coeur de l’intrigue, plutôt les fameuses épreuves qui permettront de savoir qui sera le nouveau chef des brigands. Je vous recommande la TaLu, mélange de cuisine et de lutte. Les recettes ne sont pas à refaire, sauf si vraiment vous voulez faire fuir vos invités ! Le bluff n’est pas mal non plus, beaucoup d’hommes politiques pratiquent cette activité régulièrement (mais sans être chatouillé, ce qui est dommage). Liisa se révèle une compétitrice hors pair, une vraie Filouttinen, et les nombreux coups de théâtre qui émaillent ce séjour ne sont pas pour déplaire.
A bientôt pour le tome 3, que l’épilogue du 2 annonce généreusement.