Cold in hand
Edition Rivage/Thriller - 364 pages.
Présentation de l’éditeur (extrait ) :
Le jour de la Saint-Valentin, une confrontation entre gangs rivaux dégénère et une adolescente est tuée. Lynn Kellogg, collègue et maîtresse de Charlie Resnick, est impliquée dans la fusillade. Le père de la jeune fille décédée cherche à lui faire porter le chapeau, l’accusant de s’être servie de la victime comme bouclier humain. Charlie Resnick tente d’aider sa partenaire à se sortir de cette situation.
Mon avis :
Rien ne va bien au Royaume de sa très gracieuse majesté. Des gangs rivaux passent leur temps à se quereller et parfois, il y a un mort. La bonne question n’est pas : que fait la police ? La bonne question est : que font les parents ? Ils sont trop occupés à mener leur vie d’adulte, de couple, voir d’amoureux pour apporter le temps, le soin à leur progéniture, qui n’est pourtant pas là par hasard. Ils ferment les yeux, aussi, parfois, parce que c’est tellement plus facile de dire que l’on ne sait rien, ne voit rien, ne sent rien non plus.
La police enquête, et pas toujours adroitement – avec le recul du lecteur, il est facile de dire que, tout au long du récit, Charlie s’implique trop, en fait trop. Il n’est pas le seul d’ailleurs, comme si la subtilité n’était pas la marque de fabrique de ses messieurs de la police. Sa compagne (pourquoi le quatrième de couverture dit-il qu’elle est sa maîtresse ? Ils vivent ensemble, et n’ont d’autres engagements que le leur), comme d’autres enquêteurs, en plus du traumatisme subi et des menaces endurées, jongle avec plusieurs enquêtes, dont une lui tient particulièrement à coeur : le meurtre d’une prostituée et la protection des deux seuls témoins dont elle dispose. Il est des morts qui ne pèsent pas lourds face à d’autres intérêts.
Et tout bascule, coupant le roman en deux. Non, je ne vous dirai pas comment, mais nous avons des pages particulièrement poignants, crues, réalistes, mettant en scène Charlie, en solitaire. D’autres enquêtes surviennent : il en faut beaucoup pour arrêter les crimes, même les inondations qui ravagent le sud du Yorshire. Et si Charlie est « inapte au travail », il est d’autres enquêteurs qui prennent leur métier à coeur, tout en gardant la distance nécessaire pour faire éclater la justice et la vérité. Dommage qu’ils ne soient pas tous ainsi.
Edition Rivage/Thriller - 364 pages.
Présentation de l’éditeur (extrait ) :
Le jour de la Saint-Valentin, une confrontation entre gangs rivaux dégénère et une adolescente est tuée. Lynn Kellogg, collègue et maîtresse de Charlie Resnick, est impliquée dans la fusillade. Le père de la jeune fille décédée cherche à lui faire porter le chapeau, l’accusant de s’être servie de la victime comme bouclier humain. Charlie Resnick tente d’aider sa partenaire à se sortir de cette situation.
Mon avis :
Rien ne va bien au Royaume de sa très gracieuse majesté. Des gangs rivaux passent leur temps à se quereller et parfois, il y a un mort. La bonne question n’est pas : que fait la police ? La bonne question est : que font les parents ? Ils sont trop occupés à mener leur vie d’adulte, de couple, voir d’amoureux pour apporter le temps, le soin à leur progéniture, qui n’est pourtant pas là par hasard. Ils ferment les yeux, aussi, parfois, parce que c’est tellement plus facile de dire que l’on ne sait rien, ne voit rien, ne sent rien non plus.
La police enquête, et pas toujours adroitement – avec le recul du lecteur, il est facile de dire que, tout au long du récit, Charlie s’implique trop, en fait trop. Il n’est pas le seul d’ailleurs, comme si la subtilité n’était pas la marque de fabrique de ses messieurs de la police. Sa compagne (pourquoi le quatrième de couverture dit-il qu’elle est sa maîtresse ? Ils vivent ensemble, et n’ont d’autres engagements que le leur), comme d’autres enquêteurs, en plus du traumatisme subi et des menaces endurées, jongle avec plusieurs enquêtes, dont une lui tient particulièrement à coeur : le meurtre d’une prostituée et la protection des deux seuls témoins dont elle dispose. Il est des morts qui ne pèsent pas lourds face à d’autres intérêts.
Et tout bascule, coupant le roman en deux. Non, je ne vous dirai pas comment, mais nous avons des pages particulièrement poignants, crues, réalistes, mettant en scène Charlie, en solitaire. D’autres enquêtes surviennent : il en faut beaucoup pour arrêter les crimes, même les inondations qui ravagent le sud du Yorshire. Et si Charlie est « inapte au travail », il est d’autres enquêteurs qui prennent leur métier à coeur, tout en gardant la distance nécessaire pour faire éclater la justice et la vérité. Dommage qu’ils ne soient pas tous ainsi.