LA FENÊTRE DE DIEU
Roman édité chez theBookedition en 2015
337 pages
Résumé
De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
C’est au prix d’un minutieux travail de recoupements, où les évènements entrent en résonance, que Tolbiac comprendra quel brulant secret entoure son existence.
L'impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.
Mon ressenti
La fenêtre de dieu ouvre ses ventaux sur différents miroirs qui au fil du temps (et des pages) vont se répondre pour mieux esquisser et affuter le regard de celui qui lit.
Tout d’abord, c’est une vague de chaleur qui vous saisit, un goût de poussière, le bruit des tribunes, les cris, et puis il y a les odeurs : la sueur, la peur, la haine, l’urine… le décor est planté, j’ai été embarquée pour aussitôt tomber de monture, car je ne suis pas cow-boy mais taureau. La perspective n’est pas la même mais la sensibilité est bien présente. Ce premier chapitre hors des repères permet de s’attacher à un « objet » qui sera le fil rouge de cette histoire. Je me suis tout de suite pris d’affection pour ce vêtement qui a mes yeux a acquis une existence propre.
Miracle de l’écriture, c’est par l’inanimé que le lecteur entre en contact avec Tolbiac. Rêveur, tendre, se donnant un genre avec un nom à coucher dehors et pour cause. Au travers de la transmission, Cédric nous raconte l’histoire de son personnage avec émotion, tendresse, pour cet enfant trouvé rue Tolbiac en plein juillet. Nous sommes tous l’enfant de quelqu’un et notre histoire s’inscrit avec les parents qui nous ont mis au monde (au propre comme au figuré). Ils nous transmettent des valeurs, des principes, une certaine vision du monde, ils nous construisent avant que nous ayons notre propre regard sur le monde. Ils nous baignent dans une histoire familiale qui peut être proche du mythe.
Dans notre regard d’enfant, il y a toujours un moment où la question du si ouvre des champs insoupçonnés et est la réponse à nos mécontentements : et si j’avais été adopté à la naissance… et si j’avais les yeux bleus…. Et si… rappelons-nous ces nombreux « si » qui ont émaillé notre enfance et adolescence.
Au travers de la transmission et de l’identité, l’auteur évoque les racines que tout individu à besoin pour grandir, pour s’étoffer, prendre de l’ampleur, se patiner et acquérir sagesse et noblesse. Quoi de mieux pour nous guider que ce cuir qui distillera toutes ces qualités à merveille et soutiendra Tolbiac.
N’est-ce pas cela qui nous sous-tend, nous aussi, un sourire, un mot, un parfum, une photo, un objet… c’est au travers de cet héritage, que nous partons à la conquête de nous-même.
La fenêtre de dieu est un livre que j’ai adoré car il m’a fait ressentir tout ce terreau dans lequel mes racines se sont implantées.
J’ai été touchée par les mots et la dédicace de Cédric, j’ai senti en filigranes ses qualités humaines. C’est l’histoire d’un enfant qui remercie ses parents de lui avoir donné les ressources nécessaires pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Une belle preuve d’amour à partager.
Un très grand merci à l’auteur pour ce voyage et à nos différents échanges
Un coup de cœur à découvrir
Roman édité chez theBookedition en 2015
337 pages
Résumé
De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
C’est au prix d’un minutieux travail de recoupements, où les évènements entrent en résonance, que Tolbiac comprendra quel brulant secret entoure son existence.
L'impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.
Mon ressenti
La fenêtre de dieu ouvre ses ventaux sur différents miroirs qui au fil du temps (et des pages) vont se répondre pour mieux esquisser et affuter le regard de celui qui lit.
Tout d’abord, c’est une vague de chaleur qui vous saisit, un goût de poussière, le bruit des tribunes, les cris, et puis il y a les odeurs : la sueur, la peur, la haine, l’urine… le décor est planté, j’ai été embarquée pour aussitôt tomber de monture, car je ne suis pas cow-boy mais taureau. La perspective n’est pas la même mais la sensibilité est bien présente. Ce premier chapitre hors des repères permet de s’attacher à un « objet » qui sera le fil rouge de cette histoire. Je me suis tout de suite pris d’affection pour ce vêtement qui a mes yeux a acquis une existence propre.
Miracle de l’écriture, c’est par l’inanimé que le lecteur entre en contact avec Tolbiac. Rêveur, tendre, se donnant un genre avec un nom à coucher dehors et pour cause. Au travers de la transmission, Cédric nous raconte l’histoire de son personnage avec émotion, tendresse, pour cet enfant trouvé rue Tolbiac en plein juillet. Nous sommes tous l’enfant de quelqu’un et notre histoire s’inscrit avec les parents qui nous ont mis au monde (au propre comme au figuré). Ils nous transmettent des valeurs, des principes, une certaine vision du monde, ils nous construisent avant que nous ayons notre propre regard sur le monde. Ils nous baignent dans une histoire familiale qui peut être proche du mythe.
Dans notre regard d’enfant, il y a toujours un moment où la question du si ouvre des champs insoupçonnés et est la réponse à nos mécontentements : et si j’avais été adopté à la naissance… et si j’avais les yeux bleus…. Et si… rappelons-nous ces nombreux « si » qui ont émaillé notre enfance et adolescence.
Au travers de la transmission et de l’identité, l’auteur évoque les racines que tout individu à besoin pour grandir, pour s’étoffer, prendre de l’ampleur, se patiner et acquérir sagesse et noblesse. Quoi de mieux pour nous guider que ce cuir qui distillera toutes ces qualités à merveille et soutiendra Tolbiac.
N’est-ce pas cela qui nous sous-tend, nous aussi, un sourire, un mot, un parfum, une photo, un objet… c’est au travers de cet héritage, que nous partons à la conquête de nous-même.
La fenêtre de dieu est un livre que j’ai adoré car il m’a fait ressentir tout ce terreau dans lequel mes racines se sont implantées.
J’ai été touchée par les mots et la dédicace de Cédric, j’ai senti en filigranes ses qualités humaines. C’est l’histoire d’un enfant qui remercie ses parents de lui avoir donné les ressources nécessaires pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Une belle preuve d’amour à partager.
Un très grand merci à l’auteur pour ce voyage et à nos différents échanges
Un coup de cœur à découvrir