FERRANTE Elena

merci Peyrelong pour ces présentations, ces livres me font de l’œil depuis un moment, tu m'as convaincue

Je me méfiais de ce livre dont on parlait tant et qui faisait la une de toutes les librairies et puis à Rome, à la librairie française, je me suis laissée tenter : auteur italien et action se déroulant en Italie et vraiment je n'ai pas regretté cet achat à tel point que j'ai commandé le tome 3 sans attendre qu'il paraisse en poche !

Merci de ton passage Pinky

Merci pour ces avis, Peyrelong.
Je les note.

Merci de ta visite Ratdebibliotheque

LE NOUVEAU NOM (t.2)


La presse, la critique, les lecteurs sur Internet disent que l’auteure de la saga fascinente L’amie prodigieuse est « addictive » et j’approuve - c’est tellement emouvant, iltelligemment ecrit et instructif sur l’epoque (pour moi au moins) ! Difficile de dire ou est la magie du texte de Ferrante, mais je pense qu’avant tout c’est dans l’histoire de deux amies nees apres la guerre dans un quartier pauvre de Naples, au temps du determinisme social. Les deux amies et leur amitie indefectible qui dure une soixantaine d’annees (ce qu’on verra dans les t.3 et t.4). Une amitie qui n’est pas un long fleuve trnquille – elle est tissee d’amour et desamour, d’abandons et de retrouvailles.
« Le nouveau nom » continue de suivre le parcours de Lila Cerullo et Elena Greco, déjà adlescentes. Ce sont les annees 60 du siecle dernier et la situation de la femme n’est pas facile. Chacune des deux cherche, a sa manière, comment echapper a la soumission feminine dans cette societe encore patriarchale. Comment echapper a la vie de misere des quartiers pauvres. Lila, expansive, fascinente et audacueuse jusqu'à la provocation se marie a un homme riche. Elena poursuit ses etudes et quitte la ville pour aller a l’Universite.

Ferrante decrit merveilleusement quel dur choix les deux jeunes femmes ont a faire – c’est soit tout comme leur meres subir la violence de leurs hommes et s’esquiser entre le travail a l’usine et a la maison ; soit fuir, se cacher derriere un masque et avoir toujours peur de retomber dans le monde terrifiant de leur familles qui les poursuit. Je suis epatee par la capacite de l’auteur de faire montre de la puissance acharnee des sentiments qui se dechainent chez les deux amies – tout a la force d’un volcan – la haine, l’amour, l’opportunite, l’obstination, la lutte pour avoir ce qu’elles veulent, les sacrifices qu’elles font. Comme dans une tragedie antique. Je me suis pose la question « Serait-ce les sentiments de ma jeunesse ? » et j’ai repondu « Oui, peut-etre . »
Lila fonce, comme un animal pris en piege, afin de trouver d’autres horizons que l’ambiance des familles de l’epoque. Elena nous fait connaitre le contexte social et politique, les milieux intellectuels et les idees qui permettent de voir l’evolution du pays.

A la fin du roman elles n’ont que 22 ans, mais il y a toujours leurs destins mouvementes. L’une construit prudemment, l’autre abandonne et recommence a zero. Lila était la plus brillante a l’ecole, mais c’est Elena qui va a l’Universite. Lila renonce a la vie douce et ne quitte pas l’ambition d’apprendre.
J’ai subi une immersion vertigineuse dans la vie intime de ces deux femmes fascinentes et dans l’epoque et la societe ou elles vivent.
Vivement la suite !

merci Hesperide pour cette présentation

merci Peyrelong pour cette présentation, je vais pouvoir commencer la série

Merci de ta visite Pinky

L'AMIE PRODIGIEUSE (t.1) ENFANCE, ADOLESCENCE



Roman édité chez Folio en janvier 2016

448 pages

Résumé

«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d’Elena Ferrante, qui se conclut avec L’enfant perdue.

Mon ressenti

C’est l’histoire d’une fresque qui dépeint un quartier populaire napolitain en Italie dans les années 1950. Les habitants sont plus vrais que nature, la misère et les haines sont palpables au fil des lignes. C’est ici que sont nées Lenuccia Greco et Lina Cerullo, deux fillettes qui vont grandir ensemble et qui vont nous raconter leur histoire. Lenuccia se fera narratrice.

C’est l’amitié de ces deux petites filles qui sera le fil conducteur de ce livre pour décrire une histoire simple, riche et parfois complexe. L’amitié est toujours un sentiment complexe qui grandit et se nourrit de rivalité, de complicité, de différences, de soutien et d’amour.

Malgré leur environnement que l’on pourrait qualifier de violent, elles ont grandi et appris à faire avec. Une écriture simple, sans fioriture qui est entrée en résonance avec de nombreux souvenirs de mon enfance… Mon amie d’enfance est toujours à mes côtés ! Il y a quelques longueurs parfois à mon goût.

A suivre

L'AMIE PRODIGIEUSE (t.2) LE NOUVEAU NOM



Roman édité chez Folio en janvier 2017

640 pages

Résumé

«Si rien ne pouvait nous sauver, ni l'argent, ni le corps d'un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement.» Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qu'elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L'air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d’Elena Ferrante, qui se conclut avec L’enfant perdue.

Mon ressenti

Le destin des deux amies se poursuit dans les années 60, elles sont des jeunes femmes mais leurs chemins se séparent momentanément au vu des choix qu’elles font. Si Elena poursuit ses études, Lila se marie jeune. Elles se retrouvent l’été….

L’âge venant, leurs questionnements évoluent, les nuances s’invitent un peu plus et la vie n’est pas toujours aussi simple qu’il y parait.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la plume de cette autrice qui décrit avec beaucoup de finesse les relations amicales, conjugales, familiales et sociales en les parant d’une multitude d’émotions qui viennent trouver échos dans les miennes.

L’environnement social et politique est toujours bien présent et donne une idée de la vie des gens à cette époque en présence de la camorra où les tensions sont nombreuses.

A découvrir

L'AMIE PRODIGIEUSE (t.3) CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI PART



Roman édité chez Folio en janvier 2018

544 pages

Résumé

« Nous vivons une époque décisive, tout est en train d'exploser. Participe, impose ta présence !» Alors que les événements de 1968 s'annoncent, que les mouvements féministes et protestataires s'organisent, Elena, diplômée de l'École normale supérieure de Pise, se retrouve au premier rang. Elle vient de publier un roman inspiré de ses amours de jeunesse qui rencontre un certain succès tout en faisant scandale. Lila, elle, a quitté son mari Stefano et travaille dur dans une usine où elle subit le harcèlement des hommes et découvre les débuts de la lutte prolétaire. Pour les deux jeunes femmes, comme pour l'Italie, c'est le début d'une période de grands bouleversements. Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est le troisième volume de la saga d'Elena Ferrante qui se conclut avec L'enfant perdue.

Mon ressenti

L’amitié est un fil conducteur qui peut prendre plusieurs formes, se tendre et se détendre. De jeunes femmes, Elena et Lila sont des femmes qui semblent prendre leur vie en main, sont à leur tour mère. Il n’est pas toujours simple de sortir du chemin qui semble tracé : illusion dans ses choix ? réalité ? liberté ?

Ambiance de guerre civile, violence politique, luttes de rue, il faut garder espoir pour continuer à grandir et croire…. Un pari encore une fois tenu…

A découvrir

L'AMIE PRODIGIEUSE (t.4) L'ENFANT PERDUE



Roman édité chez Galimard en janvier 2018

560 pages

Résumé

À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa. L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXᵉ siècle, un monde qu’on n’oublie pas.

Mon ressenti

Une saga qui se termine avec la maturité. Les deux amies se retrouvent à Naples où tout avait commencé. La boucle est bouclée. Chacune a sa manière à chercher ses propres réponses pour avancer dans sa vie même si celle-ci ne leur a pas toujours fait de cadeau.

Une saga qui fait la part belle à 60 ans d’histoire au travers deux portraits de femmes haute en couleur, empreinte d’humanité et si proches de nous.

Comme dans le premier tome, j’ai trouvé quelques longueurs mais l’auteure a su tellement rendre vivante son histoire que je me suis malgré tout embarquée avec grand plaisir.

A découvrir

Merci pour cet avis sur cette saga, Pinky, je le note.

Merci Pinky pour ces présentations. J'ai adoré cette saga, en revanche je n'ai pas pu terminer Poupée volée de la même auteure

merci Ratdebibliothèque et Peyrelong pour votre visite.