Vos abandons en AVRIL - MAI - JUIN 2017

Il ne vous a pas emballé, vous avez été déçu dites le nous

Sous le soleil de minuit
Leif GW PERSSON
Sang d'Encre

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Y aurait-il quelque chose de pourri au royaume de Suède ?
De 1975 - année d'une prise d'otages sanglante à l'ambassade d'Allemagne de l'Ouest à Stockholm - à 2000, qui vit la chute du mur de Berlin, Sous le soleil de minuit est une chronique âpre et sans concession de faits ayant profondément marqué la société suédoise. Terrorisme, manipulations politico-financières, compromissions de tous ordres et intrigues de la CIA, le tableau en forme de puzzle que brosse Leil GW Persson est noir, très noir. Mais il en faudrait plus pour décourager le très attachant Lars Martin Johansson, de la Brigade criminelle, surnommé " le seul flic suédois honnête "...
Traduit par Philippe BOUQUET
Parution le 18 mai 2006
456 pages

Comme le dit si bien Borges (de son vrai nom Jorge, Francisco, Isodoro, Luis Borges Acevedo), qui s'y connaît : "si un livre t'ennuies ne le lit pas", dans le mille, c'est  ce que je fis.
Moi, j'avais lu "La nuit du 28 février" du même Persson et j'avais bien aimé, j'en avais, presque, fait un coup de cœur tellement c'était original. Je ne le regrette, d'ailleurs, pas !
Et celui-ci direz-vous et bien ça démarre pas mal : une prise d'otages à l'ambassade d'Allemagne de Stockholm, à la façon de l'auteur, c'est à dire que les flics et psys suédois décident de palabrer avec les preneurs d'otages qui ont menacé, s'ils n'obtenaient pas satisfaction, de tuer un otage toutes les heures. Les flics palabrent donc et au bout d'une heure le 1er conseiller (ou le 2ème, j'sais pu) est abattu froidement - je fais actuellement une enquête sur ce terme : abattu froidement, de sang froid, etc. peut-on abattre chaudement, de sang chaud ou tièdement de sang tiède etc, qu'en dites-vous les ami(e)s ? - etc. Ce n'est pas drôle et Persson en ajoute, les allemands qui devaient envoyer un avion chercher le corps, n'envoient rien, pas même une planche à roulettes et ce sont ces pauvres suédois qui rapatrient. Là j'ouvre une parenthèse perso, Persson est un vilain qui ravive la domination nazie sur la Suède et la collaboration, prouvant, d'après lui, que les suédois sont encore aux bottes des allemands. A ce moment je me suis posé des questions.
J'ai eu raison car la suite est de la même veine : flics moqués, administrations itou, bref comme si le pays tout entier était constitué de bons à rien; ce qui n'est pas le cas, donc Persson et son soleil de minuit (que j'ai vu aussi à 3 heures du matin, en juin, à Helsinki) au rancard.

Voilà, voilou, on ne gagne pas à tous les coups.

PS: J'avoue je n'ai pas lu Borges, ou bien peu, la citation vient d'un auteur invité à La Grande Librairie de Busnel. J'ai copié, honteusement, cette citation.

merci Lariflette pour cet éclaircissement

Je boude le tome 1 des Royaumes de feu de Tui T Sutherland. C'était une série en six tomes que j'avais très envie de découvrir : un de mes élèves m'a prêté le tome 1, était tout prêt à me prêter les autres mais je coince. Je ne parviens pas à m'attacher aux personnages, qui manquent de consistance à mes yeux. Je pense que les différents royaumes de dragon auraient dû être présentés dans le corps du récit, d'une manière ou d'une autre, et non dans des fiches de présentation au début. Même après avoir lu la moitié du livre, je n'ai pas retenu les noms des personnages (certains disparaissent trop rapidement), encore moins leur portrait, si ce n'est celui de la discrète Gloria ou d'Argil, le narrateur principal (qui a des soucis pour digérer les vaches qu'il mange).
Bref, je suis déçue.

cela ne me dit rien, je ne connais pas du tout

C'est une saga de fantasy pour la jeunesse qui met en scène des dragons. Les couvertures sont très jolies : la librairie où je me rends à Rouen a mis les six tomes en exposition sur une gondole qui leur est consacré (alors qu'ils n'ont pas de livres de Kazuo Iwamura, pour ne citer que lui).

Nouvel abandon : l'étrangère de Sandor Marai.
Impossible pour moi de m'attacher au personnage principal, à ses pensées qui montrent surtout son égocentrisme, son absence d'empathie, son esprit étriqué.
Pour une première rencontre, c'est un échec.

Nina a écrit:Nouvel abandon : l'étrangère de Sandor Marai.
Impossible pour moi de m'attacher au personnage principal, à ses pensées qui montrent surtout son égocentrisme, son absence d'empathie, son esprit étriqué.
Pour une première rencontre, c'est un échec.

je ne connais pas celui-ci, j'avais bien aimé "métamorphose d'un mariage" de cet auteur

Apparemment, je n'ai pas commencé par son meilleur titre.

Encore un ! Décidément, le mois de juin n'est pas très bon.
J'ai lu Du pain et des roses de Catherine Simon, et je n'ai même pas envie de le chroniquer.
Je me demande ce qu'a voulu montrer l'auteur. Qu'il n'y a pas de police ni de justice en Algérie ? Qu'il n'y a pas de justice en France pour les victimes ? Que les femmes ne peuvent rien faire face aux hommes, si ce n'est se venger ? Que les victimes devenues bourreaux sont aussi cruelles et perverses que les hommes ?